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Valkyria : amie ou ennemie de Killik ? À votre avis...

J'avais déjà quitté Iris depuis des jours. Je voyageais sur Danzo, mon nouveau compagnon depuis la mort de Milla. J'étais passé par bien des endroits en chemin. Et s'il existait sur Death Phantom, quatre grands royaumes. Ce n’était pas tout. En effet, il existait une terre en particulier. Un royaume inconnu pour la plupart des gens, mais qui pour moi, n’avait pas de secret.

Vah’Nalla : le royaume des Alèthéias. Protégé par Yutis, l'esprit de la foudre. Elle n'avait aucun lien avec les autres esprits de Death Phantom. Pour y aller, kl fallait s'aventurer après les montagnes enneigées de Nibelheim. Mais ce lieu était tenue secret et très peu savent son existence.

Évidemment, ce royaume n’était affiché sur aucune carte. Une fois les montagnes traversées, je devrais avisé par moi-même. Même si Aïra venait née Vah’Nalla, je n'y avais pas remis les pieds depuis sa mort.

Je devais trouver un moyen de parler à Aïra sans passer par Kairi. Il était le seul vers qui je pouvais me retourner.

Je continuais ma route à travers les montagnes, sans jamais me perdre. Puis, je passai finalement la frontière de Nibelheim pour entrer en zone inconnu. Je me retrouvais dans une forêt particulièrement danse, bien différente de celle d'Iris. Et la neige de Nibelheim s’arrêta dès l'instant où j'y pénétrais avec Danzo. Les troncs d'arbres étaient épais, remplis de feuilles. Une forêt très massive et pleine d'animaux qu'on ne voyait pas partout. Il y avait une forte odeur la nature. Les terres de Vah’Nalla étaient inexplorées des inconnus. Je devais faire parti des seules personnes à connaître l’existence de ce royaume.
Néanmoins, le soleil se coucha et l'heure de s’arrêter arriva.

—Bon, on va monter le camp ici pour ce soir.

Grâce à la magie, je fis apparaître un feu. Danzo s'était couché derrière moi pour servir de support à mon dos. J'étais installé devant le feu, à observer les flammes danser. La nuit était bien tombée et le froid s’était levé. Puis, je fixai mes paumes de mains en pensant à Kairi.
Mais je ne devais pas perdre de vue mon objectif actuel. Penser à Kairi n’était pas la solution au problème, mais un frein. Aux côtés de Lisla et Kôtaro, il était entre de bonnes mains.

Arrête toi un instant Killik. Kairi t'a oublié. C’est fini, tout est fini. Pensais-je amèrement dans ma tête. Je levai la tête vers les étoiles en pensant au reflet de Kairi un court instant. Et sans m'en rendre compte, je sombrais dans un long sommeil pour me réveiller à l'aube.

Nous avions reprise la route à travers la forêt. Le sol était suffisamment praticable pour que Danzo galope en toute légèreté.  Mais la végétation était très présente ce qui ne nous facilita pas la tâche. Une fois arrivé près d'un cours d’eau, je descendis du cheval pour fouiller un peu cette zone. Une eau potable, des animaux innocents. Il n'y avait rien à signaler, tout allait parfaitement bien à Vah’Nalla. La guerre semblait lointaine alors qu'elle n’était pas terminée. C’était presque utopique de constater que ces terres formaient un magnifique royaume comme celui-ci.

—Cette cascade ?

Je me souviens parfaitement à présent. Dans le temps, je l’avais emprunté pour rejoindre secrètement Aïra. Cette cascade donnait sur le royaume directement. Je laissai Danzo derrière moi  et passai la cascade en me rappelant les rencontres avec Aïra. Aujourd’hui, je devais le chasser de mon esprit pour le bien de Kairi. Je ne pouvais pas être entièrement comblé s'il envahissait mon esprit. Mais je ne pouvais pas l’oublier pour autant. Aïra faisait partie de mon histoire, mais je ne m’étais jamais excusé pour avoir pris son cœur. Il était certain que les siens me haïssaient pour cela.

Une fois de l’autre côté, j'atterris dans une grotte mais avec un œil en moins, je devais faire attention où je mettais les pieds. Bien qu'il soit peu probable que Yutis soit ici.

Dans la grotte, tombait des gouttelettes sur le sol qui résonnaient en même temps que mes bruits de pas. Le chemin semblait toujours linéaire mais je sentais que j'étais sur la bonne voie. Cet endroit n'avait pas changé, je reconnaissais les murs de pierres que je touchais du bout des doigts.

Finalement, je sortis de ce sombre chemin rocheux après avoir parcouru une certaine distance. Je mis ma main par réflexe près de mes yeux car la lumière m'éblouit à l'instant même où mes pieds se trouvaient à l'extérieur. Et quand je recouvris la vue, j'avais enfin sous les yeux l’image de Vah’Nalla.

— Me revoilà, Vah’Nalla.

J'étais en hauteur et avais une vue dégagée sur le royaume. Marginalisé, ces terres étaient bien différentes des autres royaumes. En effet, il s’agissait d’un lieu impression à l'architecture  unique. Et depuis ma haute position, je n’avais aucun mal à voir le palais.
Il était entouré par d’autres quartiers.  Vah’Nalla était un royaume particulier, fait dans une matière blanche dont je ne pouvais pas deviner la composition. Il s’agissait seulement d'une magie puissante que je ne pouvais identifier.

Je descendis de cette falaise sur laquelle j'étais afin de pénétrer dans la cité de Vah’Nalla. Seulement, c'était sans compter sur l'arrivée de soldats venus m’arrêter au contrôle.

Les deux gardiens me menacèrent avec leurs lances. Mais engager les hostilités n’était pas une bonne idée. J’étais clairement sur le territoire ennemi et ne pouvais me permettre de prendre des risques inconsidérés. Je n'avais personne sur qui me reposer et ne pouvais plus que compter sur moi-même.

— Des cheveux blonds, commença une voix de femme.

En plus des gardiens, je levais le regard vers cette voix.

— Des yeux dorés et une peau mate. Vous êtes le roi d'Iris : Killik.

Une femme à la beauté glaçante s’arrêta en face de moi, faisant signe à ses hommes de baisser leurs armes.
Ses cheveux noirs formaient une magnifique cascade sombre qui masquaient la partie droite de son visage. Hormis ses attributs féminins plus qu’évident, elle portait une tenue particulièrement sexy, montrant beaucoup de peau. Cette femme ai8 yeux rouges portait une brassière, des gants et des bottes rouges, aux talons originaux. Elle avait noué à l'aide d'une ceinture en cuir un pagne gris, dévoilant sa culotte de combat verte. De toute ma vie, je n’avais jamais vu une femme aussi belle. 

Mais ce qui me marqua  vraiment, c’était sa ressemblance avec Mustang. Lèvres pulpeuse, visage fin et féminin, des yeux rubis. Son sosie parfait 

— Je suis la reine sombre de Vah’Nalla : Valkyria Jar Aya Fang.

Fang ? Je m'en serais douté. Elle était liée à Mustang mais semblait être à l'opposée de cette dernière. La sombre reine de Vah’Nalla s'approcha de moi pour me défier du regard, une lance dans le dos. Elle ne semblait pas vouloir engager les hostilités, mais évalué  la situation. Puis, elle me fit signe de la suivre avec sa tête car ici, nous pouvions être facilement entendus. Quant aux gardiens, ils étaient retournés à leur poste de surveillance.

Nous marchions en plein cœur de la cité de Vah’Nalla. Mais je ne me souvenais pas de ce manque de vie si évident. Les Alèthéias qui nous observèrent n'avaient pas d’âme. Leur regard était difficile à décrire. Valkyria me guida jusqu’aux palais sans jamais se retourner vers moi. À aucun moment, elle n'a cherché à faire de moi un prisonnier.

Elle ouvrit sans hésiter les portes du palais et l'intérieur était comme... l'extérieur. Une fois encore,  les tons blancs dominaient les lieux.

Mais je n’avais pas de temps à perdre avec le décor. Je la suivis jusqu’à la salle du trône.

—Vous avez l'air pensif, roi d’Iris. Prenez place car vous et moi avons beaucoup de choses à nous raconter.

D'un claquement de doigt, elle fit apparaître un magnifique siège en cristal blanc pour que je puisse prendre place. Elle s'installa face à moi, sur son trône.

— Vous êtes la sœur de Fang Mustang, n'est-ce pas ?
— Tout à fait, mais je dois vous avouer que nous nous sommes perdues de vue. Mais vous n’êtes pas ici pour elle, n’est-ce pas. Votre regard ne peut pas me tromper, roi d’Iris.

Je pris le temps de lui expliquer la situation sans forcément évoquer Kairi. Je mentionnais seulement ce qui m’intéressait, comme la mort d'Emil ou le fait que Mustang avait repris le trône de Djinn. Pour l'instant, j'évitais d'évoquer Gildarts et Hel. Valkyria restait la reine de ces lieux, je ne pouvais pas me permettre de trop en dévoiler. Et entre dirigeants de royaume, la sincérité était une chose futile. Mais elle n’était pas dupe, elle comprit rapidement que  ne je lui disais pas tout.

— Et donc, vous souhaitez vous rendre au sanctuaire de Yutis ?
— Exactement.

Je n’avais pas mentionner les esprits volontairement non plus. Il n’était pas question de m’être le vie de Kairi en danger et d’éveiller des soupçons autour de ce pauvre garçon.

— La réponse est non.

Je la fixais droit dans les yeux.

— J'aurai du m'en doutais, répliquais-je.

En fait, le contraire m’aurait étonné. Elle attendait que je parle. À ma grande surprise, Valkyria semblait contrariée par mon attitude. Cette femme ne dégageait aucune onde négative, comme le laisse croire son apparence froide de guerrière. Tout comme moi, elle avait probablement des choses à régler avec les Alèthéias.

— J’ignore comment vous avez pu pénétrer les terres sacrées des Alèthéias, mais sachez que je vous ai dans le collimateur, roi d'Iris.
— Dommage, car cette froideur gâche votre grande beauté, reine sombre.

Puis elle se leva en perdant légèrement son calme.

—Vous êtes le deuxième homme qui me tienne tête, je suis perturbée.

Valkyria resta un long moment devant la fenêtre à regarder le ciel. Elle semblait perdue dans ses pensées les plus profondes. Nous avions tous une histoire, un passé et des incertitudes. Même en tant que reine, elle n’était pas à l'abri du désespoir et des regrets.

—Très bien, je relève votre défi. Je trouverais les réponses que vous refusez de me donner.

À sa voix, elle semblait réjouie par ce petit jeu entre nous. Valkyria n’était pas une ennemie mais je devais être très prudent malgré tout. Elle pouvait se retourner contre Kairi et pour l'heure, je tenais absolument à le protéger.

—Je le vois dans votre regard, la vie d'un être cher est en danger.
—Vous êtes perspicace Valkyria. Mais je ne suis pas venu ici pour pleurer sur votre épaule.

Je me levais pour me mettre derrière elle sans la toucher. Je venais seulement plaquer mes lèvres près de son oreille afin qu'elle m'entende jusqu'au bout.

— Si je dois vous avoir sur le dos alors je n'hésiterai pas à vous affronter, Valkyria. Je ne fais pas de distinction entre un homme ou une femme armé.

Je me retirais ensuite sur ses dernières paroles. Afin d'en savoir plus sur cette fameuse reine sombre, je savais qui aller voir. Mustang. Valkyria avait une place importante dans ce royaume et Aïra ne m'avait jamais parlé d'elle. Lui aussi restait finalement une énigme en y réfléchissant à deux fois.

C'était donc en plein soi que je quittai les terres de Vah’Nalla pour retrouver Mustang, à Djinn.

J'arrivais à destination le lendemain après un long voyage. Je n'avais quasiment pas dormi avec Danzo pour arriver au plus vite.

Dans ces conditions, je ne pouvais pas rencontrer Yutis et Aïra. Valkyria était un obstacle redoutable. Nul doute qu'elle savait manier sa lance avec grâce et élégance.

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