Chapitre 68

La soirée passe doucement, notre repas a été servi dans le jardin, Gabriel ne voulait pas spécialement bouger d'ici, ni ma mère. J'ai enfin pu me joindre aux discussions cette fois-ci, ça fait du bien de ne pas se sentir délaissé par mon amoureux et par ma mère. Les deux ont bien échangés, Gabriel a fait ses preuves même si ma mère reste très douteuse. Et je dois avouer que maintenant que l'ambiance est plus légère, je rigole en voyant les deux échanger sur des choses de leur génération, puisqu'ils n'ont jamais que deux ans d'écart.

Nous passons une excellente soirée à bien discuter, bien rire, bien manger aussi, puis nous commençons à bouger pour visiter le jardin de nuit. Tout est calme ici, c'est très agréable de passer un moment tous les trois. Je regarde les plantes et les fleurs présentes ici, écoutant d'une oreille les conversations, jusqu'à ce que nous sortions d'ici. Nous retournons tranquillement jusqu'à nos appartements, nous nous arrêtons devant notre porte quand nous y arrivons.

-Bien, je vais rentrer. C'était un plaisir d'être ici.

-J'étais très heureuse de te revoir maman. Demain tu reviens ?

-Si j'ai le droit.

Nous nous tournons vers Gabriel, qui sourit.

-Mary, vous avez le droit de revenir et même plus. Est-ce que vous pouvez venir avec moi ?

-Où comptez-vous m'emmener ?

-Quelque part.

Gabriel commence à marcher dans le couloir, ma mère me regarde en fronçant les sourcils puis le suit vers une porte un peu plus loin. Je les rejoins, Gabriel ouvre la porte, je ne suis pas surprise de voir une autre chambre, mais je suis surprise de voir des affaires sur le lit.

-Si ça vous dit, vous pouvez même rester ici. Votre fille et votre médecin sont ici, alors vous avez le droit de rester.

-Vous me proposez de rester chez vous quelques temps ?

-Aussi longtemps que vous le désirez. Cet endroit est le vôtre si vous voulez.

-Vous êtes mignon Gabriel. Je veux bien rester au moins pour ce soir, même si la maison n'est pas loin.

-Super ! On vous laisse vous installer. Si vous avez besoin de la moindre chose, n'hésitez pas à venir nous trouver.

-Merci beaucoup. Je vais m'installer, on se voit demain matin, même si je ne sais pas où toquer.

Gabriel pointe la porte du salon, ma mère hoche la tête.

-Allez, je vous laisse les amoureux. Jessica, si tu as le moindre problème, tu viens me voir tout de suite. Gabriel, vous faites le moindre mal à ma fille...

-Ce sera la dernière chose que je ferais sur cette planète, je sais. Les mises en garde ont été comprises.

-Tant mieux. Passez une bonne nuit.

-Bonne nuit Mary.

Gabriel s'en va sans trop attendre, allant m'attendre devant la porte de la chambre alors que je prends ma mère dans mes bras. Nous nous faisons un long câlin qui fait énormément de bien encore une fois.

-Sache que je suis très heureuse d'avoir passé du temps avec vous deux, dit-elle en me lâchant. C'était un moment très agréable et Gabriel a effectivement l'air d'être un chouette type.

-Il l'est. Merci de valider mon couple.

-C'est normal, il te rends heureuse et lumineuse. Ça change de la tête que tu as eu pendant des semaines.

-Merci maman, c'est très sympa de me rappeler cette période...

-Ce n'était pas pour te blesser chérie, c'était une constatation. Mais j'aime te voir avec ces yeux brillants.

Je lâche un petit sourire timide, ma mère passe une main sur ma joue puis elle me lâche.

-Allez, bonne nuit ma chérie. A demain.

-A demain maman. Je t'aime.

-Je t'aime aussi.

Elle vient me faire un rapide bisou sur la joue, puis elle entre dans sa chambre. Je rejoins Gabriel une fois la porte close, il passe un bras autour de moi et nous entrons dans notre chambre à notre tour. Je me dirige vers le lit après avoir retiré mes chaussures et m'installe dessus, ça fait du bien de s'allonger ! J'entends Gabriel rire alors que je m'allonge sur le ventre, téléphone en main, je le sens venir s'asseoir à côté de moi et glisser une main sur ma jambe, la remontant doucement jusqu'à ma cuisse. Il se penche pour embrasser mon épaule à moitié dénudée, je rigole un peu alors que je me connecte aux réseaux sociaux pour voir les réactions du peuple sur cette première journée.

-Gabriel, t'es sérieux ?

-Quoi ?

-De m'embrasser et de me taquiner la cuisse.

-Je suis sérieux. Ça ne te plait pas ?

-Tu sais que ça me plait, mais j'ai envie de regarder les réseaux.

Gabriel bouge et vient s'allonger à côté de moi, regardant mon téléphone.

-Regardons ça alors. Après je m'occuperais de toi à la douche.

-C'est une promesse ? je demande en le regardant.

-Evidemment.

-J'adore ça.

Je souris et l'embrasse, je réussis à me séparer de lui puis je regarde les réseaux, beaucoup de photos et de vidéos ont été diffusées, dont les images de ma petite danse quand Cupidon a gagné. Je jette un œil aux réponses, les gens me trouvent amusante à danser comme ça, ils me trouvent même rafraichissante. Ces réactions me font plaisir, visiblement je plais comme je suis.

-Les réactions sont excellentes. Est-ce que ça te rassure ? demande Gabriel après un long moment à regarder les réseaux.

-Je suis totalement rassurée. J'attends quand même de voir s'ils ne seront pas déçus de moi quand on parlera d'événements plus sérieux, mais c'est un bon début.

-Je savais que tu saurais séduire le peuple.

-Comme je t'ai séduite ?

-Exact.

Gabriel vient m'embrasser, cette fois-ci je peu profiter d'un moment avec lui mais je le coupe rapidement.

-Mon amour, j'ai quand même une question ?

-Je t'écoute.

-Pourquoi as-tu proposé à ma mère de rester ici ? L'inviter c'est une chose, la laisser rester s'en est une autre.

-Je lui ai proposé de rester simplement parce que je sais que tu aimes ta mère plus que tout au monde et que ça te ferais plaisir qu'elle soit au palais. Elle peut y vivre, ça ne me pose pas problème.

-Et les employés ?

-Les employés devront la traiter comme une résidente du palais. Et quelque chose me dit qu'elle saura se faire respecter, comme sa fille.

-Telle mère telle fille, n'est-ce pas ?

-C'est vrai. Tu lui ressembles beaucoup.

-J'espère.

-Mais là, ce n'est pas à elle que j'ai envie de penser. J'ai envie de profiter de ma reine.

Gabriel me retourne et me saute dessus sans que je n'ai le temps de dire ouf, ce qui me fait éclater de rire. Je réussis quand même à le coucher à mon tour, mon compagnon ne lutte pas alors que j'ouvre sa chemise. Je m'occupe de nos vêtements puis je me glisse doucement sur le sexe de Gabriel après quelques préliminaires pas désagréables. Ce moment est parfait pour terminer la soirée, d'autant plus qu'il s'éternise sous la douche, on a tout les deux une grande forme ce soir !

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