Chapitre 17 : Jaeger.
Rip in peace Marco (je sais que ça ne s'écrit pas comme ça)
**
C'était magnifique mais douloureux. J'en perdais mes mots rien qu'en y pensant.
C'était la première fois j'avais ressenti quelque chose d'aussi exceptionnel. J'aime ça.
Livaï était à côté de moi, allongé sur le carrelage froid. Son corps était encore dénudé. Son visage était endormi, on aurait dit un ange. Plus je le regarde, plus je me dis que je l'aime. Je déposai mon regard sur chaques parcelles de son corps d'athlète. Sa peau était parsemée de frissons ce qui le rendait encore plus mignon. Ma main glissa sur sa joue doucement, elle était aussi douce qu'une peau de bébé. C'est là que je reçus une claque sur ma main.
- On touche avec les yeux et on regarde avec les mains, gémit Livaï endormi.
Un de mes sourcils se haussa. Je ne trouvais aucune logique dans tous ça.
- Détends ton slip, je rigole, lança-t-il.
- C'était hilarant.
- Je n'ai pas un très bon humour.
- Je confirme.
Son visage se décomposa et un de ses sourcils se releva. Il est susceptible à ce que je vois. Je lui fis un léger sourire pour le rassurer.
Son visage se détendit.
- Sinon, on fait comment pour sortir ? Demandais-je doucement.
Livaï s'habilla rapidement et se laissa glisser le long du mur des vestiaires.
- Ils se rendront bien compte à un moment que nous sommes absent depuis un moment.
Je soupirai, ça va être long. Non pas que la présence de Livaï me dérange mais rester enfermé dans un vestiaire sans rien faire c'est ennuyant.
Son regard restait fixé sur moi ce qui me mis mal à l'aise. Puis, je pensai à ce qu'on avait fait avant, mes joues s'empourprèrent. Un sourire en coin se dessina sur son visage arrogant et sexy. Étant intimidé, je baissai mon regard sur mes jambes. Rien qu'avec ce sourire je pouvais deviner qu'il savait à quoi je pensais, de plus, il avait l'air satisfait de sa performance. Ou alors il souriait parce que j'ai oublié de me rhabiller.
Brutalement je cachai mon intimité ainsi que mon corps en me recroquevillant sur moi-même. Un délicat rire sortit de sa bouche. Il était à croquer. A cet instant je voulais déposer mes lèvres sur les siennes, je voulais ressentir sa langue jouant avec la mienne. Livaï le voyait très bien, il s'en mordait les lèvres. Ses yeux argentés se déposèrent sur mon corps dénudé, scrutant chaques parties.
L'atmosphère était redevenue bouillonnante mais elle redescendit assez vite lorsque qu'on frappa violemment à la porte.
- Eren ? Livaï ? Hurla une voix qui m'était familière à travers la porte. Vous êtes là ?
- Armin ! On est coincé dans les vestiaires ! Criais-je afin de me faire entendre.
Ce fut le silence qui me répondit.
- Tu devrais te rhabiller. Je dis ça, je dis rien .. Lança Livaï.
En quelques secondes j'étais presque habillé, il me manquait juste mon haut. J'avais beau fouiller partout mais je ne le trouvais pas. C'est là que ce fut le déclic. Je me redressai et me retournai doucement vers Livaï.
- Livaï .. ?
- Hm ? Son regard scrutait mon torse.
Je me rapprochai de lui à quatre pattes pour arriver à son oreille. Ma main se posa sur sa cuisse à l'encontre de son entre-jambe. Mes doigts firent des cercles lents et doux. Je voulais lui rappeler les mots qu'il m'avait dit lors de notre ébat.
- Si je te dis que j'ai très envie de toi .. Tu en penses quoi ?
Il déglutit sachant très bien où je voulais en venir.
- Passer mes doigts le long de ton corps ..
Je passai donc mes doigts le plus lentement sur son buste.
- L'explorer .. Le découvrir .. Le goûter ..
Ma langue lécha son lobe d'oreille en descendant dans son cou. Je sentis des frissons se dresser sur sa peau.
- D'avoir mon corps dans le tien ..
Ma main se posa délicatement sur son entre-jambe qui se dressait lentement.
Etant satisfais de ce que je voulais, je lui pris mon haut des mains.
- Merci pour ta participation, dis-je en l'enfilant.
Livaï n'en revenait pas de ce que je venais de faire. Il était sous le choc.
Je crois que j'y suis allé un peu trop loin. D'ailleurs, je ne sais même pas ce qu'il m'a pris de faire ça, ce n'est pas mon genre.
Des coups brutaux se firent entendre. Le sol tremblait et la porte fut défoncé. Armin et Mikasa passèrent leurs têtes à travers l'embrasure de la porte.
- Eren ! S'exclama Mikasa en me prenant dans ses bras. Livaï ? Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je te rappelle que je suis le capitaine de l'équipe, et puis c'est moi qui ai reparti les tâches.
- Elles sont très mal réparties.
- On s'en passe de tes commentaires.
**
Nous étions enfin sortis des vestiaires. D'ailleurs, Livaï et moi étions coincés dedans pendant 3 bonnes heures. Maintenant j'étais les dortoirs du lycée de Livaï, Armin était juste à côté de moi.
En parlant de lui, il me regardait avec des yeux mesquin attendant que je lui dévoile tout ce qui c'est passé dans les vestiaires.
- Arrêtes de me regarder comme ça ! Dis-je en lui tournant le dos.
Puis, je jettais un coup d'oeil vers lui : il me regardait toujours de la même manière.
- Bon .. d'accord. Mais je vais pas le répéter deux fois.
Armin poussa un hurlement de joie et s'installa pour écouter.
- Tout d'abord on devait nettoyer les vestiaires. Puis on s'est rendu comte qu'on était bloqué à l'intérieur. Évidemment on a essayait de défoncer la porte dans grand succès. Ne sachant pas quoi faire, j'ai proposé un action ou vérité et-
- Attends attends .. Vous l'avez fait ? Dit Armin en me coupant la parole.
- Fait quoi ?
- Bah .. Tu sais le " truc ", il imita les guillemets.
- Non je vois pas le "truc ".
Il soupira et voulut imiter le " truc ". Je compris bien assez vite ce que c'était.
- Wow, stop ! J'ai compris !
- Alors ? Tu l'as fait ?
- Attends donc que je termine mon histoire.
- Donc, je lui ai proposé un action ou vérité, il était pas contre. Plus on jouait, plus ce jeu était devenu " sensuelle ". Puis là on s'est embrassé.
Armin poussa un petit cri de joie en levant les bras en l'air comme une victoire.
- Mais, il m'annonça qu'il était déjà en couple. Et je ne te le cache pas que j'étais brisé. Puis, un peu plus tard, ses magnifiques lèvres se posèrent de nouveau sur les miennes, ce baiser était tellement fougueux. Et c'est là qu'on est allé plus loin, beaucoup plus loin. Et donc pour répondre à ta question, oui on l'a fait.
Il était tellement heureux qu'il en tomba du lit.
- Donc t'es plus puceau ! Hurla l'excité.
- Tais-toi, le hurle pas comme ça ! Dis-je en posant ma main sur sa bouche.
- Racontes moi tout en détails !
- Sérieusement ?
- Ouiiii !
- Bon, lorsque nous étions complètement nus, Livaï me posa la question fatale : " Est-ce que je suis près à faire ça ". Bien sûr j'ai dis oui, mais au fond de moi j'étais terrorisé à l'idée d'avoir mal. Au début ça l'était, et puis, il était tellement doux, il m'obligeait carrément à le regarder dans les yeux ! Je te le cache pas que c'était gênant. Et voilà !
Armin plissa les yeux sachant très bien que je lui cache quelque chose.
- Je sais que t'as " oublié " de me dire quelque chose ..
- Euh .. Non ..
- Si si.
Il se rapprochait de moi, son regard me faisait quand même peur.
- Je lui ai dis " je t'aime " dans un dernier orgasme ! Dis-je très rapidement.
Il poussa donc un autre hurlement de joie.
- Arrêtes ! On va se faire gueuler dessus !
Le silence était revenu. C'est à ce moment-là que j'entendis des pleurs et des pas courirent.
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