Page 17.
Nous avions mis cap sur Vah’Nalla tous les trois. Mikleo avait accepté de garder le palais, tandis que Mustang et sa sœur ne nous donnaient aucun signe de vie. Rapidement, nous étions reçus par Yuna. Et la jeune fille nous informa de la situation concernant sa mère et sa tante. En tant qu'Alèthéias, elles pouvaient communiquer entre elles par la pensée. D'ailleurs, je pouvais toujours entendre les pensées de Kairi.
—Elles seront bientôt de retour.
—Très bien. Merci Yuna, lui répondis-je.
Comme convenu, j'étais avec Kairi et Lisla. Cette dernière connaissait parfaitement les lieux mais elle était actuellement dans la capitale à la recherche d’indices. Pour Kairi, c’était sa première venue dans ce royaume mais il donnait l'impression d’être perturbé. Je savais que ce n’était pas évident pour lui qui était lié à cet endroit sans comprendre pourquoi.
Le voyage entre Iris et Vah’Nalla avait été très long et Kairi s'était assoupi sur le lit qu'on partageait à Vah’Nalla. Il tenait absolument à dormir à mes côtés car il avait terriblement peur. J'étais assis sur le rebord à caresser ses cheveux tout en lisant d'une main un livre. Au bout d’un moment, je le sentis s’agiter sur le lit et arrêtai ce que je faisais..
—Tu es déjà réveillé ?
—J-Je n'arrive plus à dormir.
—N’oublie pas de manger car le périple ne fait que commencer.
Il me sourit en se redressant en même temps par la même occasion. Il m'enlaça par derrière, passant ses bras autour de ma nuque.
—Kairi ?
—Laissez-moi juste...un tout petit peu...
Incapable de le rejeter, je pouvais sentir son odeur et sentir sa respiration contre mon dos. Ses cheveux dans mon cou le donnèrent des frissons. Kairi avait ce besoin de se sentir protéger, et naturellement, il se tourna vers moi.
—Killik, dites-moi la vérité sur nous...
Décidément, j’aurais dû me douter qu’il n'avait pas abandonner l’idée de découvrir la vérité.
—Kairi, chaque chose en son temps.
—Mais, je sais que vous et moi sommes liés ! Je ne sais pas comment je peux le ressentir, mais je sais que vous êtes spécial pour moi et que je le suis pour vous. Vous voulez me préserver de quoi ? Dites-moi la vérité !
Ce n’était pas aussi évident. Kairi ne comprenait pas à quel point j’étais pris de remords à cause de ce qui s’était passé l’année auparavant, mais aussi dans son ancienne vie.
—Parfois, certaines vérités ne sont pas bonnes à dire.
Je devais prendre des pincettes. Il était encore plus vulnérable qu’avant. L'humain se blottit encore plus contre moi en appuyant sa tête contre mon épaule.
—Ne...me fuyez pas, j'ai...besoin de... vous...je suis prêt à... à faire face à cette vérité.
Je pris son bras pour le tirer sur moi, assis entre mes jambes. Je plaquais mon torse contre son dos en l'enlaçant par la taille, mais ne lui dis rien.
—Ki...
J'avais besoin de lui et de le toucher. Pardonne moi Kairi. Mais t’avoir simplement à mes cotés ne me suffit plus. Je ne pus contrôler mon instinct et laissai ma main glisser dans son pantalon que j'avais déboutonné. Il se mit à gesticuler légèrement quand je pris son sexe dans ma main baladeuse.
—Voilà ce qui arrive quand tu es trop près de moi. Ne tente pas le diable, l'avertis-je.
Doucement, je le masturbai pendant qu'il se tortillait et gémissait. Sa queue était toujours aussi malléable. Petite, il n’était pas difficile de faire des gestes et de changer de rythme, même en érection. Mais je ne pouvais pas lui faire une remarque aussi adorable, de peur qu'il le prenne mal.
—N-Non ! J-J-Je vais...aah...non...je..je vais...
—Tu veux jouir ?
Ma main le travailla. Je sentais sa chair tendue dans ma main experte demander la libération. Non, me supplier.
Mais avant, j’avais envie de jouer un peu avec lui et de caresser ses bourses délicatement. Je pouvais parfaitement détailler son sexe sans le voir grâce à mon toucher. Sa forme mais aussi sa taille me rendaient complètement dingue. Inconsciemment,, Kairi avis posé sa main autour de mon poignet comme pour m’empêcher de le faire jouir et me retenir. Sauf qu’il n'y mettait pas de volonté. Son corps était en contradiction avec son esprit trouillard. Heureusement que son être s’exprimait à sa place. C’était beaucoup plus amusant tel quel.
Je tirais Kairi par la tête sans lui faire mal. Je tirais sur ses cheveux, sans y exercer la moindre pression. Je scellai nos lèvres en un baiser passionné et Kairi y répondit immédiatement bien qu'il ne savait vraiment pas se servir de sa bouche.
De son côté, ma main continua de lui donner ce plaisir que seul moi savait lui offrir. Je titillais l'extrémité de son sexe avec mon pouce, en pinçant le bout entre deux doigts pour le faire crier. Mais si je pouvais glisser mon doigt dans son urètre, je l'aurais fait.
—NON !
—Tout va bien se passer. Regarde dans quel état tu es avec seulement ma main.
Kairi le savait, il était à ma merci.
—Tu sens comme ma main droite te caresse, Kairi ? C'est bon, n’est-ce pas ?
Délicatement, je pinçai ses tétons tout en l'empêchant de jouir. Roses, et tendus, j'adorais ses boutons de chairs qui se dressaient juste en les effleurant d'un revers de la main.
— S'il vous plait...je...
— Kairi, dis que c'est bon, dis que je te fais du bien et je te promets la libération.
Subitement, il s’arrêta presque de vivre en entendant ma voix.
—Cette phrase ?
«Dis que c'est bon Kairi, dis que je te fais du bien et je te promets la libération».
Volontairement, j'avais aligné les mêmes mots Je me souvenais avoir prononcer ces mots lors de sa première fois avant de le laisser jouir. Mais cela eu un impact sur son être et il jouit sans parvenir à se contrôler. Troublé par ce qui vint de se passer, il se recroquevilla sur lui-même, tel un enfant perturbé.
Si son sperme coulait entre mes doigts, je n’avais pas la force de l’avaler. Je souriais tristement devant cette image où j’avais l'impression de vivre un amour à sens unique. Kairi qui avait aimé cette caresse était troublé par ces sensations. Comme moi, il était perdu, réfléchir raisonnablement était impensable.
Je réalisai que si Kairi restait Kairi, une partie de moi était morte quand il avait perdu la mémoire. Je compris alors que je n’avais pas pris le moindre plaisir à le toucher. Pas ainsi, ce n’était pas comme ça que je voulais le retrouver. C’était injuste pour lui, et injuste pour moi qui luttais pour sa liberté.
Je finis par laisser Kairi sur le lit pendant que je me levais pour quitter la chambre. Avant de partir, je le regardais une dernière fois. Mais il était replié sur lui-même, encore sous le choc.
Je venais de rejeter ma peine sur ce pauvre enfant.
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