Chapitre 78
Millie vient de s'en aller, nous avons passé l'après-midi à discuter de tout et n'importe quoi, mon amie va un peu mieux. Je la ramène jusqu'à sa voiture, j'ai hâte de voir son bébé, je suis sûr qu'il sera magnifique. Le couple Bedfort n'est pas parfait dans la vie privée, mais ils vont bien ensembles. Le mariage n'a pas été validé pour rien, je ne fais pas n'importe quoi avec les personnes qui représentent la couronne.
Je retourne dans mon bureau pour le ranger puis je vais dans mes appartements, où je trouve ma compagne travaillant sur la table basse. Je retire rapidement mes chaussures et la rejoins, je la sens un peu distante quand je veux l'embrasser.
-Hé, qu'est-ce qu'il se passe ?
-C'était qui cette femme avec qui tu as passé l'après-midi à rire ?
-Oh, t'es jalouse ?
-Tu n'as fait que rire à chaque fois que je voulais te voir.
-Mon cœur, tu aurais pu nous prévenir de ta présence, je t'aurais présenté à une amie.
-Une amie ? T'avais l'air plus proche.
-Jessica, regarde-moi s'il te plaît.
Elle ne le fait pas, elle se contente de jouer avec son stylo, je soupire, je réussis à pousser la table et je me mets à sa hauteur.
-Tu te souviens de Millie de Bedfort ? Je t'en ai parlé avant qu'on commence notre relation intime.
-Je ne m'en souviens pas.
-C'était une femme avec qui je couchais avant de t'avoir dans ma vie. Elle est une amie de longue date, elle a aussi était une confidente et ça faisait un petit moment qu'on ne s'était pas vu tout les deux. Elle est simplement venue me voir pour m'annonce sa grossesse et pour qu'on puisse discuter comme avant. Il n'y a plus rien entre nous.
-Pourtant tu riais bien avec elle. Peut-être plus qu'avec moi.
-Tu es la seule personne à me faire rire avec un rien. Et Millie sait me faire rire parce qu'elle me connait depuis des années.
-Elle est plus proche de ton âge que moi.
-Jessica, elle est mariée et enceinte de son mari. En plus, mon cœur t'appartient jusqu'à ta mort. Je t'aime toi, personne d'autre.
-Mmm.
-Enfin, tu n'as pas à être jalouse. Il n'y a que toi dans ma vie, que toi que je veux comme reine.
Jessica hausse les épaules, je m'approche encore plus et pose mes mains sur les siennes.
-Tu n'as rien à craindre avec moi. Je ne te tromperais jamais. Quand nous avons été séparés, je pensais tellement à toi que je n'ai couché avec personne d'autre. Je n'ai que toi dans ma vie depuis notre première fois ensembles.
Cette fois-ci elle lève les yeux vers moi, ça me rassure.
-Tu n'as pas à être jalouse. Je n'aime que toi.
-Heureusement. Mais j'aurais aimé que tu me la présentes.
-Comme tu aurais pu entrer dans mon bureau pour que je te la présente.
-C'est ton amie.
-Et tu es ma compagne. T'es plus importante que tout le reste.
Je m'approche un peu plus, Jessica me laisse m'installer entre ses jambes. Je l'attire contre moi, je l'entends jeter son style sur la table et elle glisse ses doigts dans mes cheveux en s'installant sur mes cuisses.
-Je t'aime, mais je n'aime pas que tu restes ami avec des femmes avec qui tu as couché.
-Jessica, tu ne me priveras pas de voir des amies, des femmes. Je n'aime que toi, je n'ai clairement pas envie de coucher avec elles.
-Je sais, et je dois me raisonner. Gabriel, tu es mon premier et mon unique amour, je découvre encore beaucoup de choses.
-Moi aussi je découvre des choses. Tu es aussi mon premier amour, mais je ne te trahirais pas, c'est une promesse.
-Je te fais la même promesse, même si aucun autre homme ne m'attire.
Jessica vient m'embrasser, je souris et réponds à son baiser, la plaquant un peu plus contre moi. Il n'y a clairement qu'elle qui me donne envie aujourd'hui, elle n'a pas à être jalouse des femmes qui m'entourent au quotidien.
* * *
Je reviens d'une sortie avec Jessica, une sortie qui a été très intéressante, dans un hôpital, l'un des endroits où ma compagne veut réaliser son premier projet et je comprends pourquoi. Elle est à l'aise, mais ça, je n'en doutais pas une seule seconde. Je dois avouer que je l'ai un peu aidé, elle en avait besoin pour les premiers fonds. J'ai hâte de voir sa première soirée, qu'elle commence à organiser. Elle devrait avoir lieu avant mon départ, je serais donc présent, même si je me ferais discret, ce sera son moment.
Jessica rejoint son bureau, je fais la même chose, je suis un peu surpris par la présence de quelqu'un assit sur un des sièges. Je soupire en voyant qui c'est, ma journée était plutôt bonne jusque là.
-James, que faites-vous ici ? je demande retirant ma veste.
-Je devais vous voir.
-Je me demande bien pourquoi vous voulez me voir, dis-je en m'installant à mon bureau.
-Nous devons discuter de cette année et de la suite.
-Discuter de cette année ? J'ai des engagements, des voyages, comme toujours.
-Je le sais bien, mais je ne parle pas de vos engagements auprès du peuple.
-Vous parlez de Jessica ? Si vous vous attendez à une demande en mariage, je pense que vous pouvez attendre.
-Nous n'attendrons pas.
-James, vous commencez à sérieusement m'emmerder sur ce mariage.
-Pourtant vous avez soit disant trouvé l'amour de votre vie. Alors le mariage peut suivre.
-Ça ne veut pas dire que je veux épouser Jessica dans l'immédiat. Je le veux, mais nous sommes officiellement ensembles que depuis octobre.
-Et alors ? Vous voulez votre destitution ?
-Et vous, vous voulez la votre avec de nouvelles élections ? Non ? Alors lâchez-moi et dégagez d'ici. J'ai du travail, contrairement à d'autres.
-J'ai du travail aussi et je dois m'assurer la suite de la famille royale.
-Vous ne me forcerez pas à me marier et vous ne forcerez encore moins Jessica à faire un bébé. D'ailleurs, le jour où elle sera enceinte, interdiction de venir l'embêter et encore moins de venir à l'accouchement.
-Gabriel...
-Approchez-vous de ma compagne, et ça va mal se passer. Maintenant, dehors.
Je regarde le chef du gouvernement, il comprends qu'il ne doit pas rester plus longtemps s'il ne veut pas sauter. Il se lève et s'en va, je secoue la tête puis me remets au travail. J'échange beaucoup avec Anton et l'assistante de Jessica, j'aimerais bien qu'elle vienne sur un de mes voyages cette année. Et j'aimerais réserver des vacances assez tôt pour qu'on puisse s'évader pendant quelques jours, d'où le fait que j'essaie d'avoir dix jours tranquille pour cette année, en dehors des congés habituels en août et en décembre. Je réussis à négocier quelques jours en septembre, ce sera parfait. Il faudra trouver une bonne destination, je laisserais le choix à Jessica, ce sera ses premières vacances ailleurs, je ne veux pas m'imposer. Et ayant déjà fait le tour du monde quelques fois, je pourrais être de bons conseils pour ces premières vacances.
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