Chapitre 5 : Ackerman
Putain, il a fallut que Mikasa soit là, et puis je ne savais même pas que c'était la maison du gamin, fais chier.
Il pleuvait de plus en plus, je ne voyais plus rien au delà de 5 mètres, l'orage grondait fortement. En gros j'étais mal barré.
Je courus en essayant d'éviter les grosses flaques d'eau, mais sans succès. Mon pied dérapa dans une flaque profonde qui m'arrivait jusqu'au genou à cause de ma petite taille.
J'étais trempé de la tête aux pieds, l'eau dégoulinait doucement sur mon front à travers mes cheveux.
J'aperçevais les faibles lumières qui provenaient de ma maison. À cette vue je pris mon courage à deux mains et redoubla d'effort dans ma course. J'étais enfin arriver au pavillon de la maison, protégé de cette pluie infernal.
Je sonnai à la porte, ma mère vint m'ouvrir sans tarder.
- Mon dieu ! Tu es tout trempé ! Dépêche-toi d'entrer, je vais étendre tes vêtements pendant que tu prends ta douche.
- Merci.
Je pris le chemin de la salle de bain, mes habits trainaient partout dans le couloir. D'habitude je déteste le désordre mais là je n'en peux plus de ces vêtements humides et sales sur ma peau.
Je fis couler un bain chaud avant de pénétrer dedans. La chaleur me fit tellement de bien que j'en avais des frissons.
Assez vite le miroir fut recouvert de buée, la température de la pièce augmentait.
De la sueur coulait de mon visage, je me sentais détendu. Très vite la température de l'eau baissait, j'en sortis doucement en évitant de mettre de l'eau partout et pris une serviette en l'entourant autour de ma taille.
Merde, ce gamin ne cesse de revenir dans mon esprit. Ça m'énerve, d'habitude je pense jamais autant à une personne. Je dois vraiment penser à autre chose. À ma petite amie Petra, elle me saoule mais je l'aime. Les autres pensent que nous sommes juste des amis, c'est vrai que nous ne montrons pas notre relation aux yeux des autres.
De Petra :
LEVICHOUUUUU
À Petra :
Quoi ? Et puis ne m'appelles plus jamais comme ça, mon prénom s'écrit Livaï, pas Levi, et encore moins Levichou.
De Petra :
Je t'aaaaaaaaime
Je souris face à son message, on n'a pas l'habitude de se dire je t'aime. A la base nous ne contentions que de simple bisou, ou de léger câlin.
À Petra :
Je t'aime aussi.
De Petra :
Tu me perturbes
À Petra :
Je ne savais pas que j'étais aussi beau que ça au point de te perturber.
De Petra :
Je parle de tes points débile
Je ne lui répondis pas à son message, j'étais beaucoup trop fatigué. Je m'endormis d'un seul, la serviette toujours autour de ma taille.
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