Chapitre 3

Gabriel.

-Mesdames, je vous remercie pour l'accueille que vous m'avez fait. Je vais voir ce que je peux faire pour que vous ayez plus de fonds avec mes équipes, vous faites du bon travail et vous méritez d'avoir plus d'aides financières.

-Merci Votre Majesté, réponds la responsable du centre. Votre présence ici était déjà très généreuse.

-Je ne fais que mon travail. Je reste en contact avec vous, je vous tiens au courant des idées que je peux avoir pour vous aider.

Je serre les mains de la responsable et ces deux employés, elles me remercient toutes pour être passé, et je m'en vais avec mon assistant. Je passe saluer les personnes présentent ici, j'ai quelques réclamations mais je ne peux malheureusement pas tout gérer. Je sais juste que je vais parler de quelques sujets que j'entends à mon premier ministre, surtout que l'économie est un peu tremblotante en ce moment. Il faut que lui et son ministre de l'économie s'occupe de ça, je n'aimerais pas une crise comme il y a 15 ans, hors de question. J'ai sacrifié beaucoup de choses, j'ai coupé les vivres à pas mal de personnes de ma famille, ce qui a été un vrai scandale, mais mon pays a su se relever après un gros travail venant de tous.

Après avoir salué une partie des personnes présentent, je monte dans ma voiture et nous partons d'ici. Je prends mon téléphone et consulte un peu les médias, la sortie s'est bien passée, j'espère qu'ils parleront de l'association que je viens de visiter, c'est le genre que je soutiens régulièrement.

-C'est moi ou certaines femmes étaient prêtes à te demander en mariage ?

Je me tourne vers Anton en l'entendant poser cette question, elle me fait un peu sourire.

-Que veux-tu, mon charme fonctionne.

-Et elles savent aussi que t'es encore célibataire. D'ailleurs je pense que le parlement ne va pas tarder à t'embêter sur cette question.

-Ils connaissent déjà ma réponse. Ce n'est pas ma priorité de me marier.

-Pourtant il le faudra bientôt. T'as quarante ans, il serait temps de penser à l'avenir.

-L'avenir j'y pense pour le peuple déjà, c'est pas mal, non ?

-Et tu vois ton cousin reprendre le trône après tout le travail que tu as accompli ?

-Ce gamin de vingt-cinq ans qui tête encore sa mère ? Je vais tout faire pour le dégager de la lignée, mais ses parents m'emmerde. J'aimerais bien voir Betty prendre ma place.

-Betty ? Elle n'est pas faite pour le rôle.

-Oh que si, elle l'est. Regarde tout ce qu'elle fait, la couronne lui ira à merveille, surtout après moi.

-Ou alors, tu pourrais te trouver une femme, faire des enfants et les éduquer comme il faut pour qu'ils prennent ta place. Du moins pour que ton fils puisse prendre la relève quand tu ne seras plus là ou plus en capacité de régner.

-Pourquoi le ''du moins mon fils'' ? Anton, tu sais que je ne suis pas ce genre de personnes. Si j'ai une fille en premier, elle deviendra ma princesse héritière et je m'en tape de ce que les gens diront. Je ne fais pas de différence avec le sexe.

-Je sais bien. Ça ferait juste un tôlé.

-Et je m'en fous. Sinon, pour l'association, il faut trouver quelque chose à faire, quelque chose qui rapporterait de l'argent.

-Une soirée de gala ?

-Trop cher.

-Un après-midi vente aux enchères dans les jardins du palais ?

Je réfléchis à l'idée, nous avons déjà fait ça par le passé et ça c'était très bien passé, mais c'est ce qu'on fait tout le temps.

-Non, ce sera la millième fois en trois ans. Quelque chose de plus originale.

-Je vais y réfléchir pour te proposer une bonne idée.

-Demande aussi à l'équipe s'ils ont des choses sympa à proposer. J'aimerais proposer quelque chose à Lydie avant la fin de la semaine.

-A vos ordres chef.

Je souris puis me concentre une nouvelle fois sur mon téléphone, le nom de l'association est déjà sortie, des gens devraient faire des dons par eux-mêmes, comme à chaque fois. Je ferais un chèque en rentrant, ces femmes le mérite.

Nous arrivons rapidement au palais, je descends de la voiture quand elle est ouverte et entre dans le palais, je vois tout de suite l'agitation qu'il y règne. Demain nous accueillons quelqu'un d'important, un président, alors il faut que tout soit propre et parfaitement en ordre. Au quotidien je me fiche de l'état de mon palais, tant que mes quartiers et mon bureau sont propres, mais quand j'accueille, je demande à ce que tout soit bien net, même des endroits dont les invités se fichent.

Je range mon téléphone et regarde les gens s'afférer à leurs tâches, je vois tout de suite Joe, celui qui s'occupe de l'entretien du palais et des employés de ménage. Il est là depuis trente ans cinq ans, il m'a connue enfant, j'avais cinq ans quand il est arrivé. Nous sommes amis, il s'est toujours bien occupé de moi et du palais. Et c'est avec lui que j'ai fumé ma première cigarette et bu mon premier verre d'alcool, à seize ans.

-Joe, bonjour, dis-je en allant chez lui, ravalant mes souvenirs d'adolescence.

-Bonjour monsieur, déjà de retour de votre visite ?

-J'y suis quand même resté une bonne heure et demi. Tout est prêt pour demain ?

-Presque. Le personnel de ménage se démènent pour tout nettoyer, tout sera propre et prêt pour demain.

-Parfait. Je savais que je pouvais compter sur vous.

-Comme toujours.

Je souris puis je monte les escaliers pour rejoindre mes appartements, regardant au passage mes employés. Tous sont bien occupés, affairé à leurs tâches, je suis assez content de l'équipe que j'ai. En passant devant un salon d'apparat, je vois qu'il y a une personne dedans, je jette un œil, la personne est très concentrée sur son travail. Je vois son visage de profil, la jeune femme ne remarque pas que je la regarde. Elle est nouvelle, je ne l'ai jamais vue avant. Son profil, je l'aurais retenu. Cheveux tressés et attachés en chignon, pas de maquillage, je le vois toujours même de loin, son corps est bien formé, comme j'aime.

Son téléphone de service me sort de mes pensées, je secoue un peu la tête et je vais dans mon bureau, je dois travailler. Je m'installe sur mon siège, allume mon ordinateur et regarde mon planning, j'ai encore un dîner prévu à l'extérieur avec les représentants de la chambre des lords ou bien le dîner le plus barbant de l'année. J'aurais préféré rester ici, à boire un bon verre et appeler Millie pour une bonne soirée. Mais je dois bien respecter mon rôle, le peuple compte sur moi et mon sérieux.

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