Chapitre 17

Point de vue de T/p

Je tournais en rond dans mon appartement. Cette lettre me rendait dingue. Qui est ce malade ? Comment il a eu mon adresse ? Est-ce qu'il est sérieux ? Putain T/p, bien sûr qu'il est sérieux, il a tiré sur Kyoka et Mina, il aurait aucun scrupule à te dirait dessus ! Je voyais déjà mon corps en bas d'une ruelle en train de se vider de mon sang. Mon sang se glaça dans mes veines. Je relis une nouvelle fois la lettre, c'est quasiment si je la connaissais par cœur. Tout ce que je voulais c'est que Kirishima arrive vite.

Quand j'ai commencé à sortir avec lui, je ne pensais pas que je serais prise pour cible. C'est comme si mon cerveau prenait conscience des ténèbres dans lequel le rouquin évoluait et je n'étais pas sûr de supporter tout ça. ça faisait combien de temps que j'avais envoyé un message à Kiri ?

J'entendis des coups à ma porte, je me glaça sur place sans oser bouger ou faire du bruit. Et si c'était l'autre taré ? S'il était venu pour moi ? Des sueurs froides coulèrent le long de ma colonne vertébrale. La peur me nouait l'estomac.

Kirishima : T/p, ouvre c'est moi !

Une vague de soulagement s'empara de mon corps, je me précipita pour aller lui ouvrir. Il posa ses yeux sur moi et m'inspecta dans les moindres détails et posa ses mains sur mes joues.

Kirishima : Tu vas bien ? Personne ne s'est approché de toi ?

T/p : Nan... Tu es le premier à être venu ! Je... Je...

Des larmes perlèrent le long de mes joues, aussitôt il me prit dans ses bras et claqua la porte avec son pied. J'aimais être dans ses bras et contrairement d'il y a quelques minutes, je me sentais en sécurité. Mais notre câlin ne dura pas très longtemps à mon grand désarroi.

T/p : Comment vont Mina et Kyoka ?

Kirishima : Elles sont presque remises entièrement mais doivent quand ne pas forcer. Tu ne peux pas rester ici, les menaces que tu as reçu sont sérieuses !

T/p : Ah ouais ? Et je vais où ? Je n'ai que cet appartement !

Kirishima : Viens chez moi, notre maison est sécurisée, tu seras bien là-bas !

T/p : Et mon boulot ? Et mes affaires ?

Kirishima : Je t'emmènerai au bar et y resterai ! Je sais que ça doit être dur pour toi et je ne peux même pas imaginer la peur que tu ressens actuellement mais fais moi confiance, laisse moi protéger la femme que j'aime.

"La femme que j'aime" ces mots envahit mon esprit, ses yeux brillaient à la fois de peur et en même temps d'amour. Il était inquiet et je sentais qu'il ne me disait pas tout. Malgré tout, il avait raison, je ne peux pas rester ici surtout si des tarés qui n'hésitent pas à tirer sur des femmes savent où j'habite.

T/p : Ok, je vais préparer mes affaires.

C'est avec un goût amer dans la bouche que j'allais dans ma chambre et réunir dans un sac mes affaires pour quelques jours. Je fis le plus rapidement possible, je ne me sentais pas en sécurité dans mon propre appartement. Je rejoins Kirishima qui était assis sur le canapé en train de pianoter sur son téléphone. Puis il se tourna vers moi et me décrocha un sourire rassurant.

On quitta tous les deux mon appartement pour se rendre chez lui. Je savais qu'il vivait avec ses amis et j'avais peur de faire tâche, de ne pas m'intégrer chez lui et même pire de les déranger. C'est en moins de vingt minutes qu'on était chez lui. La maison était très grande et très moderne, je n'ose même pas imaginé combien elle a dû couter en tout cas bien plus que mon salaire de petite serveuse dans un bar peut ce permettre.

On rentra dans la maison, elle était très moderne et spacieuse, il y avait même une grande baie vitrée et des équipement de dernières technologies. Pourtant il n'y avait personne, seul le silence régnait dans la maison.

T/p : Où sont les autres ?

Kirishima : Avec Bakugo, ils pensaient qu'il serait mieux que je te fasse la visite tout seul pour que tu prennes tes marques. Alors dis moi, tu veux une chambre d'amis ou tu préfères partager la mienne ?

Un petit sourire coquin apparut sur ses lèvres qui me fit sourire à mon tour. Pourquoi doit-il être aussi beau ?

T/p : Montre moi ta chambre !

Il se mit à ricaner, puis on monta un escalier pour arriver dans un long couloir, il ouvrit l'une des portes et j'en déduis que c'était sa chambre. Elle était très grande, avec un grand lit double, une grande penderie, un bureau et un meuble TV avec un grand écran plat. Il alla à sa penderie et fit de la place pour mes affaires. Je rangeais mes affaires mais avec l'humeur un peu morose, j'étais stressée de m'intégrer dans cette colocation d'amis qui se connaissent depuis des années, j'avais peur de déranger leur quotidien et la lettre de menace tourna en boucle dans mon esprit. Je devais tout gérer en même temps, ça me rendait nerveuse. Soudainement je sentis deux bras autour de ma taille.

Kirishima : Hey, qu'est-ce qui ne va pas ? Je n'aime pas que tu sois aussi triste, tu es en sécurité ici.

T/p : Je sais mais ce n'est pas ça qui me fait peur...

Kirishima : Alors quoi ?

T/p : Tu promets de ne pas me trouver stupide ?

Kirishima : Je ne te trouverai jamais stupide !

Je soupira et lui confia toute mes peurs sur cette soudaine colocation avec ses amis, mon sentiment amer de quitter mon appartement, je n'osais même pas le regarder dans les yeux.

Kirishima : T/p est-ce que tu regrettes d'être avec moi ? Après tout, si toi et moi on s'était pas mis ensemble, tu ne serais pas dans cette situation.

T/p : Bien sûr que non, je ne regrette pas d'être avec toi ! Mais faut que tu comprennes que c'est beaucoup pour moi en trop peu de temps.

D'un coup, je sentis mon corps décoller du sol me faisant échapper un hoquet de surprise, je me retrouva sur son lit, il prit possession de ma bouche, je répondis immédiatement à son baiser qui fit battre mon cœur plus vite.

Kirishima : Écoute, je leur ai demandé avant de te proposé de venir ici, ça ne les dérange pas, bien au contraire, ils t'apprécient. Tu ne dois pas stresser. C'est peut-être un peu égoïste mais je suis content que tu sois là, que tu partage mon lit, tu m'as manqué cette semaine, je n'aime pas passé autant de temps sans te voir ou t'embrasser.

T/p : Fait attention, je pourrais presque croire que tu es tombé amoureux de moi.

Kirishima : C'est une possibilité !

Il reprit possession de ma bouche, le contact de sa peau contre la mienne et de sa bouche m'avait manqué. J'avais la sensation de fondre dans ses bras. ça m'a frustré cette semaine de ne pas pouvoir lui parler. Peut-être que ce n'est pas si mal qu'on habite ensemble même si ce n'est que temporaire.

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Chatlout à tous, comment allez-vous ? J'espère que vous passez une bonne journée. 😸😸😸

Que pensez-vous de ce chapitre ?

Je suis désolée de l'attente, j'avais le syndrome de la page blanche. J'essaierai de poster deux fois par semaine sur cette histoire, le mercredi et le samedi (sauf si je fais des remplacements à mon taff car je n'aurais pas de jour de libre pour écrire).

Je vous dis à bientôt pour le prochain chapitre milles bisous 💜💜💜

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