Part 146
Une semaine entière s'est déroulé depuis l'agression et je n'ai toujours pas digérer ce qui s'est passé. J'ai tellement de mal à croire que mon oncle, le frère de sang de mon père soit derrière tout ça. Mais comment c'est possible ? Pourquoi être jaloux de son frère au point de vouloir le tuer ? Il faut vraiment être un monstre pour faire des choses pareilles. Mais je vous jure, je ne vais jamais le leur pardonner, à tous. Ce qu'ils ont fait à mon père, à moi, à ma famille, ils vont payer pour ça.
Je sais que le bon Dieu ne veut pas qu'on rende le mal par le mal, mais dans mon cas c'est quasiment impossible de leur pardonner ce qu'ils ont fait. Je me souviens encore le la gifle que j'ai reçu, puis des insultes. Je me souviens de comment ils ont sorties leurs armes et les ont pointé devant mes petits cousins qui eux étaient effrayer. Je me souviens des larmes dans les yeux de ma grand-mère quand on lui a dit ce que son fils à fait à son frère. Je me souviens de la manière dont, sans hésiter, l'un d'entre eux à pointer son couteau vers ma grand-mère et l'a enfoncé dans ma peau quand j'ai voulu l'aider. Je me souviens de chaque moindre détails, je crois même que jamais je n'oublierais ça. C'est des choses qui nous marquent à vie.
Physiquement, je me sens mieux. Je n'ai plus mal à la poitrine, mon bras ne me fait plus souffrir non plus. C'est juste psychologiquement que je ne vais pas bien. J'ai du mal à dormir toute seule, alors depuis mon retour ici, je dors avec ma mère. Mais Kanye il est rentré avant-hier de Londres, alors j'ai essayer de dormir toute seule mais en plein milieu de la nuit j'ai encore fais ce cauchemars, le même que tous les soirs, je me revois terrifiée face à eux, je me revois en train de pleurer, je me revois avoir cette énorme douleur dans la poitrine qui m'empêchait de respirer convenablement. Je revis entièrement cette scène, puis je me réveille en sueur, soulagée qu'ils ne soient plus là.
Si Trey n'était pas arrivé je ne sais pas ce qui se serait passer. Heureusement qu'il était la, heureusement que je ne lui avais pas dis que je dormais chez ma grand-mère et qu'il est venu a sa sortie de club vérifier que j'étais bien ici. C'est lui qui en voyant les fenêtres cassé a appelé la police. C'est mon héros.
Je suis allonger sur le lit à regarder mon ordinateur. La presse à scandal n'arrête pas de parler de cette histoire. Ça me stress encore plus, même si je suis soulagée de savoir que ces hommes, et Louis, sont derrière les barreaux. Ça me soulage certes, mais ça n'enlève pas ce que je ressens.
Je sors de mes pensées par la sonnerie de mon téléphone. C'est un appel de Jack. Il sait ce qui s'est passé parce que l'histoire fait la une des sites internet. Il m'appelle tous les jours pour savoir comment je vais. Il me manque, mais on se revoit dans quelques jours.
Je décroche donc.
- hey...
- tu vas bien babe ?
- je me sens bien.
- tant mieux. Tu as encore mal ?
- non...je me sens mieux.
- je suis soulagée. Tu as pris tous tes médicaments ? Et tu as pu dormir toute seule ?
- j'ai essayé mais cette nuit encore c'était pareille. J'ai hurler, et ma mère a finit par passer le reste de la nuit avec moi dans mon lit. Je m'en veux tellement de lui faire vivre tout ça.
- c'est pas ta faute.
- je sais, mais...voila.
- hum tu vas faire quoi aujourd'hui ?
- je vais voir le médecin...et parler au psy.
- ah oui c'est vrai que tu m'en a parler. Pas trop stresser ?
- je ne sais pas. Je n'ai pas tellement envie d'en parler tu sais.
- je comprend, mais c'est pour t'aider ma belle. C'est le seul qui peut t'aider à vaincre ta peur.
J'ai soupiré.
- je ne crois pas. Si je n'arrive pas à me confier à ma famille, qu'est-ce qui te dis que je vais réussir à le faire avec un inconnu.
- je ne suis pas de ta famille mais tu te confie à moi.
- bébé, c'est pas pareil ça.
- tout ce que j'essaye de te dire c'est qu'il faut que tu lui parle. C'est important.
- tu as raison, je vais essayer.
J'ai entendu une autre voix derrière lui. C'était une voix de fille, enfin je pense. Elle lui disait "alors tu viens Jack?". Je suis sure que c'était une voix de fille.
- qu'est-ce que c'était ?
- quoi ?
- une voix, derrière toi.
- ah, c'est Monika, une amie.
Ça m'a fait bizarre de l'entendre dire ça.
- je vais te laisser, tu as l'air occupé.
- non bébé...
J'ai raccroché. Je ne suis pas en colère, je suis juste...je sais pas. Il me dit ça tranquillement, il est avec Monica, une amie. C'est claire que ça ne va pas m'aider de savoir que Jack, est en vacance, et passe du temps avec une amie. Toutes les filles en couple je suis sure que vous savez ce que c'est, ce petit sentiment de jalousie.
Après il a rappeler, mais j'ai pas répondu, je vais lui dire que ma batterie était faible, où je vais inventer un truc. Après je suis allée sur Instagram et j'ai vu qu'il avait posté hier une photo de lui et de cette fille, la fameuse Monika. En plus il avait la main autour de son cou, je déteste ça.
Je range mon téléphone quand la porte de ma chambre s'ouvre. Il y a ma mère, et ma tante Ciara. Je suis contente de la voir.
Ciara : hey....ma belle.
Moi : coucou.
Elle se pose à côté de moi, maman elle me tend mon petit déjeuner que je mange doucement. Les points de suture me font un peu mal quand je bouge beaucoup le ventre, raison pour laquelle je fais attention.
Ciara : tu te sens mieux aujourd'hui ?
Moi : déjà je n'ai plus besoin d'avoir ma perfusion, c'est déjà ça.
J'étais hospitalisée à domicile depuis que je suis rentrée de Chicago. Ma mère m'avait ramener après que je l'ai supplier, et par là suites elle n'avait pas voulu que je reparte à l'hôpital alors ils avait fait venir une équipe médicale à la maison.
Ciara : ta mère m'a dit que tu arrivais à bouger les doigts, c'est super.
Moi : oui.
Le pire c'est d'avoir le plâtre au bras je pense. Parce que j'ai le bras qui me gratte et je ne peux pas le gratter. En fait, quand ils m'ont...quand ils m'ont poignarder, je suis tomber sur mon bras, et un des os s'est légèrement déboîté.
Ciara : je suis si heureuse de voir que tu vas bien. Quand j'ai su ça j'étais au Nigeria, je n'ai pas pu être la plus tôt.
Moi : c'est gentil d'être passé.
Ciara : je suis ta marraine, c'est tout à fait normal.
Elle m'a souris en me caressant le bras.
Ciara : Je suis un peu comme ta deuxième maman, et regarde, je t'ai même apporter des fleurs et si je ne me trompe pas, ce sont tes préférées.
Moi : c'est gentille.
Maman : après ton petit déjeuner, tu veux que je t'aide pour te préparer ? Roberta m'a dit que tu as pris un bain hier soir...alors ça devrait aller pour aujourd'hui.
Moi : est-ce que je suis vraiment obliger d'y aller maman ?
Maman : j'ai demandé à ce qu'on ait un médecin à domicile mais pour ces examens, ils ont besoin de toi à l'hôpital, parce que la bas ils ont tout le matériel et c'est mieux.
Moi : mais j'ai pas envie de sortir.
Maman : je sais, mais c'est important. On ne mettra pas longtemps, je te promet. D'accord ? Juste le temps de tes examens et de changer ton pansement.
De toute façon j'ai pas le choix.
Moi : ok.
Maman elle est aller dans mon dressing pour me prendre un jogging.
Ciara : tu fais un peu le bébé là mdr.
Moi : je m'en veux de la faire stresser comme ça, surtout qu'elle est débordé avec les petits et son boulot. Mais je te jure que je ne fais pas exprès.
Ciara : hey, t'inquiète je le sais ma belle, je plaisantais.
Elle m'a souris avant de me caresser les cheveux,
Ciara : j'ai pris des tas de photos, j'aurais tellement voulu que tu sois là pour voir tous ces enfants et leur joie de vivre malgré tous les problèmes qu'ils ont dans leurs pays. Mais la prochaine fois, on y va ensemble.
Elle est bien gentille de me raconter sa petite escapade en Afrique pour aider les enfants dans le besoin, mais j'ai pas la tête à ça.
Moi : est-ce que maman t'as dis ?
Elle a froncé les sourcils.
Ciara : me dire quoi ?
Moi : que ces hommes, ceux qui ont fait ça, c'est aussi eux qui ont tué mon père.
Ciara : elle n'a pas eu besoin de me le dire, je l'ait appris aux infos.
Moi : mon propre oncle a fait ça, tu imagines ?
Ciara : Louis est derrière tout ça ? Je l'ignorais.
Moi : Je lui faisais confiance, mon père lui faisait confiance et lui....
Ciara : hey, pleure pas KayKay....oh ma belle.
Non mais ça m'énerve tellement. C'est affreux, odieux. Mon père, par son propre frère. Ouah.
Maman est revenu et a posé mon jogging sur mon lit.
Maman : qu'est-ce qui se passe ?
Ciara : rien, ne t'en fais pas.
Maman : tu as mal quelque part ? Pourquoi est-ce que tu pleure ?
De ma main valide j'ai essuyer les larmes sur mon visage. Je veux pas le stresser davantage donc je me ressaisie.
Moi : non, je me sens bien. C'était juste...je venais de bailler.
Elle sait que je mens de toute manière, mais elle fais genre et ne me pose pas d'autres questions ce qui par la même occasion m'arrange.
Je finis mon petit déjeuner, puis elle m'aide à me préparer pour mon rendez vous chez le médecin. Tata Ciara va venir avec nous, ça ne me dérange pas, j'aime bien l'avoir près de moi.
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