Prologue

C'était une matinée plutôt froide pour un mois de janvier. Une tempête de neige secouait la ville depuis quelques jours. La neige recouvrait tout les toits de la ville et les calèches avaient du mal à avancer sur les routes pavées, ce qui rendait la circulation compliquée.

Il devait être dans les environs de six heures du matin. Une petite silhouette peinait à avancer dans le vent glacial. Il tenait fermement dans ses bras une forme qui de loin pouvait ressembler à un colis. Mais si on s'approchait plus près, on pouvait remarquer que cette forme s'agitait trop pour être un simple colis. C'était un bébé que portait un homme qui se rapprochait de plus en plus vers la seule petite maison qui se dressait légèrement à l'écart de la capitale. L'homme devait avoir une trentaine d'année mais en paressait quarante. Il avait des immenses cernes sous les yeux et ne semblait pas avoir dormis depuis des siècles, il avait l'air si fragile, si maigre, qu'un seul coup de vent aurait suffi à l'emporter. Ses vêtements étaient crasseux, usés et même le tissu dans lequel le bébé était enveloppé était sale. Ils devaient sans doute habiter dans la rue depuis un certains temps déjà.

Beaucoup de rumeurs circulaient sur le propriétaire de la demeure vers laquelle il se dirigeait. Certains disait que la personne qui vivait là était folle, d'autres que c'était un vieil homme sans enfants... Il y avait des dizaines de rumeurs différentes. Elles étaient toutes dû au fait que personne n'avait vu quelqu'un sortir d'ici depuis une éternité mais qu'une personne vivait bel et bien ici . La seule chose qui était sur, c'est que quelque que fût l'âge de cet individu ou le nombre d'enfants qu'il avait, cette personne était riche. Immensément riche même, vu la taille de l'habitation, du terrain et de la localisation. C'était sans aucun doute pour ça que cet homme se trouvait ici. Pour abandonner son enfant, en souhaitant qu'il ai une meilleure vie ici qu'en le gardant avec lui. Cela arrivait de plus en plus avec l'hiver glacial qui secouait la ville depuis décembre.

L'homme était arrivé devant la grande porte de la maison. Il voulu déposer le bébé sur le palier, mais le nourrisson fondit en larmes, comme si il avait compris les intentions de son père. Ce dernier le reprit dans ses bras et le berça doucement en lui chuchotant des paroles rassurantes dans l'oreille. Cela semblait fonctionner car les pleurs du bébé se calmèrent et qu'il finit par s'endormir. On pouvait voir des larmes silencieuses couler sur les joues l'homme quand il redéposa son enfant sur la marche, ce qui montrait bien à quel point sa décisionétait douloureuse pour lui et qu'il n'avait pas d'autre solution. Il sonna à la porte, jeta un dernier regard remplit de tristesse à sa progéniture puis s'enfuit en courant dans les ruelles de la ville.

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