Prologue. // h. styles
Destination actuel : Angleterre ; Cheshire - Holmes Chapel.
22 septembre.
15h00.
Adossé contre l'étagère des bandes dessinées à la bibliothèque d'Holmes Chapel, situé sur la vingt-neuvième rue à l'est de la ville, je tourne une page d'une de mes comics favorites. Je suis captivé par les échanges des personnages qui sont prêt à tout pour survivre.
Je me reconnais dans chacun d'entre d'eux. Parfois plus pour certains et moins pour d'autres. J'ai envie de les aider, de leur donner tout mon savoir, mais je ne peux pas. C'est le dessinateur du comic qu'à les cartes en main, pas moi.
Aujourd'hui ?
J'ai fini plus tôt le collège.
Et maman me permet toujours de faire un tour à la bibliothèque une heure ou deux, pour éviter que je ne dérange mes grands frères.
Je ne suis pas idiot.
Je sais que tout ça n'est qu'un prétexte pour m'éloigner de la maison.
Maman sait que lorsque j'ai ma dose de bande dessinée, je ne fais pas de gaffe et j'arrive à contrôler mon envie irrésistible de me métamorphoser en loup. Ou plutôt dans mon cas encore, faire apparaître mes oreilles, ma queue ou encore mes canines de loup. Même si ça approche, la transformation n'est pas pour tout de suite.
Aujourd'hui ?
C'est le premier jour de l'automne : nous sommes le vingt-deux septembre.
Et dehors ?
Il pleut des cordes.
Mais il ne faut pas que j'oublie le cycle lunaire, c'est important, comme dirais maman. Le vingt-six va être le jour de la nouvelle lune, soit le jour le plus important de ma vie, puisque je me transformerai pour la première fois.
Je suis à la fois excité et effrayé.
Excité, car j'aurais enfin la possibilité de courir dans la forêt avec mes frères, et effrayé, car je sais que je vais avoir horriblement mal.
Oui, je suis effrayé à l'idée de sentir mes os craqués un par un et de souffrir le martyr. Je suis effrayé de perdre le contrôle et de m'attaquer à mes proches. Je ne sais pas si j'aurais la force de lutter contre mon instinct de prédateur. On dit que les plus jeunes sont les plus difficiles à contrôler : ils sont têtu, roublard, capricieux, soit difficile à dompter.
"Harry ?" J'ignore volontairement la petite voix féminine qui chuchote mon nom.
Refusant de la confronter, mon regard est rivé sur les bulles de ma bande dessinée, auquel, en réalité, je n'ai plus prêté attention, depuis une bonne dizaine de minutes déjà. Mon esprit est bien trop occupé, bien trop songeur, pour se permettre de se perdre dans mon récit.
Je sens de légers picotements escaladaient mon épaule, lorsque ses doigts tapotent cette dernière. Ma tête pivote finalement vers sa direction, découvrant que Maritza essaie de récupérer un bouquin qui se trouve au sommet de ma tête.
Immobile, j'admire silencieusement les lignes faciaux de son profil gauche. Je ne cille pas, ne dis rien, respirant à peine. Mon odorat est captivé par son parfum. Il est frais, doux et fleuris à la fois. L'arôme est, certes, discret, mais juste assez fort pour enivrer.
Est-ce de la bergamote ?
Du melon ?
De la vanille ?
Ou plutôt de la mûre ?
Je ne sais pas.
Mais ce que je sais, c'est que ce n'est pas son parfum habituel de pêche et que mes poumons apprécient.
Je sens mon organe vital tambourinait de plus en plus rapidement contre ma cage thoracique. Ma main s'est glissé contre ma poitrine gauche sans que je ne m'en aperçoive, pour finalement quelques secondes plus tard, la laisser retomber le long de mon corps.
"Ma-" Mes lèvres se séparent pour l'alerter du danger, lorsque la semelle de sa chaussure écrase son lacet, manquant de la faire tomber.
"Enfin ! J'ai réussie à l'attraper !" L'entendis-je marmonner tout bas.
Ce geste est devenu un automatisme.
Je me suis senti obligé de réagir.
Maritza est si maladroite.
Désormais le bouquin en main, elle se re-positionne à quelques millimètres de moi, rejetant ses boucles châtains clairs derrière ses épaules. Ses yeux vairons fixent durant de longues secondes le titre, avant de dévier vers moi. Dans un sourire niais, elle pivote le livre, de sorte à ce qu'elle se retrouve face à la quatrième couverture et moi du premier.
"Je suis désolé." était indiqué sur le livre.
Je n'eus même pas le temps de me prononcer sur sa nouvelle méthode pour m'attendrir, qu'elle s'empresse d'ajouter.
"Je suis vraiment désolée d'avoir volée ton cupcake." Mon regard soutient ses iris qui brillent de culpabilité.
Si elle savait à quel point je m'en fiche de son cupcake.
Les lèvres pincés, c'est au moment où je décide enfin de m'adresser à elle, que mon ventre s'est bruyamment mis à gargouiller.
Putain de merde !
Grillé.
"Promis !" S'empressa-t-elle d'annoncer. "Je t'en achèterai un autre quand tu auras fini de lire !" Elle sautille pour se placer face à moi, inclinant son visage sur le côté pour m'apercevoir.
Ô Maritza,
Comment te refuser quoi que ce soit après cette proposition aguichante ?
- à l'écoute - Harry Styles - Sign of the times.
Refermant mon livre dans un claquement, je la fis reculer lentement jusqu'à l'adosser contre l'étagère qui se trouve face au mien. Sa chaude respiration frappe ma gorge, tandis que mon bras se lève, positionnant le bouquin vers sa place habituelle.
Au même moment où je pousse le livre pour le ranger sur l'étagère, ma tête se penche en avant, jusqu'à enfouir le bout de mon nez au creux de son cou. J'inspire à pleins poumons son arôme tentatrice, sentant mes canines lentement faire leur apparition.
Merde ! Merde ! Merde !
"Harry ?" Mon corps se fige, je sens une sueur froide me parcourir l'échine. "Qu'est-ce que tu fais ?" Je secoue vivement mon minois de gauche à droite, incapable de me justifier. "T-tu... Tu es trop près." Elle me souffle à l'oreille, plaquant sa main contre mon torse.
"J-je..." J'eus juste le temps de me détendre pour retrouver mes dents initiales. "Tu as changé de parfum." Affirmai-je en reculant d'un pas, Maritza acquiesce, m'adressant un faible sourire. "Pourquoi ?" Elle hausse ses petites épaules.
"C'est ta mère qui me l'a conseillée, elle dit que ça fait 'plus féminin'." Mes doigts ce sont serrés en poing, au moment où son aveu tombe de sa bouche. "Tu aimes ?" Elle questionne aussitôt.
"Non." Grinçai-je entre mes dents. "Je le trouve horrible, je préfère celui que tu portais avant." Mentis-je.
"Mais..." Elle émet un pas en avant, tandis que je fis l'inverse de mon côté.
"Évite de t'approcher de moi, tu me donnes la nausée."
_____________
Hey, comment allez-vous ?
C'est décidé ! J'ai envie de me lancer dans une nouvelle aventure : une fiction surnaturel, centré sur les loup-garous. Ça fait longtemps que j'y pense, je sais qu'il y en a des tonnes, mais j'espère avoir eu le 'truc' qui vous aura captivée.
Donc soyez indulgent(e), c'est ma première...
Je vous fais la promesse d'éviter les plus gros clichés ou alors de les transformer en quelque chose qui captivera votre attention.
D'ailleurs, je sais que la couverture n'a rien avoir avec le thème de l'histoire PTDRRR faut que je change ça, mais je n'aie pas encore d'idée...
Merci à Harry Styles pour 'Sign of the times' sans ça, je n'aurais pas trouvée l'inspiration (que j'ai dû pondre en plein cours de bio cet aprem d'ailleurs par peur de manquer un passage MDRR).
Info : Harry et Maritza ont 13 ans dans le prologue.
Avant de débuter, il faut que vous sachez :
» Qu'il n'y a pas de bad boy, de gang, de riche héritier (...)
» Le point de vue est uniquement celui de Harry (d'autres arriveront probablement au cours de l'histoire).
» La fiction est 100% fictif (oubliez tous que vous savez d'Harry Styles : situation familiale, financière...) = vous pouvez donc imaginer une autre personne que Harry.
» Oubliez tous que vous savez sur Teen Wolf, Harry se transforme en un véritable loup, pas en un loup 'trafiqué' PTDRR (j'adore cette série hein, mais leur loup-garou sont tellement pas crédible ! Je suis d'ailleurs une grosse STYDIA forceuse).
» Les fautes d'orthographes/grammaires seront corrigés à la fin de l'histoire.
CASTING :
Harry Styles ou qui vous voulez
Maritza Heston ou qui vous voulez
En espérant que le prologue vous a plu, j'attends vos réactions avec impatience !
Je vous fais des bisous, Alexia ♥
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