« - Maman ! On est arrivé ! »

En trombe, le petit ouvrit en grand la porte de la bâtisse perdue au milieu des bois. La clenche entra en contact avec le mur, la vue du couloir fut dévoilée aux deux et une odeur particulière vint titiller leurs narines : un mélange de bois et de mer. Youngjo trouva cette fragrance unique mais apaisante, il sentit son cœur légèrement ralentir tandis que sa respiration s'atténuait pour devenir un souffle léger. Puis, en sentant ses muscles se relâcher, l'admiration l'envahit.

Son regard rubis se posa sur chaque élément de la maisonnée tout en suivant Hwanwoong qui s'aventurait dans les couloirs en sautillant de joie tout en appelant sa mère qui était, apparemment, dans le salon. Le Bymehet ressemblait à un enfant surexcité, ses petits bonds étaient adorables et son sourire resplendissait d'innocence.

Youngjo quitta la silhouette splendide de son compagnon pour admirer un peu plus l'endroit. Ce dernier était semblable à un petit cocon de paix, le mobilier était boisé amenant ce côté chaleureux au lieu tandis que de multiples plantes peuplaient les commodes et autres buffets donnant le sentiment qu'on était à Gaïa et non Aral.

Fermant les paupières en humant l'odeur de pain frais lorsqu'il passa la cuisine, Youngjo se sentait serein dans l'habitation des Yeo. Sa gardes était entièrement baissée, son bouclier protecteur n'était plus. Sa maladie n'était plus qu'un lointain souvenir, un cauchemar s'effaçant après un réveil chaotique.

Soudain, ses yeux butèrent sur les dizaines de cadres photos décorant le couloir ce qui renforçait l'atmosphère apaisante du foyer familiale. Le Djegur remarqua que la majorité des images représentait son petit-ami. Parfois, ce dernier était à peine âgé de quatre ans et il était au côté de sa famille, d'autres on le voyait au début de l'adolescence avec ses amis et l'aîné ne put s'empêcher d'être curieux. Il s'arrêta, contempla un peu plus ces souvenirs passés tout en remarquant que son amant n'avait pas tant changé.

« - Toujours aussi beau. »

Un sourire fleurit sur le visage de l'aîné qui se stoppa devant un cliché particulier où on voyait son petit-ami avec un regard pur, innocent et empli d'insouciance. Hwanwoong devait avoir dans les sept ans sur cette photo, il était dans les bras d'un homme avec les mêmes mèches châtains que lui et tous deux portaient un resplendissant sourire emplit d'amour. L'homme tournait sur lui-même avec le garçon dans les bras. Ils semblaient heureux, complices et le cœur de Youngjo se serra en entendant la petite voix résonner dans sa tête.

« - C'était mon père. »

Le Bymehet sourit subtilement en s'approchant de son copain, il attrapa sa main fermement tout en déposant sa tête sur son épaule. Un léger reniflement retentit dans le couloir et l'aîné devina tout de suite que Hwanwoong avait du mal à retenir ses pleurs alors il le rapprocha davantage tout en enlaçant ses épaules.

« - J'aurais voulu que tu le rencontres... Je suis sûr qu'il t'aurait adoré mon papa. »

Les réminiscences d'un passé révolu tanguaient dans les prunelles océaniques du petit, la mer calme avait laissé place à des flots agités à la limite du tortueux et l'aîné savait qu'il devait secourir son amant avant qu'il ne se noie dans ce surplus de souvenirs. Montant sa main vers la tête de Hwanwoong, le Djegur caressa gentiment sa joue tout en souriant tendrement. Ses doigts frôlèrent la peau porcelaine du garçon qui s'appuya sur la paume de Youngjo en cherchant du contact, du soutien.

Des années avaient filé depuis ce douloureux évènement. Beaucoup de choses s'étaient passées en l'absence du père de famille Yeo mais le deuil de ce dernier n'était toujours pas achevé, la douleur semblait toujours extrêmement vive et Hwanwoong ne savait pas comment l'atténuer, la dompter ou bien la comprendre.

Youngjo s'apprêtait à parler, à dire des paroles réconfortantes mais il fut interrompu par une voix cristalline qui rendit le visage du petit à nouveau rayonnant. En réalité, une seule personne pouvait le comprendre mieux que quiconque. Seule elle connaissait cette douleur qui scindait la Bymehet, qui le figeait dans un temps révolu que beaucoup oubliaient mais eux étaient toujours bloqués dans ce passé.

« - Bonjour les garçons. »

Dans l'encadrement de la porte du salon, madame Yeo était présente avec un sourire angélique sur le visage. Vêtu d'une robe blanche en coton, ses mèches à la couleur indescriptible tombaient autour de son fin visage crème et, face à cette beauté divine, Youngjo comprit de qui son copain tenait sa splendeur.

Madame Yeo était magnifique, semblable à ces femmes décrites dans les mythologies à la beauté irrationnelle, au charme époustouflant qui intimidait et fascinait en même temps. Elle était semblable à un ange, une femme du Paradis qui était descendu des cieux pour apporter un message aux Hommes. Néanmoins, le plus fantasmagorique était les prunelles de la mère de Hwanwoong.

Ces dernières étaient au premier abord gris perle mais, en y faisant un peu plus attention, on remarquait qu'elles étaient holographiques. Un mélange de couleurs surnaturelles dansait dans les yeux de la femme et cela déstabilisa énormément Youngjo qui était happé par ce regard qui semblait tout voir, tout savoir de lui.

« - Maman, je te présente Youngjo, mon petit-ami. »

Elle sourit, quittant l'encadrement de la porte pour s'aventurer dans le couloir et s'approcher des garçons. Sa démarche était légère, presque volatile, déstabilisant davantage Youngjo qui avait l'impression que madame Yeo ne touchait jamais le sol : il ne lui manquait que les ailes blanches pour qu'elle soit similaire à un ange.

Dans son ébahissement, l'aîné vit à peine Hwanwoong allait à la rencontre de sa mère pour la prendre dans ses bras. Tous deux eurent quelques embrassades, elle vérifia du bon état de son fils, pinça ses joues ce qui arracha une moue adorable au Bymehet puis la mère porta son attention sur Youngjo qui n'avait pas bougé d'un millimètre : il se sentait sondé.

Tremblant, le garçon avait l'impression que le monde tanguait autour de lui. Des flashs s'imposèrent à lui, des souvenirs qu'il ne connaissait pas résonnèrent de manière étouffée dans sa tête et ses mains se mirent à trembler. Youngjo aperçut le visage d'une femme à la peau rosé, sa courte chevelure onyx encadrait élégamment son visage tout en mettant en valeur son regard rubis qui semblait observer quelqu'un. Le Djegur sut, au fond de lui, que cette personne c'était lui, lui bébé.

Il vit les lèvres de cette femme se mouvoir, elle murmura quelques chose qu'il ne comprit pas car les images se fondirent pour laisser place à un cafouillis de souvenirs connus ou non. Youngjo avait l'impression que ces vingt-six années de vie venaient de défiler sur sa rétine et, quand il retourna au jour d'aujourd'hui, son corps bascula vers l'avant de fatigue.

« - Attention ! »

Madame Yeo vint attraper le garçon dans ses bras. Ce dernier se retrouva à moitié blottit contre le corps de cette femme qui lui souriait tendrement tout en lui ébouriffant gentiment les cheveux, ses iris holographiques rencontrèrent à nouveau les rubis du garçon mais cette fois le monde ne tourna pas.

« - Enchanté de te rencontrer, Lee Youngjo. »

Ce furent les paroles que la mère de Hwanwoong prononça après s'être séparée du Djegur redressé. Ce dernier avait eu un sursaut ainsi qu'un mouvement de recul alors que ses iris s'écarquillèrent de stupeur tandis que Hwanwoong fronça les sourcils. Peu sûr de lui, Youngjo bredouilla quelques mots dédiés à la mère de son copain.

« - L... Lee ?

- Oui, n'est-ce pas ton nom de famille ? »

Une expression indescriptible traversait le visage de la femme dont les yeux holographiques scintillaient étrangement. Youngjo s'y perdit à l'intérieur en quête de réponses qu'il ne trouva pas puisque le regard de madame Yeo était impénétrable, indéchiffrable.

« - Youngjo ne connaît pas ses origines, maman, intervint le plus jeune. Il est arrivé enfant à Zéphyr et il ne se souvient pas de l'avant.

- Oh, je vois. Je suis désolé de t'avoir brusqué, Youngjo. »

Sincèrement désolé, la femme s'excusa poliment mais le Djegur refusa ces dernières. Il était bien trop gêné que la mère de son petit-ami plie le dos devant lui et puis ce n'était rien de grave. Quittant ses songes emplis d'interrogations, Youngjo mit les mains devant lui tout en bafouillant, un peu secoué.

« - Ne... Ne vous excusez pas madame. Ce n'est rien, au contraire, vous venez de m'apporter une réponse à une des plus grandes questions de ma vie. »

Youngjo qui avait toujours voulu en savoir plus sur son avant, sur ses origines et ses racines, il venait d'avoir une réponse sur son nom de famille : Lee. Il était un Lee, Lee Youngjo était son véritable nom. Les prunelles brûlant d'un mixte d'émotions différentes, la femme croisa ce regard en souriant tendrement et elle remarqua bien des choses dans l'âme brisé de ce jeune homme.

Le Djegur possédait un brasier si fort, son feu intérieur était immense et à la puissance déraisonnable ce qui pouvait effrayer beaucoup de monde car, s'il le souhaitait, Youngjo serait capable de détruire les quatre Royaumes à lui seul. Cependant, madame Yeo voyait tellement de bienveillance dans le garçon : son cœur était pur et empli d'intentions nobles.

Malgré des années de souffrance, égarement et doute, son âme n'avait jamais sombré aux ténèbres : il était fort. Sa pureté, loyauté n'avait jamais faibli et sa confiance en l'avenir était surprenante. Youngjo allait accomplir de grandes choses, elle en était sûr.

La femme d'une quarantaine d'années sourit tout en tendant la main au Djegur qui vint l'attraper timidement puis elle tira dessus afin de prendre le garçon dans ses bras. Une odeur de soleil se dégageait de la femme et Youngjo se surprit à humer cette senteur tout en fermant les paupières alors que madame Yeo caressait tendrement son dos comme le ferait une mère avec son enfant.

« - Bienvenue dans la famille Youngjo. »

Derrière, Hwanwoong sautillait sur place avec un visage irradiant de joie tandis que Youngjo s'éloigna en écarquillant des yeux. Il avait été accepté dans la famille Yeo ? Aussi facilement ? Elle ne voyait pas de mauvaises choses en lui ? Pourtant il était un Zjarr et c'était les Zjarr qui avaient tué monsieur Yeo. N'était-il pas un ennemi ?

« - Allons manger, Hwanwoong te présentera la crique après. »

Tirant sur le poignet du Djegur, ce dernier ressentit pour la première fois la chaleur maternelle et il se laissa faire, un peu déboussolé par tant de nouveautés. Son copain trottina vers le salon, mit la table tout en désignant une chaise à Youngjo tandis que madame Yeo alla chercher un plat au four. Elle demanda si le rougeoyant aimait le poisson et ce dernier bafouilla rapidement qu'il mangeait de tout et n'était pas difficile.

« - Bon appétit ! »

La voix cristalline de Hwanwoong résonna, le repas débuta et une ambiance apaisante envahit l'endroit. La mère de famille mangea tout en demandant si tout allait bien au Royaume pour les deux garçons, elle apprit que Youngjo était légèrement malade et immédiatement elle partit chercher un remède de grand-mère pour le remettre sur pied.

Ensuite, elle commença à raconter des anecdotes sur l'enfance de son petit. La femme dévoila quelques informations gênantes qui firent geindre Hwanwoong qui supplia sa mère de ne pas sortir l'album photo mais Youngjo était curieux donc il avait feuilleté les pages avec elle sous le regard blasé de son copain.

« - Trop mignon ! »

L'aîné pointa un cliché où on voyait bébé Hwanwoong faire sa première plongée dans le lac à côté de la maison. Son petit-ami était vraiment adorable tout petit et il avait gardé certains éléments comme ses joues un peu rebondis et son regard pétillant. Plongé dans cette ambiance familiale, Youngjo arriva même à raconter quelques anecdotes sur son passé avec Geonhak et les quelques bêtises qu'ils avaient faites au palais.

Le Djegur s'était parfaitement intégré à la maisonnée et sa présence semblait normale dans ce décor si particulier. Hwanwoong avait fini au côté de son copain sur le canapé, sa main sur la cuisse de ce dernier en l'écoutant raconter une histoire de frites ratées avec Geonhak qui avait manqué de créer un début d'incendie. Madame Yeo écoutait attentivement en souriant, son fils semblait heureux avec Youngjo et ce dernier était vraiment une bonne personne : elle était rassurée.

« - On devrait aller à la crique avant que la marée ne soit trop haute ?

- C'est vrai, la mère se leva pour jeter un coup d'œil à l'horloge et elle reprit. La mer monte dans trois heures trente, cela vous laisse un peu de temps.

- Super ! Tu viens, Youngjo ! Je suis sûr que tu vas adorer ! »

Attrapant la main de son compagnon, les deux se redressèrent tout en se dirigeant vers la porte. Madame Yeo leur souhaita une bonne soirée et nuit car elle serait sûrement couchée à leur retour et les deux la saluèrent gentiment. Dans la nuit noire, le paysage était différent. Tout était plus merveilleux, mystérieux et la curiosité de l'aîné était à son paroxysme.

« - C'est loin cette crique ? »

Par sécurité, Youngjo parla par télépathie car il craignait que sa voix ne puisse trop résonner dans le silence et attirer des curieux.

« - A une quinzaine de minutes à pied, faut monter une petite pente mais ça en vaut la peine ! Allez, suit-moi, papy ! »

Sur sa petite provocation, Hwanwoong se mit à courir vers la rive droite du lac en direction d'un petit chemin camouflé dans la forêt.

« - Yah ! Je ne suis pas vieux ! »

Répondant du tac au tac, Youngjo s'élança à son tour pour ne pas perdre de vue son compagnon et aussi pour lui mettre une petite correction face à ce manque de respect évident. Les deux se coursèrent dans l'obscurité de la nuit sous l'éclat des étoiles, l'ombre des arbres dansaient sur leurs silhouettes élancées et ils gravirent la montée en un rien de temps. Les quinze minutes étaient devenues une dizaine et Hwanwoong ne put prendre le chemin menant à la plage de la crique car son copain lui tomba dessus.

Plaquant le petit contre un des derniers arbres de la forêt, leurs torses étaient collés tandis que les mains de Youngjo encadraient le garçon qui avait lâché un petit cri de surprise avant de croiser les prunelles de braise de son compagnon. Ce dernier le fixait vivement, ses rubis avaient une teinte particulière sous l'éclat argent des astres et le Bymehet sentit son ventre se tordre de plaisir alors que son copain collait de plus en plus son corps à lui.

« - Je ne suis pas vieux. Compris, bébé ? »

En prononçant ces mots dans le creux de l'oreille du petit, le rougeoyant vint mordre le lobe de ce dernier en accentuant ses paroles ce qui fit couiner Hwanwoong de surprise. Son souffle s'emballa, ses pupilles se dilatèrent et il sentit la main gauche de Youngjo se faufiler sous son t-shirt volatile.

« - Youngjo...

- Hm... »

La bouche de l'aîné descendit pour parsemer le cou du petit de baiser qui augmentait sa respiration. Chaque contact des lèvres de Youngjo sur l'épiderme du Bymehet était une véritable décharge qui lui faisait tourner la tête et lâcher, de temps en temps, des petits couinements luxuriants.

« - J'aime quand tu gémis ainsi. »

Plus insistant, l'aîné commença à mordiller certaines parcelles de peau tout en augmentant la pression de leurs deux corps et, principalement, au niveau de leur entrejambe.

« - Youngjo... Arrête de jouer.

- Jamais je ne jouerais avec toi, bébé.

- Ah ! »

Le corps de Hwanwoong se contracta, un soupir plus fort quitta ses lèvres et il sentit sa tête tournoyer alors que son petit-ami se recula avec un sourire victorieux sur le visage.

« - En fait... Peut-être que je suis un peu joueur.

- Youngjo ! »

Le petit se plaignit en sentant le rougeoyant s'écarter de lui, la distance augmentant entre leur corps devint frustrante pour le garçon qui commençait sérieusement à chauffer.

« - Je suis vieux, je n'ai pas d'endurance. La course m'a trop fatigué ! »

Balançant cette excuse avec un clin d'œil, Hwanwoong eut une expression outrée tandis que l'aîné se mit à rire tout en descendant vers la crique sous le regard noir de son compagnon.

« - Connard.

- Moi aussi je t'aime, bébé ! »

Le Bymehet rejoignit tout de même son petit-ami qui avait des yeux pétillants à force qu'il descendait en direction du sable et, à peine avaient-ils frôlé le sol friable, que Youngjo se mit à courir en direction de l'eau. Ses chaussures volèrent ainsi que ses chaussettes et il ne prit même pas la peine de remonter son pantalon pour courir vers l'eau. La froideur du liquide sur son épiderme le fit légèrement crier mais il s'en ficha car un nouveau sentiment se propagea en lui.

« - C'est sublime ! »

En se retournant vers Hwanwoong avec une expression enfantine, le Bymehet remarqua des étoiles dans les iris de son compagnon et il fondit face à tant d'innocence. Calmement, il vint le rejoindre et tous deux plongèrent leurs pieds dans l'eau froide de la mer.

« - C'est ta première fois ?

- Oui, je n'ai jamais fait et vu ça auparavant. »

Youngjo se baissa pour plonger ses mains dans l'eau, il sentit le liquide se propager entre ses doigts et il vit même un petit bernard l'hermite se faufiler sous lui avant de s'enfuir au loin. Émerveillé, il se mit à poursuivre le petit crustacé sous les éclats de rire de Hwanwoong qui observait la scène avec un rictus sur le visage.

L'aîné découvrit la splendeur de la mer et des plages, sa curiosité grandissante était assoiffée de questions qu'il posa à Hwanwoong qui lui répondit comme il pouvait. Le Bymehet nomma plusieurs espèces, expliqua le concept de marée montante et descendante et il détailla en profondeur les expressions admiratives de son copain.

« - Geonhak m'avait parlé de tout ça, la mer et Aral... Jamais j'aurais pu m'imaginer cela seul. C'est encore plus beau que dans ma tête.

- Heureux que cela te plaise, mon cœur. »

Hwanwoong s'approcha, ses bras passèrent autour de la taille de l'aîné et il se mit sur la pointe des pieds pour voler un baiser au Djegur qui se laissa faire. Leurs iris se croisèrent, tous deux sourirent tandis que l'eau claquée contre leurs chevilles dans un mouvement de va et vient régulier. Puis, le petit s'approcha de l'oreille de Youngjo et il chuchota avec une voix emplie de sous-entendu qui fit pouffer et frissonner son compagnon.

« - Personne ne vient ici, on a encore deux heures devant nous. Est-ce que mon petit vieux a retrouvé son souffle ? »