Part 122
C'était horrible. J'avais l'impression d'être coincer dans une pièce toute sombre et de ne pouvoir parler à personne. Pourtant, je pouvais entendre, mais je n'arrivais Nina bouger, ni à parler, c'était un véritable enfer.
Quand j'ai ouvert les yeux, il y avait des gens autour de moi et c'était flou. En plus j'ai vraiment mal à la tête, et j'ai une douleur aiguë intense dans la poitrine. J'appuie lentement mes yeux et je soupire.
Je vois mon frère, ma mère, ma tante Kendall, ma grand-mère et mes deux oncles paternels Dave et Louis. Je ne comprend pas ce qui s'est passer, et cette douleur dans ma tête m'empêche d'essayer de me souvenir.
Mon frère me prend la main, ma mère se rapproche de moi. Je regarde autour de moi, je ne reconnais pas cet endroit alors je commence à paniquer. Tout le monde me regarde comme si j'étais un extra terrestre. La seule chose dont je me souvienne, c'est d'avoir parler à mon père...et il m'a dit de courir parce que des gens avaient besoin de moi de l'autre côté du mur. Il m'a dit que je devais venir et demander pardon à ma mère. Je crois que c'était un rêve, je ne sais pas. Tout ça est trop étrange.
Moi : ma...maman...
Elle s'est approcher de moi, elle avait les yeux humides. Elle a une tête bizarre aussi, elle est pâle, elle a les yeux rouges et elle n'est pas maquiller. Ça ne lui ressemble pas de se négliger autant en plus, alors je m'inquiète.
Maman : chérie...chérie je suis là.
Moi : qu'est-ce que je fais là ? Maman j'ai mal.
Maman : ou est-ce que tu as mal mon cœur ?
Moi : au cœur...j'ai mal au cœur.
Maman : calme toi ma puce. Kendall, appelle le médecin tout de suite.
J'ai levé la main, ma mère a pris la mienne et m'a caresser les cheveux.
Mamie : ma puce, heureusement tu es réveiller.
Trey : on a eu tellement peur.
J'arrêtais pas de fermer les yeux et de plisser le front parce que j'avais vraiment mal. Limite j'ai cru que mon cœur il allait sortir de ma poitrine, mais vraiment.
Moi : maman...aïe aide moi...ça fait mal.
Maman : calme toi chérie, essaye de te calmer.
Mamie : arrête de lui mentir, pousse toi de la.
Maman : vous allez me lâcher oui ? C'est ma fille, pas la votre.
Louis : tu lui parle autrement à ma mère.
Trey : mais vous ne pouvez pas la fermer ? Kaylee a besoin de calme.
J'ai commencer à voir flou, et je serrais la main de ma mère en tremblant. Elle a commencer à paniquer et la porte s'est ouverte. J'avais des spasmes dans les jambes et sur les bras aussi. Je respirait fort, c'était comme si je manquais d'air.
J'ai entendu le médecin demander a tout le monde de s'écarter de moi, puis il m'a demander de respirer calmement. Mais j'avais vraiment beaucoup de mal à l'entendre, et à respirer aussi. Je sentais ma poitrine se lever et se baisser, je sentais des larmes sur mon visage, je sentais des tas de choses étranges, mais surtout une énorme douleur, puis plus rien.
Je me suis réveillée dans le même lit que tout à l'heure, à la seule différence que je n'avais plus mal et que je me souvenais de tout. Je sais pourquoi je suis la, ma mère à découvert, Jack aussi, j'étais dans la merde, j'ai eu mal et je me suis évanouie.
Il n y a plus autant de monde dans la chambre comme tout à l'heure. Une infirmière rentre dans la pièce et vérifie ma perfusion.
Elle : ah, tu es réveillée.
Moi : qu'est-ce qui s'est passer ?
Elle : tu as faillit faire une crise cardiaque, mais tout va bien maintenant.
Moi : et ma famille ? Ou est ma famille ?
Elle : calme toi, tout vas bien. Le médecin à demander à ce qu'il sorte pour que tu puisse te reposer. Il t'as fais un massage cardiaque et t'as donner un tranquillisant. J'espère que tu n'as pas mal.
J'ai secoué la tête.
Moi : depuis quand je suis là ?
Elle : une quinzaine de jours à peu près, tu étais dans le coma.
Quoi ? Je suis restée ici pendant quinze jours ?
Moi : mais pourquoi je ne me souviens de rien...
Elle : tu étais dans le coma, c'est normal. Mais tu vas mieux à présent alors ne t'inquiète pas.
J'essaye de me redresser, alors elle m'aide.
Elle : maintenant que tu es réveiller, je vais dire à ta famille qu'ils peuvent revenir.
Moi : non...
Elle : tu ne veux pas beaucoup de monde c'est ça ?
Je me suis souvenue qu'il y avait ma grand-mère et mes oncles. Et je les ai aussi entendu crier sur ma mère tout à l'heure. Ils sont si dure avec elle parfois, je préfère éviter qu'il soit tous là ensemble.
Moi : je suis fatiguée.
Elle : je comprend, si tu veux tu peux te reposer encore mais...ta mère aimerais tellement te voir, elle demande toutes les cinq secondes des nouvelles, elle est vraiment inquiète tu sais. Et elle est enceinte aussi...
Moi : je veux voir ma mère, vous pouvez lui dire de venir...seule ?
Elle : ça va être difficile mais je vais le faire. Est-ce que tu as besoin de quelque chose ?
J'ai encore secoué la tête.
Elle : bien, je vais rapporter ton repas, et ta mère.
Elle m'a sourit avant de fermer la porte en sortant. J'ai fermer les yeux avant de les réouvrir. J'ai entendu du bruit, puis maman est entrer dans la pièce. Elle a vraiment l'air mal, je déteste ça. Elle se pose à côté de moi.
Maman : comment tu te sens ?
Moi : je suis fatiguée...mais je vais bien.
Maman : chérie...j'ai eu tellement peur de te perdre.
Moi : je suis désolé maman, j'aurais jamais du faire tout ça, j'ai été idiote, je regrette tellement, je te jure.
Maman : calme toi, je sais que tu regrette.
Moi : je sais que tu es en colère contre moi et c'est normal...d'ailleurs si tu veux me mettre une autre gifle tu as le droit, parce...que j'ai vraiment pas été sérieuse avec mes conneries.
Maman : je ne vais pas te gifler, et je suis désolé de l'avoir fais mais j'étais tellement en colère. Je ne comprend pas comment ça a pu arriver, je ne sais pas où j'ai échouer...tu aurais dû me parler pour me dire ce qui n'allais pas. Je suis ta mère Kaylee, tu dois me dire quand il y a quelque chose.
Maman a raison, elle a toujours raison. Moi je suis jure trop...bornée des fois. J'ai voulu m'isoler et maintenant j'en paye le prix correctement.
Moi : ne pleure pas...s'il te plait ne pleure pas à cause de moi. Je sais que je t'ai déçu maman, et je te demande pardon.
Maman : non, tu ne m'as pas déçu.
Moi : mais tu as dis que je t'avais déçu.
Maman : j'étais en colère, je ne le pensais pas. Chérie...jamais tu ne me décevra. Et ta grand-mère à raison, tout est de ma faute. Je n'ai pas été une bonne mère en te forçant à vivre cette vie la. Tu avais le droit de vivre une vie normale, et je t'ai imposé la mienne. Alors si c'est arriver c'est à cause de moi..
Moi : non...non dis pas ça.
Maman : pardonne moi.
Moi : toi pardonne moi maman. Tu sais, je t'ai entendu chaque jours quand tu es venue. Je t'entendais me parler mais je n'arrivais pas te répondre.
Je me suis rappeler de papa dans mon rêve qui voulait que je demande pardon à maman, qui disait qu'il regrettait tout le mal qu'il lui avait fait subir, et tout le mal qu'il avait fait à notre famille. Il disait que c'était de sa faute si ils s'étaient séparer et pas de la faute de maman comme je le croyais au départ. Et c'est là que j'ai réaliser ce que c'était. C'est là que j'ai compris le mal qu'il avait fait à maman, et ce qu'elle n'a jamais voulu me dire. Elle en parlait tout à l'heure avec ma grand-mère, et j'ai du mal à croire ça.
Moi : est...est-ce que papa te battait maman ? C'est pour ça que tu l'as quitté ? Parce qu'il te faisais du mal ?
Ses yeux se sont à nouveau rempli de larmes. Elle m'a longuement fixer sans rien dire.
Moi : je t'ai entendu tout à l'heure, tu te disputais avec eux...et tu as dis qu'il te battait.
Maman : ton père était un excellent père pour toi, c'est la seule chose que tu dois retenir. Ce qui s'est passer entre lui et moi ne dois pas changer l'image que tu avais de ton père, d'accord ?
Moi : pourquoi tu ne me l'as jamais dis ?
Maman : parce que tu n'avais pas besoin de savoir.
Moi : il n'avait pas le droit.
Maman : c'est du passé.
Moi : tu vas me trouver folle, mais papa est désolé. Je ne sais pas si c'était un rêve, ou s'il était vraiment la, mais il m'a demander de te demander pardon pour lui...
Maman : je lui ai pardonné, parce que malgré tous, il m'a offert la plus belle chose qui soit, toi.
J'ai tendu les bras et elle m'a fait un câlin. Ça m'avait manquer, je regrette tout, je regrette d'avoir fais la rebelle et tout le reste, je ne recommencerais plus jamais, promis.
Moi : pardon.
Elle a essuyé mes larmes avant de me faire un joli petit bisou sur mes lèvres qui à force étaient devenus toute sèche.
Maman : tu es pardonné, mais tu es toujours puni.
Ça m'a fait sourire, je sais pas pourquoi. Mais là c'est décidé, je vais devenir une nouvelle personne, je vais être comme avant. J'ai tellement fais de conneries, abusé.
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