14. Les Déesses grecques
ATHENA
Sept ans plus tôt.
— ... selle ! Revenez ici immédiatement !
J'éclatai de rire, laissant dans mon sillage la preuve irréfutable de mon passage, mais je m'en fichais. J'avais envie d'envoyer à la poubelle les conventions et les attentes innombrables de mon frère. D'où le gâchis magistral que je venais d'orchestrer et qui portait indéniablement mon empreinte.
Mais ça avait été plus fort que moi ; l'envie soudaine de tout faire valser et de crier haut et fort que j'en étais la seule responsable. J'avais passé l'âge de me cacher derrière des mensonges et de pointer du doigt un parfait innocent. En fait, j'avais passé l'âge de l'innocence, devenant un peu plus adulte à chaque anniversaire, m'éloignant à pas de géant de mon adolescence teintée des joies de l'enfance. J'aurais aimé ne pas grandir trop vite, garder une insouciance un peu enfantine, un peu naïve même. Bientôt, je serais la seule responsable de mes actes, alors pour encore un court moment, je voulais profiter d'une liberté à date de péremption.
Pieds nus, je m'éloignai le plus vite possible des cuisines, ayant trop peur de me faire attraper par le cuisinier ; un homme aussi rapide dans la découpe des légumes que dans un bon vieux sprint. Gloussant comme une pintade, je me demandais bien quelle tête allait faire Brackston en voyant que le dîner ne serait pas servi. Quelle excuse trouverait Miss Tinckle ? La perspective même de ma punition n'aurait pas pu m'arrêter dans ma mission ; dévouée corps et âme à la bêtise profonde, de celle qui emmerdait tout le monde, sauf moi. Mais Brackston pouvait être si tatillon ! Si immensément barbant que dès qu'il ouvrait la bouche, une envie irrépressible de bâiller me prenait et ne me quittait plus. Pour autant, j'adorais mon frère et même certaines de ses lubies, mais si j'avais été la parfaite petite sœur, notre relation aurait été d'un ennui mortel. Je voulais que dans dix, quinze, vingt ans, il se souvienne de tout ce que j'avais fait pour bien lui pourrir la vie et qu'il en rie. Qu'il en rit jusqu'aux éclats, jusqu'à ne plus pouvoir respirer.
Marquer durablement. J'étais de ces gens qui croyaient qu'une vie ne marquait pas. Qu'on ne laissait même pas une petite trace indélébile de son passage, bien trop nombreux pour ça. Maman disait, elle, qu'avec un empire comme le nôtre, personne ne passerait à côté de notre nom. Mais un nom, ce n'était rien. Ce n'était qu'une partie de l'identité d'une personne. Et il y avait trop de Claythorne dans la famille pour que quelqu'un se rappelle une Athena un jour. Il y avait des sujets comme ça qui devenaient des lubies pour moi.
Les baleines se parlaient-elles vraiment grâce à des ultrasons ?
Est-ce qu'il fallait mettre son lait avant les céréales ou l'inverse ?
Comment ferait-on lorsque toutes les espèces animales du monde auraient disparu ?
Pourquoi on appelait pique-nique un pique-nique ? Y'avait-il une connotation sexuelle au départ ?
Qui avait eu l'idée de mesurer la vitesse moyenne de l'éjaculation humaine ? (Quand même, 49,8 km/h, c'était pas rien !).
Et qui d'autre encore avait eu la bonne idée de s'intéresser aux tonnes de sperme d'une baleine ?
Oui, j'aimais beaucoup cet animal et après ?
Et au-delà des questionnements de ce type, j'avais des connaissances qui encombraient mon cerveau et qui ne devait pas intéresser un quart de la population. Conséquence directe de nuits blanches passées à zapper sur mon téléphone et à ingurgiter des infos vraiment inutiles.
La rumeur de la soirée me parvint alors, me forçant à ralentir le rythme, sachant que les grandes portes du salon seraient grandes ouvertes. Je gonflai mes joues et fis mine de me recoiffer, ma tignasse trop indisciplinée pour que j'en fasse quelque chose. Une musique assez douce flottait dans l'air, un bruit de fond qui n'empêchait pas les discussions ou les confessions en tout genre entre deux verres de champagne. La résistance à l'alcool des convives me fascinerait toujours autant. Je réajustai mon décolleté pour ne pas laisser apparaître mon soutien-gorge noir, de la même couleur que la robe que je portais ce soir. Moi qui étais plus du genre salopette, je me sentais un peu gauche. Je m'arrêtai aux abords des portes et écoutai le bruit incessant des discussions, des tintements de verre et des rires, joyeux ou factices. L'univers de ma famille, là où dans l'océan de la politique et de la finance, ils demeuraient des requins affamés. Enfin surtout maman et Brackston. Je devais plus tenir de papa et encore. Plus jeune, j'avais eu le droit d'éviter ce genre de mondanité, mais plus maintenant. Après tout, Brackston visait une carrière politique, ce qui faisait que, logiquement, j'étais celle qui devrait reprendre l'affaire familiale. Autant vous dire qu'on avait mis une corde autour du cou quand on m'avait annoncé ça. Maman temporisait, moi ? J'avais relégué cette info au fin fond de mon esprit, espérant l'oublier avec le temps.
Je me penchai en avant pour jeter un coup d'œil dans le grand salon.
Des robes de toutes les couleurs, des smokings impeccables, des verres en cristal, des chignons, des cravates, des chaussures à talons ou talonnettes. Une ribambelle de pet sec à ne plus savoir où donner de la tête. Si je mettais un seul pied dans cette pièce, je risquai de mourir d'ennui. Aucun euphémisme là-dedans. Parce que j'allais littéralement mourir d'ennui. Et sur mon épitaphe aurait été inscrit à jamais : « Athena Gladys Claythorne, aurait succombé à l'ennui durant des mondanités ». Ouais, ça, ça résumait bien ma vie et le quotidien infligé par mes parents. Je continuai néanmoins à balayer la foule de convives, attentive dans leurs échanges, curieuse de m'immiscer un court instant dans leur tête. J'imaginai des vies, des pensées, des secrets. J'en faisais un talk-show visuel, leur prêtant des prénoms improbables, me frayant un passage jusqu'à leur enfance.
Qui avait été le petit gros raillé par tout le monde ?
Lequel avait vécu et grandi dans l'opulence, méprisant les autres ?
Qui avait dû batailler sévère pour en arriver à sa position, sans devoir compter sur la fortune de papa, maman ou je ne sais qui encore ?
Lequel cachait son orientation sexuelle par peur du jugement ?
Je dérivai de visage en visage, flânant d'idée en idée, de vie en vie. Et puis je tombai sur quelqu'un qui détonait. Non pas par son style vestimentaire ou parce qu'il buvait du Perrier avec une rondelle de citron ; non, c'était autre chose. Une impression de ma part ? Il dominait le petit groupe devant lui d'une bonne tête et avait la coupe de cheveux réglementaire de l'armée, dévoilant presque son crâne. Sous sa beauté sévère mâtinée d'une puissance brute, l'ennui semblait palpable. En fait, même de là où je me tenais, c'est-à-dire à des kilomètres de lui – sans rire ! –, il fleurait bon l'envie de se pendre ou d'être ailleurs qu'ici. Très, très loin, même. Genre à l'autre bout de la ville. Loin des papotages ternes et sans intérêt.
Qu'aurait-il pensé de ma conversation à moi ? J'aurais pu l'assommer à coup de gynécomastie ou de chionosphéréphile.
Il releva deux orbes lumineux dans ma direction, comme s'il avait senti mon attention toute portée sur lui.
Un reste de la guerre ? Parce qu'il y en avait toujours dans le monde, qu'on en entende parler ou pas. Il ne cilla pas une seule fois, pas un seul battement de paupières en plusieurs secondes. Moi qui m'entrainais à ça depuis que j'étais haute comme trois pommes, lui, il excellait dans cet art.
J'aurais aimé savoir la couleur de son regard, connaitre quelles teintes ceignaient ses pupilles sombres. Je me contentais donc de sa peau colorée par le soleil d'un autre pays, par sa barbe lui dévorant la mâchoire, durcissant l'impression même de son faciès, le rendant bien plus viril tout en étant aussi glacial qu'un iceberg. Ne pas écouter son auditoire ne semblait pas lui poser de problème ; en effet il les ignorait avec flegme, sans aucune tentative de s'en cacher. Ça me fit penser à ces statues d'angelot, dont l'eau sortait par leur pénis ; son corps clamait qu'il se fichait de toute cette faconde et les autres choisissaient de faire comme si. Oui, il leur pissait allégrement dessus.
Je retins un nouvel éclat de rire, me faisant la réflexion que ce serait un peu mal venu devant cette assistance guindée au possible. Je préférai de loin flâner des heures dans l'immense demeure familiale aux allures du manoir Wayne.
J'attrapai les pans de ma robe et les relevai avant de passer à toute vitesse, juste une ombre, impossible de me remarquer, de me reconnaître. Hormis pour quelques fins observateurs, dont ce cher militaire, qui n'avait pas dû manquer une seule miette de ma petite pirouette.
Je grimpai les marches quatre à quatre de l'imposant escalier et me retrouvai dans le couloir desservant nombres de portes, toutes donnant sur une pièce différente. Gamine, les parties de cache-cache avaient été sans fin, les possibilités nombreuses. Je tournoyai sur moi-même, le jupon de ma robe entrainé par mon mouvement.
— ATHENA CLAYTHORNE !
La voix gronda aussi sourdement que le tonnerre. J'ouvris de grands yeux en reconnaissant Miss Tinckle. Si elle m'attrapait, j'étais bonne pour je ne sais quelle punition ; elle faisait montre de trésors d'imagination. Autant vous dire que la fuite était la seule alternative possible. Je détalai aussi vite que faire se peut et dévalai une autre flopée de marches qui me ramenèrent au rez-de-chaussée. Je jetai un coup d'œil derrière moi, pour être sûre que le danger fût loin de mes talons. Je faillais m'étaler par terre, cul à l'air, exposant ma super culotte arc-en-ciel, mais réussis par je ne sais quel miracle à rester sur mes deux guiboles. Exploit notable ou pas, je pris un virage serré et tombai nez à nez avec un être humain. Pas que ce soit surprenant, mais il me semblait important de le penser. Parce que dans cette demeure, reliquat d'une autre époque, j'avais appris à faire amie-amie avec le silence et non pas avec des êtres vivants. Et Miss Tinckle ne comptait définitivement pas.
C'était le militaire. Monsieur l'angelot qui pisse sur les gens.
Il me regarda.
Je le regardai.
Celui qui baisse les yeux le premier a perdu !
Et là, l'écho lointain d'un appel, du murmure d'une remontrance. Gamine dans l'âme, je me jetai en avant, saisis la main d'un parfait inconnu et l'entraînai à ma suite. Il ne fit montre d'aucune résistance, ce qui aurait dû m'interpeller, me faire m'interroger, mais j'étais si euphorique que rien ne pouvait percer cette bulle étrange, au goût et à la saveur du bonheur. Cœur tambourinant à mes oreilles, je nous fis freiner brusquement devant une porte et poussai l'inconnu à l'intérieur. Je m'y faufilai à mon tour et la porte se referma sur nous, nous plongeant dans la semi-obscurité de la pièce.
— Eh bien...
Une intonation grave au timbre riche et savoureux. Le militaire baissa les yeux sur mes pieds. Nus. Rien pour compléter ma tenue. Un petit côté enfant sauvage. Jane dans la forêt. Ou un Tarzan féminin. Ne manquait plus que le cri de guerre.
Il sembla fixer mes pieds des heures, sourcils froncés, se demandant dans quelle dimension il avait bien pu tomber.
Et là, il éclata de rire, levant le nez au plafond, dévoilant sa pomme d'Adam qui fit s'assécher ma bouche immédiatement.
J'avais une fascination pour cette partie-là de l'anatomie masculine. Je n'y pouvais rien. Certains étaient emballés par les fleurs, d'autres par un rayon de soleil capturé sur la surface de l'eau. Il y en fallait pour tous les goûts après tout.
À mon tour de le zieuter sans vergogne, babines retroussées d'envie.
Son éclat s'estompa et de nouveau, il baissa son regard sur moi.
— Je suis dans l'obligation de te remercier, souffla-t-il.
— Hummm ?
Balayer les envolées lyriques dont j'étais capable, ne restait qu'un monceau de consonnes et de voyelles, toutes mélangées, en vrac.
— J'ai bien cru que je n'arriverais pas à échapper à toutes ces simagrées.
J'eus un rire nerveux. Voilà une personne normale, noyée dans le flot des faux-culs lécheur de bottes.
— Vous n'étiez pas intéressé par le cours de la Bourse ? Ou par une leçon de comment être le plus gros suce boule de tous les temps ?
J'aurais dû m'imposer un filtre, me le coller sur les lèvres et fermer ma gueule. Il n'en parut pas choqué. Au contraire. Une lueur de malice pétilla dans son regard et étira ses lèvres.
— Pas vraiment, non. Je préfère de loin me faire enlever par une jeune fille dans un manoir où je me suis perdu en cherchant les toilettes.
— C'était dans l'aile nord, en fait, dis-je avec un haussement d'épaules.
— Forcément, répondit-il en se prenant au jeu. Et pourquoi te cacher ?
— J'ai pris un malin plaisir à saborder le repas de ce soir, mais je me suis fait prendre la main dans le sac, avouai-je de but en blanc.
— Il y a peut-être un fast-food dans le coin, hasarda-t-il.
— Je ne suis pas sûre que ce soit le genre de la maison, répondis-je en me tapotant les lèvres.
Il ne cessait de sourire.
— Et comment s'appelle notre chère saboteuse ?
Ici, là maintenant tout de suite, je pouvais m'inventer une vie ; je pouvais être qui je voulais. Mais je manquais de temps.
— J'ai le prénom d'une Déesse grecque. Et vous ?
— Je n'ai pas le prénom d'un Dieu grec.
Il remonta les manches de son pull, dévoilant des avant-bras au tracé musculeux impeccable. Il fit le tour de lui-même pour englober la pièce dans son entièreté.
— C'est très impersonnel, souffla-t-il.
— C'est une maison de façade. Personne n'y vit à l'année, mais ça fait son taf quand il s'agit de recevoir.
Il hocha la tête.
— Héra ?
— Pas le choix le plus évident.
D'ailleurs, c'était la Déesse de quoi au juste ? Je ne savais plus.
— Pas Héra, donc. Qui es-tu alors ?
— Je suis anatidaephobique.
— Vraiment ? Tu crois qu'il se cache où ?
Je fronçai les sourcils, pas sûre de le suivre.
— Qui ?
— Le canard qui t'observe.
Je clignai des yeux plusieurs fois. Le fait qu'il sache ce qu'était cette phobie m'impressionnait bien plus que je n'aurais pu l'imaginer.
— Et moi je suis cucurbitaciste.
Je gloussai sans pouvoir m'en empêcher.
— Aphrodite ?
— Pff, on repassera pour tout le côté séduction et sexualité. N'en reste plus que quatre.
Il me tournait le dos, me laissant observer son profil callipyge, vigoureux.
— Artémis, Athéna et Hestia.
— Que faites-vous de Déméter ?
Son profil se découpa dans un rayon de lumière venue tout droit de la lune et d'un ciel particulièrement étoilés.
— On la laisse de côté.
— Et pourquoi ça ?
J'étais curieuse d'entendre sa raison. Je ne ressemblais pas à une Déméter ?
— Je préfère m'intéresser aux Déesses vierges.
Ça me coupa la chique, me laissant sans voix. Je me sentis rougir jusqu'à la racine des cheveux. J'ouvris la bouche avant de pincer très fort les lèvres.
— Je ne suis pas... ce n'est pas...
J'avais chaud. Il me semblait bien présomptueux pour aller sur ce terrain avec moi.
— J'ai visé juste ? J'hésite entre Hestia et Athéna maintenant.
— Entre la Déesse de la chasteté et celle de l'intelligence ? C'est un peu cavalier d'éliminer si vite Artémis.
— Tu trouves ?
Sa familiarité me heurta, me rendant soudain bien plus nerveuse. Il me tutoyait depuis le début, mais là, je ne sus pas trop pourquoi, ça fit un drôle d'écho en moi.
— Tu es un subtil mélange des deux, murmura-t-il, très concentré.
Il s'était approché et je ne m'en rendais compte que maintenant.
— Tu es bien plus intelligente que tu ne le laisses paraître et très pudique.
— Être pudique et être chaste, ce n'est pas la même chose, rétorquai-je.
Il ne fixait que moi. En même temps j'étais la seule autre personne de la pièce.
— Quel âge as-tu, Hestia ?
J'aurais voulu feuler à la manière d'un chat.
— La chasteté, alors ?
Il était là. Vraiment juste là. À moins d'un pas.
— Non, je miserais sur l'intelligence.
Son pouce passa sur mes lèvres et tout mon être s'en trouva submergé. Ça crépita au fond de moi et une impression intense et un peu étrange se logea dans mon bas-ventre. Je sentis comme une crispation au niveau de mon entrejambe, comme un électrochoc. J'attrapai mon air en plein vol, le saisissant à bout de bras.
— Enchanté, Athena.
Il m'embrassa, sa main glissant sur ma joue, puis sur ma nuque. J'aurais aimé lui dire que je n'avais jamais embrassé ni été embrassée. En fait, je fus privé de mes connexions neuronales, ne laissant plus qu'un vide intersidéral et une chaleur diffuse dans chacun de mes membres. De derrière mes paupières, je vis la Voie lactée. Je vis des perles de lumières sur l'étendue bleue de l'océan.
Je gouttai à l'envie du bout de ma langue.
Je gouttai au désir.
Lorsqu'il me relâcha enfin, j'eus la sensation cuisante que c'était trop tôt, trop rapide, trop tout. Et même si ses mains étaient encore posées au bas de mon dos, je trébuchai en arrière. Comme s'il s'y était attendu, trop conscient de son effet, de sa présence, il m'aida à garder l'équilibre, m'ancrant dans ce présent, dans cet instant qui n'était pas juste un fantasme ou un rêve.
J'étais incapable de réfléchir, d'aligner deux pensées cohérentes. J'étais paumée, vibrante d'une sensation que je n'avais jamais expérimentée jusque-là.
C'était ça, désirer quelqu'un ?
Ou alors c'était ça, l'amour ?
Maman répétait souvent que tomber amoureux, c'était comme s'endormir, d'abord en douceur et puis, hop, ça vous tombait sur le coin de la figure.
Des pas s'approchèrent derrière la porte et la poignée s'abaissa. Je poussai mon premier baiser contre le mur et plaquai ma paume sur sa bouche.
— Athena ?
Miss Tinckle n'entra pas dans la pièce, se contentant d'un rapide regard pour discerner une ombre, un mouvement.
Immobiles, derrière la porte, il lui était impossible de nous voir.
Le battant se referma et les pas s'éloignèrent, jusqu'à n'être plus qu'une rumeur lointaine.
Je n'osai plus bouger. Plus faire le moindre geste.
J'étais figée, incapable de respirer.
Je déglutis.
— Et toi, soufflai-je, comment tu t'appelles ?
— Soren.
**
Un petit plongeon dans le passé qui nous apprend certaines choses.... Soren et Athena se sont donc bien rencontrés il y a des années de ça... 😎😎😍😍
Que pensez vous de cette première rencontre ? 🤗🤗
Nous on a fait notre seconde séance de crossfit et laissez moi vous dire que ça commence à tirer 💪👍👏👌🤭
Sinon vous avez droit à ce petit pdv en avance parce que nous serons en Bretagne ce week-end pour certains préparatifs de mariage 😁😁 donc je préfère faire tout ça maintenant pour que vous soyez pas arnaqué samedi 🤣🤣
J'espère que tout va bien pour vous. 🤭 Plein de bisous 💕💕
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