XXVIII

PDV Elena

Je suis dans le noir le plus total. Je sais que mes yeux sont fermés, que le son régulier qu'une machine doit produire me fait peur. J'ai peur de me réveiller, qu'un médecin vienne m'annoncer la nouvelle que je redoute le plus. Alors je lutte. Je lutte pour ne pas me réveiller, mais je ne le pourrai pas encore très longtemps, je le sais. Encore moins quand je sens cette chaleur enroulant ma main, la pressant avec une telle force que j'ai peur que le sang n'arrive plus à circuler normalement dedans. Je sens quelques secondes après, des lèvres froides contrastant avec la chaleur que je ressentais un peu plus tôt se poser sur le dos de ma main. Sans me contrôler, un frisson me parcours le dos, me procurant une sensation que j'apprécie énormément. Et alors que je suis sur le point d'ouvrir mes yeux, je l'entends. Cette voix rauque et virile qui me procure toutes sorte de sentiments depuis la première fois que je l'ai entendu. Cette voix que j'aurai voulu faire taire lorsque je l'ai entendu me dire mille et unes excuses. Des mensonges. Mais que j'aimerai encore cajoler et l'entendre me murmurer des mots doux comme lorsque j'étais dans les bras de celui que j'aime. Lorsque tous ce passait bien. Pas plus haute qu'un murmure, je l'entends me prononcer ces quelques paroles qui pendant un instant me réchauffe le cœur.

_ Je suis tellement désolé si tu savais, débute-t-il. Je ne pensais pas à mal, je voulais juste te protéger, ne pas que tu te rendes compte de ma lâcheté. Je suis prêt à tous pour toi, mais pourtant tous ce que je fais, je le fais de travers. J'aimerai tant que tu me pardonnes. Que l'on rentre chez nous avec ce bébé, qu'on discute ensemble de ce qui se passera. Je sais que je t'ai dit que je ne voulais pas d'enfants. Je sais que mon comportement te fais souffrir. Mais je veux faire des efforts pour toi. Pour notre famille si tu veux bien qu'on en forme une. J'aimerai juste que tu me laisses m'habituer, prendre conscience que je vais devenir père. C'est pas simple tu sais, il rit légèrement en étouffant un sanglot dans sa gorge. Je suis passé du play-boy millionaire au multiple conquêtes, au petit-ami de la mannequin la plus en vogue du moment... et maintenant à l'homme qui doit assumer ses responsabilités et bêtises pour récupérer celle qu'il aime. Tu sais que notre vie ressemble à un de ces films à l'eau de rose? Ou un de ces romans érotiques à la Christian Grey? Il se stoppe quelques secondes avant de rire silencieusement tendit qu'un sourire se forme sur mes lèvres. Bien que l'idée de te donner la fessée me tente, je suis pas sûr que tu me laisserais faire...

_ Ça tu n'en sais rien, répondis-je sans pouvoir me retenir plus longtemps tout en ouvrant mes yeux.

_ J'étais sûr que tu étais réveillée, me dit-il en venant caresser ma joue tendrement avant que je ne la lui retire.

_ J'ai tout entendu Jared, je débute. Mais j'ai aussi besoin de temps, pour digérer tous ce qu'il c'est passé.

Pour toute réponse, Jared hoche la tête en signe de compréhension. Puis ses yeux divague sur la couette posée sur mon corps, avant que sa main ne suive le mouvement pour se poser sur une sorte de relief se trouvant sous la couverture. Je comprend bien rapidement qu'il s'agit de notre enfant. De ce petit être qui a enfin prit sa place en moi, me signalant de sa présence en donnant un coup sur le côté où se trouve la main de Jared. Savoir qu'il est encore là me rassure, tellement que j'ai les larmes aux yeux en voyant Jared poser son front contre mon ventre rebondit pour ensuite le caresser tendrement, comme si il cherchait le contact avec notre enfant. Les yeux fermés, Jared murmure.

_ Laisse moi une chance, je secoue négativement de la tête avant d'essuyer la larme qui a trouvée le chemin sur ma joue. Une journée, insiste-t-il. Passe la journée avec moi, je te promet que tu ne le regretteras pas Elena.

Je me met alors à hésiter. Je suis follement amoureuse de lui, je sais que je dois lui laisser une chance même si il ne le mérite pas. Mais j'ai peur de souffrir une nouvelle fois. Alors que je suis perdue dans mes réflexions, on entend quelqu'un entrer dans la chambre d'hôpital où je me trouve, et il ne me faut pas longtemps pour reconnaître le médecin qui m'à apprit ma grossesse.

_ Comment vous sentez vous mademoiselle Clark? Me demande-t-il tout en prenant place sur un siège et d'allumer l'échographe.

_ Mieux, du moins je crois, murmurais-je.

_ Vous nous avez fait une belle frayeur il y a encore quelques heures, m'explique-t-il calmement.

_ Que c'est-il passé?

_ Le bébé, débute Jared. À cause de ton accumulation de stresse quand je suis venue te voir, le bébé a bougé trop brusquement et c'est ce qui a causé tes saignements.

_ Plusieurs de vos vaisseaux sanguins ont craqué dans votre utérus, mais plus de peur que de mal, ces derniers vont se reformer tout seul d'ici une semaine, explique le médecin. Mais il faudra bien rester tranquille en attendant. Pour ce qui est du bébé, continu-t-il tout en passant un gel froid sur mon ventre désormais à découvert. Tous me semble normal, il a prit place dans votre utérus comme il le fallait et semble déjà bien se développer. Regardez.

Comme il nous le demande, Jared et moi regardons l'écran où l'on peut voir notre enfant. Les larmes me montent aux yeux quand je vois enfin la tête de notre bébé, et lorsque j'entends les battements de son cœur mélangés aux miens. Ce son, je l'avais presque oublié. Je recommence à éprouver cette joie que je ne cessais d'éprouver quand j'étais enceinte de Méryl. La joie de porter un petit-être.

_ C'est le cœur du bébé qui bat comme ça? Demande Jared l'air tout aussi émerveillé que moi.

_ Ce que vous entendez ce sont les battements de cœur du bébé, et de sa mère, explique le médecin avant de bouger sa sonde. Ici vous pouvez voir ses bras, ses jambes. Et étant donné le stade embryonnaire je peux clairement voir le sexe du bébé. Voulez-vous le savoir? demande-t-il, je réfléchis quelques secondes avant de me faire devancer.

_ Oui! S'exclame Jared en ne quittant pas l'écran des yeux. Oui je veux savoir, le médecin me regarde et je hoche positivement de la tête.

_ Alors voyons voir, débute le médecin tout en bougeant sa sonde un peu partout sur mon ventre avant de sourire. Toutes mes félicitations, vous attendez un petit garçon.

Les larmes me montent une nouvelle fois aux yeux, et je tourne ma tête en direction de Jared qui n'a toujours pas tourné ses yeux de l'écran. Un petit garçon. On attend un mini Jared et moi. Je suis si heureuse que je ne réfléchis pas plus que ça quand j'attrape le cou de Jared pour exploser en larmes sur son épaule. Jared me rend mon étreinte, et me sers aussi fort qu'il le peut tout en faisant attention à ne pas toucher mon ventre encore recouvert de gel. Puis, une fois que l'émotion est passé, je le relâche, et il prend une serviette pour essuyer mon ventre. Dans le plus grand des calme, pendant que le médecin qui était partit sans que l'on s'en rende compte, revient avec un papier en main. Il le tend à Jared, qui le regarde avec insistance, avant de me montrer la photo de l'échographie de notre fils les yeux brillant de bonheur malgré le fait qu'il ne l'exprime pas plus que ça.

_ Maintenant que le pire est passé, débute le médecin. Je vous annonce que vous êtes libre Mlle Clark. Combien de temps restez vous à Paris? Je m'apprête à lui donner ma réponse quand Jared me devance.

_ Quelques jours, nous devons rentrer à New-York.

_ Bien, je vais vous donner le nom d'un de mes confrères que vous pourrez consulter si besoin et pour la prochaine échographie.

Je ne dis rien, et laisse faire Jared. Après tout, même si je ne veux pas encore rentrée il a raison, il le faudra bien un jour ou l'autre. Mais peut-être que l'on ne rentrera pas ensemble. Peut-être que même après aujourd'hui, je n'arriverai pas à pardonner Jared qui je le vois à déjà commencé à faire des efforts. Perdue une fois de plus dans mes pensées, je ferme les yeux en espérant pouvoir tout oublier l'espace d'un instant. Mais c'est de courte durée lorsque Jared m'aide à me relever, et enfiler un de ses t-shirts trop grand pour moi en général, mais qui, se moulant avec mon ventre, me va parfaitement. Je ne fais rien pour l'empêcher de m'aider à m'habiller, de me caresser le dos quand on franchit les portes de l'hôpital, et encore moins quand il me fait entrer dans sa voiture avec la plus grande délicatesse que je ne lui ai jamais connu. Je le sens, je sais que d'ici ce soir, Jared aura réussit à me faire oublier une partie de ce qui c'est passé. Mais va-t-il réussir à me combler pour autant?

PDV Jared

Debout dans ce grand magasin de maternité, je suis Elena qui a tenu à venir ici pour commencer à faire des courses. Je sais très bien que Elena ne me pense pas capable de prendre compte de mon futur rôle de père, mais pourtant, quand le médecin nous a annoncé que l'on attendait un petit garçon, un sentiment de fierté c'est emparé de moi. Petit à petit je comprends ce qu'il se passe, ce qui va arriver. Et tout ce que j'ai à faire, c'est montrer à Elena que je suis capable d'être l'homme qu'elle attend. Mais en attendant, je me retrouve derrière Elena à choisir des doudous, des vêtements, et pleins d'autres choses d'ont un bébé à besoin. Je ne me lasse pas de l'observer à regarder les body un par un, mordillant sa lèvre inférieur comme lorsqu'elle est anxieuse. Et alors qu'elle continue son chemin, je vois un body qui me plaît énormément. Alors sans la consulter, je le rajoute dans le cadis tout en prenant soin de le cacher entre deux autres vêtements. Puis je continu à la suivre en direction des berceaux, et je fronce des sourcils.

_ Ce berceau te plaît? me demande-t-elle soudainement en me montrant un berceau blanc, tout ce qu'il y a de plus simple.

_ Si ça te dérange pas, j'aimerais faire le berceau moi même, dis-je en me redressant la faisant froncer des sourcils.

_ Je ne savais pas que tu bricolais.

_ C'est une sorte de tradition familiale, expliquais-je un sourire aux lèvres. Mon père a construit notre berceau à mon frère et moi. Tous comme mon grand-père l'a fait avec mon père, et comme son père l'a fait avant lui... enfin tu as compris.

_ Oui, dit-elle en haussant des épaules. Même si je ne te crois pas capable de fabriquer un berceau je peux bien te laisser essayer.

Je fronce des sourcils à mon tour avant d'esquisser un sourire malicieux quand elle me tourne le dos pour repartir. Mais manque de chance pour elle, je la rattrape en entourant son ventre de mes bras protecteurs. Puis je me penche vers son oreille tout en murmurant.

_ Serait-ce un défis Mlle Clark?

_ Non c'est un constat, dit-elle rapidement. Tu n'y arriveras pas.

_ Très bien, paris tenu.

Elena me lance un sourire avant de partir dans le rayon des biberons. Et moi pendant ce temps, je reste derrière elle. Ce n'est pas que je ne m'implique pas dans ces courses, mais la vue que j'ai en restant derrière elle, de son magnifique petit cul qui se dandine lorsqu'elle se met à courir quand elle aperçoit quelque chose qui lui plait, me convient parfaitement.

_ Jared vient voir! Crie-t-elle en me sortant de mes pensées loin d'être catholiques.

Alors sans trop prendre mon temps, je la rejoins. Et je souris lorsqu'elle me montre un doudou qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Sparrow. Je me retiens de rire quand Elena se tourne vers moi avec un sourire enfantin.

_ Je peux le prendre? Me demande-t-elle.

_ Elena, notre fils n'a pas besoin de quinze milles doudous, je soupire. T'en as déjà prit quatre.

_ Oui mais lui ce sera son premier doudou, m'explique-t-elle. Celui qu'on mettra dans son berceau à la maternité.

_ Et si justement à la maternité nos proches lui offrent encore des doudous, tu penses que tu vas y placer où?

_ Un peu partout, on s'en fiche du moment qu'il est heureux de jouer avec.

_ Prend le, je finis par céder.

C'est toute heureuse qu'elle pose la peluche dans le cadis, puis qu'elle me regarde quand nous recommençons a marcher entre les rayons.

_ Tu sais qu'on se comporte comme un couple, là, maintenant? me demande-t-elle à demi voix.

_ C'est pas ce que nous sommes? Dis-je en haussant un sourcil.

_ Jared, soupire-t-elle. Cette situation ne me plaît pas, j'arrive pas à faire comme si rien ne c'était passé.

_ Je ne t'ai jamais demandé de faire semblant Elena, expliquais-je. Je t'ai simplement demandé de passer cette journée avec moi.

_ Et alors quoi? commence-t-elle à s'énerver. Tu penses que parce que j'ai accepté tout est rentré dans l'ordre? Que tu vas encore réussir à me retourner le cerveau? Ou que...

Ne supportant plus de l'entendre me balancer toutes ces idioties à la figure, j'attrape fermement ses joues, et l'embrasse pour la faire taire sur le champ. Je ne lui laisse aucun répit, le baiser que nous échangeons est bestial, sauvage. Je l'entends gémir quand je force le passage de ses lèvres pour pouvoir faire rencontrer nos langues. Caché au fond d'un rayon où personne ne semble pointer le bout de son nez, je ne résiste pas à l'envie de coller mon entre-jambe contre la sienne. Elle pousse un petit halètement, et quand enfin je relâche ses lèvres, elle tire mes cheveux tout en les mouvant à nouveau contre les siennes. Mes mains se baladent alors sur son corps, descendent le long de ses rains pour ensuite venir se poser sur ses fesses que je presse. Lui faisant pousser un gémissement que je me languis d'entendre quand je plonge ma tête dans son cou, suçant sa peau pour la marquer de mon empreinte, sourire aux lèvres pendant qu'elle semble totalement perdue. Ne contrôlant plus rien. Puis quand on commence à se calmer, j'approche mon visage du sien, et murmure.

_ Je ne te demande pas d'oublier. Je te demande juste de me laisser faire mes preuves, pour toi, pour notre fils, et avant tout pour nous.

Puis je la laisse planter là, partant récupérer le cadis. Mais je sens quelque chose venir frapper mon dos. C'est un biberon, et il semblerait que ce soit la femme toute rouge d'embarras qui me l'ai jeté dessus. Je hausse un sourcil, avant de me rapprocher à nouveau d'elle avec un sourire malicieux.

_ Tu n'es qu'une enflure! Je te déteste, je te déteste de me faire ça, de t'être comporter comme le dernier des cretin! De... de...

Je pose un de mes doigts sur ses lèvres, et vient les embrasser chastement à nouveau, pour lui faire de nouveau perdre la tête.

_ Et toi tu n'es qu'une putain de tigresse, je rétorque. Mais tu sais quoi? Je t'aime pour ce que tu es, amour.

Elena papillonne des yeux, perdue à cause de mes actes et de mes paroles. Puis soudain, elle craque. Sûrement les hormones, je me dis. Je la laisse poser sa tête sur mon torse, et je l'enlace dans mes bras, pendant qu'elle me dit pleins de choses horribles à mon sujet. Mais je ne retiens de sa tirade que la fin.

_ Pourquoi Jared? Dit-elle en relevant ses yeux dans les miens. Pourquoi je suis tombée amoureuse d'un mec comme toi?

_ Parce que je suis sexy, intelligent, bon au lit, et que je suis drôle, j'énumère la faisant rire légèrement.

_ Tu as oublié imbécile, et narcissique, me fait-elle remarquer.

_ Ouais, mais sans ça j'aurais été trop parfait pour être vrai.

_ Idiot.

Je lui souris avant de prendre sa main pour l'accompagner jusqu'au cadis. Puis nous nous dirigeons vers les caisses, où je paye le montant de nos achats, pendant que Elena les range dans des sacs. Je sais déjà rien qu'en la regardant qu'elle sera une mère fantastique. Est-ce que je peux en dire autant pour mon cas? Est-ce que je réussirai à être un bon père? Seul l'avenir nous le dira.

Alors que l'on sort du magasin, main dans la main, une orde de journalistes nous tombent dessus. C'est ce que je déteste le plus chez ses rapaces, c'est qu'ils arrivent au moment qu'il faut le moins. Protégeant Elena, en la cachant avec mon manteau et en la serrant contre moi, je pousse ces journalistes tout en continuant d'avancer vers ma voiture alors qu'ils nous posent toutes sortent de questions.

_ Mlle Clark comment se fait-il que vous soyez enceinte? demande l'un d'eux.

_ Mr.Baker êtes-vous le père?

_ Êtes-vous heureux? Qu'avez vous acheté dans ce magasin?

_ Est-ce que vous étiez séparés?

_ Mr.Baker êtes-vous revenu avec Mlle.Clark uniquement pour le bébé? Allez-vous vous mariez?

Quand enfin j'arrive à faire rentrer Elena dans la voiture, et que j'ai placé nos achats à l'arrière, je monte derrière le volant. Mais ces rapaces ne semblent pas décidés à quitter le passage car ils s'appuient contre le capos, continuant de prendre des photos et de poser des questions. Je sens ma colère monter en moi, et lorsque je pose ma main sur la portière, je sens la main de Elena se poser sur mon bras alors qu'elle se cache avec mon menteau que je lui ai donné pendant que ces idiots nous attaquaient.

_ Laisse Jared, ne fait rien de stupide, me dit-elle.

_ Je reviens, répondis-je simplement. Reste ici.

Je me penche rapidement vers elle pour l'embrasser, faisant hurler d'avantage ces fous furieux, puis je sors pour me mettre devant ma voiture, les faisant venir vers moi. Et quand l'un d'eux approche trop près son micro de ma bouche, je le choppe par le col de son t-shirt et le balance à terre, les faisant tous reculer.

_ La vie privée vous connaissez? Je hurle hors de moi aux journalistes qui se sont tus dans la seconde. J'ai ma petite amie enceinte qui sort de l'hôpital et vous, vous lui sautez dessus! Si l'un d'entre vous ose encore l'approcher pendant sa grossesse je vous jure de vous faire connaître mes avocats pour harcèlement, et atteinte à la vie privé bande de fous furieux. Maintenant dégagez de là, où je vous rule dessus.

Dans un silence de mort, je rejoins la voiture où Elena n'a pas bougé et démarre au quart de tour, les faisant tous reculer. Énervé, je sers mes mains sur le volant, laissant des jointures blanches prendre place, mais Elena pose sa main sur ces dernières pour me calmer. Je tourne mon regard pour la voir, mais elle ne quitte pas la route des yeux. Alors je décide de me détendre, la laissant caresser ma main avant que je ne l'emprisonne dans la mienne pour venir l'embrasser du bout de mes lèvres.

* * *

Sortant de la voiture dans le plus grand des calmes, je m'empresse de rejoindre le côté d'Elena pour lui ouvrir la portière. Après être passé à son appartement et de lui avoir dit de se faire belle pour sortir dinner, la voilà plus que magnifique dans une robe noir lui arrivant mi cuisse que nous avons acheté avec plusieurs autres vêtements après mon altercation avec les journalistes qui nous ont laissé tranquille. Cette robe épouse parfaitement son ventre rond de cinq mois, et alors que je lui tend la main pour l'aider à sortir, je la vois sourire. Ce magnifique sourire timide qu'il me tardait de revoir après tout ce temps.

Quand après avoir marché quelques minutes nous arrivons devant la Tour Eiffel éclairée dans la nuit, Elena me regarde les yeux brillants. Je nous fais approcher d'un ascenseur censé nous conduire en haut de cette dernière, dans un restaurant très chic où nous avons passé la soirée à discuter comme avant. J'ai réussit à la faire rire, à l'emmener danser sur une petite piste de danse pendant qu'elle ne cessait de regarder autour d'elle, émerveillée par l'endroit que j'avais choisi. Et après cette magnifique soirée, nous sommes rentrée chez elle, où une femme de ménage avait passé sa journée à enlever toutes les traces de sang. Quand nous sommes rentrés j'ai prit sa main, et je l'ai conduit dans la salle de bain, où tout un tas de bougies étaient allumées, un bain moussant n'attendant que nous avec quelques pétales de roses éparpillées un peu partout pour donner un côté romantique à la pièce.

Pendant que Elena n'arrivait pas à détourner ses yeux de tous ces préparatifs que j'avais mit en place, je fais doucement tomber sa robe à ses pieds, pour ensuite caresser de mes mains son corps seulement vêtu d'une culotte, que je fais tomber à son tour, faisant frissonner la femme que j'aime. Je la porte dans mes bras telle une princesse, et la fait délicatement rentrer dans le bain. Avant de la rejoindre, je pars récupérer un paquet cadeau que je garde dans la main. Elena me regarde me déshabiller. Nu devant elle, elle ne perd pas une miette de la contemplation de mes muscles et se mord même la lèvre tandis que je souris légèrement fier. Me plaçant derrière elle, je lui tend le paquet cadeau tout en calant son dos contre mon torse, et en lui caressant son ventre rond tandis que notre fils me signal de sa présence en donnant un léger coup de pieds contre ma main. Avant d'ouvrir le cadeau, Elena soupire et me dit.

_ Jared, je vois que tu fais des efforts, mais je ne sais toujours pas si tu acceptes entièrement le fait que nous allons devenir parents.

Elle me regarde dans les yeux, et alors je la place face à moi dans ce bain, faisant bouger les pétales de roses qui viennent également se coller sur nos corps. Je prend les mains d'Elena dans les miennes, et lui souris.

_ Arrêtes de dire des idioties et ouvre moi ce paquet.

Elena, levant un sourcil sous la surprise, lâche mes mains pour poser les siennes sur le ruban qu'elle prend soin de démêler lentement. Puis elle déchire l'emballage, et souris lorsqu'elle voit le petit body que j'avais prit dans son autorisation.

_ C'est juste un body, me dit-elle. Mais il est jolie.

_ Retourne le, amour.

Elle fronce des sourcils, avant de faire ce que je lui demande. Puis, elle ouvre grand ses yeux qui se remplissent de larmes quand elle a lu ce qu'il y était inscrit dessus. Ce n'est autre qu'une promesses que j'aimerai lui faire. Sur le body bleu marine, est inscrit "Mommy, will you marry my daddy?"

Puis, alors qu'elle fond en larmes, j'attrape le petit écrin bleu marine qui était caché dans la boîte lui aussi, et l'ouvre doucement pour faire ma demande.

_ Elena, je sais que l'on se connaît depuis moins d'un an, mais pour moi c'est comme si je te connaissais depuis toujours. Je sais que j'ai beaucoup fait d'erreurs, mais j'aimerai que tu me laisses une chance de me rattraper. L'annonce de la venu du bébé m'a chamboulé, mais aujourd'hui je sais que rien ne me ferait plus plaisir que de devenir père même si mes craintes ne se sont pas toutes envolées. Je sais aussi que si tu acceptes de devenir ma femme, tu me combleras plus que je n'ai jamais été comblé. On a gâché du temps dans notre histoire à se disputer, et aujourd'hui j'aimerai qu'avant que le temps nous rattrape, on profite de ce qu'il nous donne. Car si il m'offre le bonheur de passer ma vie avec toi, alors je saisis cette occasion pour te demander de me laisser une chance de te combler comme tu le désir tant. Je t'aime, c'est tout ce qu'il m'importe, je ne sais pas de quoi sera fait demain, mais je sais que aujourd'hui je te le demande. Elena Clark, veux-tu épouser l'imbécile, sexy, intelligent et narcissique bon au lit que je suis?

_ Oui... Dit-elle entre deux sanglots. Oui je veux t'épouser idiot!

Heureux comme je ne l'ai jamais été, je ne perd pas de temps à mettre cette bague en or blanc incrustée de diamants formant une rose, à son doigt faisant d'elle Mona fiancée officielle.

Les larmes roulant sur les joues de l'amour de ma vie, je l'embrasse sans retenu. Car dès aujourd'hui, elle est la femme à qui je suis liée. Se plaçant à califourchon sur moi, Elena me rend mon baiser sans retenu, pendant que je caresse le corps de mon épouse. Je lui donne une petite claque sur les fesses la faisant hoqueter sous la surprise, et m'empresse de lui dire.

_ Je vais être ton Christian Grey ne t'inquiète pas pour ça.

Elle rit de bonheur, avant de gémir lorsque sans attendre plus longtemps, je la pénètre délicieusement. Elle halète déjà quand je commence mes vas et viens en elle, et que je me rapproche de son oreille pour lui murmurer.

_ Mon travail d'époux commence maintenant, je vais te rendre heureuse amour.

Pour seule réponse, elle laisse échapper un gémissement ,qui me fait perdre la tête, d'entre ses lèvres pendant que je me charge de l'emmener aux septième ciel. Une nouvelle fois.

À suivre...

CHOIX DU PRÉNOM EN DESSOUS VOTEZ!

*^^^*^^^*^^^*^^^*^^^*
4341 mots! 🎊

Oulah j'espère que le chapitre vous a plu malgré son gros retard, je m'excuse encore une fois!

Questions:

🎩Le sexe du bébé?

🎩Le moment dans le magasin de maternité?

🎩Jared/VS/ les journalistes?

🎩Le bain? La demande en mariage?

🎩Jared en papa ça donnera quoi?

🎩Comment sera le mini Jared a votre avis?

🎩Des idées pour la suite?

Bisous sur vos fesses! 😘

-A

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