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Bonne rentrée tout le monde !
J'espère que tout s'est bien passé !
Vous allez voir dans un mois et demi vous êtes déjà en vacance ! Vous allez fermer trois secondes vos yeux et pouf ! Nous serons déjà en octobre et en période d'Halloween !
Vous allez bien ?
Avant de me jeter des pierres, pensez plutôt au retour en force des séries :
=> Narcos
=> Fear the walking dead
=> Teen wolf
=> American horror story
Héhé *sors*
Passez une bonne lecture ;)
________
Jorah ne lutte pas.
Bien au contraire, cet imbécile heureux sourit bêtement contre ma paume. Les bras levés de chaque côté de son visage, il s'amuse à me provoquer en agitant ces majeurs vers ma direction. Je roule des yeux, lâchant un long soupir. Mon loup est aussi désespéré que moi face à cette scène. Parfois, je me demande vraiment lequel de nous deux est le plus grand.
Soyez honnête !
Je fais plus adulte que lui, hein ?
Fixant mon interlocuteur, j'oublie les invités qui doivent nous prendre pour des fous. Correction ! Ils nous prennent déjà pour des fous ! Je sens la poigne ferme de mon père me tirer sans ménagement l'oreille. L'odeur de romarin et de lavande qu'il dégage ne me trompe pas. Il tord ma lobe pour une meilleure emprise, me contrains à lâcher mon frère.
"Aie ! Aie ! Aie !" Je gesticule, quand je le sens tirer un peu plus sur mon oreille. "Ça fait mal !" Il m'ignore.
Mon père tire une nouvelle fois dessus, pour m'éloigner dans un bond hors de mon frère. Jorah, qui a affiché jusque-là, un sourire béat, pousse un grognement, lorsqu'il reçoit le même traitement de faveur. En fait, plus il gesticule, plus ça le met de mauvais humeur. Ce qui l'encourage à nous torturer un peu plus longtemps.
"Arrête de bouger, espèce d'imbécile !" Grondai-je, en recevant pour seule réponse son majeur sous le nez.
"C'est toi, l'imbécile !" Rétorque-t-il sous le même ton. "Si t'avait pas été assez bête pour réagir, on en serait pas arrivé là !"
"Et si t'avais pas été assez bête pour me provoquer, j-je..."
Nos corps sont projetés au pied des invités.
Je tombe brutalement sur le ventre, face à une paire de tenis d'homme marron en toile. Mes doigts se crispent en poing. Je passe délicatement mon pouce contre la courbe de mon oreille, puis le masse d'un geste presque instinctif.
Je me redresse maladroitement en tailleur. Je réalise, que je n'ai même pas senti mon père, nous traîner jusqu'ici, bien trop focalisé à réprimander mon frère. Jorah m'imite, passant ensuite vivement ses doigts contre sa nuque.
"Excusez-vous." Ordonne notre père sur un ton ferme, les bras croisés contre sa poitrine.
On se jette mutuellement un regard, comme pour inciter l'autre à ouvrir en premier sa bouche. Au final ? Aucun de nous deux ne parle, ce qui frustre notre père, qui devient impatient et nous gratifient d'une claque derrière le crâne.
"Pardonnez-nous !" On balance brusquement à l'unisson.
"Vous connaissez, Harry ?!" Ricane Jorah en me poussant. "Il a toujours été bizarre !" Il me tape le dos. "N'est-ce pas, Maritza !?" S'écrit-il ensuite, gagnant des éclats des rires d'Oliver et du couple.
"La ferme !" Me défendis-je, en le poussant à mon tour.
Maritza ne répond pas.
Mes yeux n'eurent pas le temps de croiser les siennes, puisqu'au moment où son prénom est tombé de la bouche de mon grand frère, elle s'est empressée de se cacher 'discrètement' derrière Oliver. Ce qui a amplifié ces ricanements. Même si elle n'a rien confirmée, c'est en se comportant de cette manière qu'elle lui donne raison.
Je soupire.
"C'est vrai qu'Harold a toujours été un étrange garçon." Confirme Jaime dans un rire.
"Tu te souviens du jour où il s'est roulé dans la boue ?" Questionne instantanément Jorah.
"Ah oui ! Et il a même eu tellement faim, qu'il a plongé sa main sale en plein milieu du gâteau, que ma pauvre petite Maritza a passée la matinée à faire pour nous tous, pour être sûr d'en avoir lui aussi une part !" Explique son interlocuteur de mémoire.
"Mais quel sauvage maintenant qu'on y pense !" S'écrit Oliver sur un ton faussement choqué, les mains plaqués sur ces hanches. "On se demande qui l'a éduqué comme ça !" Je lui envoie un regard assassin.
Ils sont pris par un fou rire.
Je passe vivement ma main sur mon visage.
"Hé ! Sinon je suis toujours là, hein !" Jorah me fait taire en me poussant la tête, je tape sur sa main.
"C'est ça !" Il claque des doigts, pointant son index vers Jaime. "Il y a eu aussi la fois du toboggan !"
"Oh, par contre ce souvenir-là n'était pas drôle !" Ronchonne-t-il. "Ma fille a eu un énorme bleu par sa faute !"
"C'est pas de sa faute, si notre petit bouclé était impatient de faire du toboggan !" Il me pince la joue comme un enfant, je grogne et mes mots sont faussés par ces pincements.
"Ahlala ! J'ai toujours pensé que c'était à cause de la puberté !" Ricane Jaime, en secouant la tête. "À cet âge là ? Ils sont incontrôlables !"
"Ça suffit, les gars !" Les interrompt Lucien. "Arrêtez de le taquiner !" Je saisis la main qu'il me tend gentiment pour m'aider à me redresser sur mes pieds.
"Merci." Marmonnai-je sous ma barbe.
"Je comprends maintenant pourquoi chaque été tu te débrouilles pour aller travailler." Me chuchote-t-il. "Ils sont insupportables tous ensembles."
Mouais.
Si seulement ce n'était que ça !
**
21h04.
J'ai l'impression que ça fait un siècle, que nous nous sommes pas réunis de cette manière. Pourtant, lorsque nous étions enfants, nous l'étions toujours. Nous étions même inséparables ! Mais aujourd'hui ? Plus rien n'est pas pareil, nous avons grandis.
Les circonstances de la vie, a fait que, nous avons été contrains de suivre une voie différente. Oliver vit maintenant à Bristol, Jorah à Birmingham et moi à Cardiff. Et encore ! Nous ne faisons que nous croiser durant nos vacances d'été.
C'est ce qu'on pourrait appeler les conséquences d'un job d'été.
"Alors, comme ça Harry cherche du travail en ce moment ?" Questionne curieusement Jaime. "Qu'est-il arrivé aux Bender ?"
"Ils ont des problèmes financiers en ce moment." Explique simplement ma mère.
"Oh, je vois." Rétorque-t-il sur un ton peiné. "J'ai entendu dire qu'il recrutait à la bibliothèque. Il devrait aller postuler !" Elle se tourne vers moi.
"Tu as entendu ?" Je hoche lentement la tête, repoussant les miettes de pain qui sont tombés sur mon jean changé.
"Et Mary, alors ?" S'enquit-elle à son tour. "E-elle..."
"Elle travaille toujours à la boulangerie du centre-ville, oui." Anticipe Lucien.
"Vraiment ?" S'étonne Jaime. "Pourtant, elle m'a dit qu'elle a postulée à Cambridge."
Paniqué, mon loup se redresse sur ces pattes. Il incline d'incompréhension sa tête sur le côté, comme pour me questionner. Comme si j'en savais quelque chose moi. Ce n'est pas comme si j'étais son confident à titré.
'Ne me demande rien ! Je n'en sais pas plus que toi.' Lui crachais-je sèchement, le faisant couiner.
"Mais non, chéri !" S'écrit désespérément Lucien en roulant des yeux. "Tu n'as encore rien compris ! Elle a dit qu'elle souhaite postulée à l'université de Cambridge l'an prochain ! Pas qu'elle souhaite travailler là-bas cette été." Mon loup se détend.
"Oh." Jaime marque un temps de pause, pensif. "Maintenant que j'y pense, c'est vrai que ça semble plus logique." Il hausse ses épaules.
"Pas étonnant que sa fille est tête en l'air et maladroite !" Il désigne son mari de sa fourchette. "Regardez ce qui lui sert d'exemple !" S'exclame-t-il sur un ton faussement exaspéré, gagnant nos éclats de rires. "Le dîner était excellent, comme toujours, Anne." Complimente-t-il, en enfourchant sa dernière bouchée de viande dans sa bouche.
"Merci." Ma mère sourit chaleureusement. "J'espère qu'il vous reste de la place, parce que j'ai fais une tarte aux pommes." Annonce-t-elle, les yeux rivés sur le couple. "Oliver, Jorah." Elle désigne d'un mouvement de la tête les assiettes vides. "Débarrassez-moi ça."
Mes orbes vertes fixent longuement, pensif, la chaise vide qui se trouve face à moi. Celui, où Maritza était assise cinq minutes plus tôt, avant que les jumeaux ne l'embêtent et la supplie pour qu'elle vienne jouer avec eux à l'étage. Ma fourchette heurte, un morceau de pomme de terre à plusieurs reprises, percutant parfois le bord mon assiette.
"Je n'ai pas fini !" Me plaignis-je, lorsque Oliver me retire mon assiette.
"Trop tard ! Fallait être plus rapide !" Chantonne-t-il sur un ton provocateur, je lève les yeux au plafond.
Je ne suis pas un sauvage moi.
Je ne sais pas comment qualifier exactement ce dîner. Je n'arrive pas à donner mon avis là-dessus, c'est fou. Je ne sais pas s'il est ennuyeux, 'normal' ou tout simplement catastrophique. Alors que du côté des adultes ? Ils n'ont pas hésité à s'échanger tous leurs péripéties, des pires comme des meilleurs, nous ?
Rien.
Absolument rien.
Si ce n'est que le néant.
"Harry ?" Le seul timbre de voix féminin de la pièce m'extirpe de mes pensés.
"Mh ?" Je lève la tête en direction de ma mère, qui me gratifie gentiment d'une tape sur le bras droit.
"Va chercher Maritza et les jumeaux." Ordonne-t-elle, en pointant la cage d'escalier.
J'acquiesce sans broncher, reposant sur la table mon verre d'eau, après avoir bu plusieurs gorgés. Je me lève sans heurter mon voisin et marche jusqu'à la cage d'escalier. Mon oreille animal entend distinctement les voix des jumeaux, qui sont en train de jouer à un jeu de société, au fur et à mesure que je monte les marches. Par contre, il ne parvient pas à capter celle de Maritza, excepté les battements régulier de son coeur.
Je ne m'affole pas.
Maritza est de nature calme et réservée.
Elle a toujours préférée écouter et observer l'autrui que converser avec. En fait, maintenant que j'y pense, c'est une personne très expressive. Ces mimiques suffisent pour qu'on la comprenne. Enfant, ses yeux vairons me fixaient, intrigués, sur ma façon de faire mes devoirs. Il est vrai que tout le monde, ne 's'amusaient pas' à les faire, sur le lit, la tête à l'envers et en jetant parfois un coup d'oeil sur sa bande dessinée du moment.
C'est vrai,
Je suis bizarre.
Je l'ai toujours été.
Mais ça ne semble embêter personne.
Bien au contraire, c'est même devenu leur excuse favori, pour se moquer de moi.
Avançant le long du couloir, je m'arrête face à une porte grande ouverte. Je repère instantanément, le corps endormi de Maritza, qu'est affalé sur le lit de Tyler. Je me tourne vers mes frères qui sourient angéliquement. Quand nos orbes se rencontrent, ils font rapidement disparaître leurs oreilles et leurs queues animal.
'Hé ! Qu'est-ce que je vous ai dis à propos du 'contrôle' devant les humains ?' Les réprimandai-je par la pensé en haussant le ton.
C'est quoi leur problème à s'exposer de la sorte ?
Et si jamais elle se réveille et les remarque ?
Dorénavant assis sur le tapis en tailleur, ils s'empressent de cacher quelque chose derrière leurs dos. J'arque un sourcil, soudainement intrigué par leurs cachoteries. Je marche vivement jusqu'à eux et essaie de leur dérober l'objet mystère. Ils m'évitent, se faufilent entre mes jambes en ricanant.
"Ça suf..." Tyrion fut le premier à lâcher l'emprise d'une bouteille de jus d'orange.
"Oups." Il pince sa lèvre pour masquer un sourire taquin.
Heureusement que la chute de la bouteille n'a pas été brusque. Je secoue désespérément la tête, reportant mes yeux sur lui. Tyrion hausse ses petites épaules. Je bascule vers Tyler et constate qu'il possède, lui aussi, la même bouteille, caché derrière son dos. Je lui arrache des mains lorsqu'il s'attend le moins.
"Vous êtes sérieux !?" J'agite l'objet en plastique. "Si maman..."
"On a entendu pour le dessert !" S'écrient-ils, avant de s'échapper en courant.
"Hé !" La main levé et pointé vers leur direction, je la serre fermement en poing pour étouffer ma frustration. "Il faut vraiment que je me fasse respecter dans cette maison." Marmonnai-je, mécontent.
"Hummrf." Mes poils se dressent, en entendant le son d'un gémissement plaintif, qu'est étouffé par un oreiller.
Je pivote face au lit de Tyler, observant Maritza roulait sur le côté, dos à moi. Son haut et son gilet ont légèrement remontés, dévoilant une parcelle de peau. Putain de merde ! Mes yeux ne voient plus que ça. J'essaie de les dévier autre part, sauf qu'il - ou plutôt mon loup - refuse de faire preuve de décence.
Il faudrait franchement que je m'écoute.
J'ai l'impression de passer pour un pervers là !
Une chaleur me brûle les joues, mal à l'aise, de 'm'autoriser' à contempler ce spectacle. Qui, au passage, n'en ai pas vraiment un. Ça empire, lorsque mes yeux suivent la ligne qui me mène à son postérieur. Je secoue la tête et me dis qu'il faut, que je mette rapidement une barrière à cette vue, avant de faire - encore - n'importe quoi.
Hésitant, j'approche ma main de son haut qui s'est roulé en boule. Mon index et mon majeur frôlent le tissu à cinq reprises. C'est de cette manière, que je réalise, qu'en fait je suis en train de trembler. Je mords l'intérieur de ma joue, tente d'attraper l'ourlet pour replacer correctement son haut, mais fini par dévier à sa peau.
Maritza a encore bougée.
La pulpe de mes doigts l'effleurent en une ligne courbée. Je me retrouve à apprécier cette chaleur qu'elle émane. Je souhaite en découvrir plus, en parcourant de nouvelles parcelles. Le contact de sa chair est douce et lisse, quasiment semblable à de la soie, à une peau de bébé. Je me rétracte rapidement, sentant qu'elles deviennent moites.
Merde !
Ce que je suis en train de faire...
C'est mal là, non ?
'Mais non ! C'est tout à fait normal pour un homme de vouloir toucher une femme !' Me rassure aussitôt mon loup, qui m'encourage à aller plus loin.
Heureusement, que je me suis repris en main.
Mes phalanges se plissent et craquent.
J'essuie ma transpiration sur mon jean et prends une profonde inspiration. Posant le jus d'orange sur la table de chevet, j'émets un petit pas en avant. Mon genou se retrouve plaqué contre le bord du lit, tandis que mon corps se penche instinctivement, de sorte à vérifier si je l'ai réveillée de son profond sommeil ou pas.
Je ne vois rien.
Ces cheveux couvrent son visage.
- à l'écoute - Knox Hamilton - The heights.
Je me penche un peu plus en mordant ma lèvre. Mon corps s'immobilise, quand je la vois remuer, pour mieux installer sa tête contre l'oreiller. Ses doigts empoignent le coin, tandis que ses jambes se plient sur elle-même. Je m'incline, en me raclant la gorge, avec difficulté et à plusieurs reprises.
Comme si, la senteur de pêche qu'elle dégage, me brûle les tranches.
Désormais, pratiquement à la hauteur de sa tête, j'entends le son des battements de son organe vital, frapper plus fort contre sa poitrine. Son arôme tentatrice remplis avec délice mes poumons, incitant mon loup à immerger de sa cachette. Bien sûr, ce dernier ne se fait pas prier pour répondre à son appel ! Il se redresse sur ces pattes, la langue pendue d'excitation.
Il m'encourage à dégager sa masse capillaire pour dévoiler sa chair, à réduire le maigre espace qui sépare mes crocs et sa peau, et enfin, à progressivement entrouvrir mes lèvres jusqu'à ce que ce soit suffisant pour la croquer. Mon corps se fige, quand je remarque deux petits points noirs - semblables à des grains de beauté - alignés parallèlement au creux de son cou.
"Merde!" Jurai-je dans un souffle, les paupières ouvertes comme des billes, quand je réalise ce que mon loup m'a poussé à faire. "Qu'est-ce qui me prend ? Je viens de manger pourtant !"
Une fois encore, j'ai été faible.
Je l'ai laissé me manipuler.
Je l'ai laisser prendre le contrôle, sans que je ne m'aperçoive de rien. Mais quel con ! Je scrute les traits faciaux de Maritza, encore endormie, qu'à légèrement la bouche ouverte, expirant des minis ronflements. Les souvenirs de notre sortie scolaire à Birmingham vinrent instantanément polluer mon esprit. J'avale la boule qui vient de se formait à ma gorge.
Stop, Harry.
Apprends à te contrôler.
C'est ce que papa me dit tout le temps.
Mais comment ?
Elle ouvre les yeux, tandis que j'écarquille les miens.
Oh.
Bordel de merde.
Un frisson d'horreur a traversé mon échine.
"Qu'est-ce que... ?" Mes doigts tremblent et refusent de lâcher sa dernière mèche rebelle châtain.
"J-je..." Elle pousse brutalement ma main et se redresse en tailleur sur ses coudes. "C'est pas ce que je voulais faire !" Jetai-je pour ma seule défense, en louchant accidentellement sur sa poitrine. "En-enfin..." Bégayai-je en cherchant mes mots, elle suit mon regard, couvrant entièrement son buste avec son gilet. "NON !" Mon doigt pointe en direction de ses seins, elle s'empresse de se lever du lit. "Maritza !" L'appelai-je pour la raisonner. "Hé ! Écoute-moi !"
"Laisse-moi passer." J'ignore sa demande et viens rapidement me positionner face à elle.
"Non !" Hurlai-je presque fermement. "Ce qu-que..." Je me calme - du moins, j'essaie - expirant lentement. "Ce que je veux dire, c'est qu-que..." Je lui bloque le passage à chaque fois qu'elle essaie de m'échapper.
"Harry." Supplia-t-elle, en me regardant droit dans les yeux.
Un nouveau frisson me traverse le corps, lorsque mon nom tombe de sa bouche. Il me fige sur place, le fait vibrer grâce à d'innombrables picotements et m'incite à verrouiller mes prunelles dans les siennes. Cette fois, il est beaucoup plus agréable. Il fait dresser mes poils et augmenter doucement les battements de mon coeur.
Je n'arrive plus à bouger.
Mon loup s'en fiche, il est ravi de cette position.
Ainsi, il peut aisément la scruter, sans avoir à se positionner d'une quelconque manière. Il ronronne, adore entendre le son de sa voix suave résonnait au creux de ses oreilles et comment chaque syllabe roule sur sa langue, quand elle prononce mon prénom, la queue agitée.
Pensant que j'ai cédé à sa demande, Maritza bascule sur le côté. Je lui coupe pour la énième fois le passage, refusant de la laisser partir. Elle me jette la même expression qu'il y a quelques secondes, tandis que de mon côté, mes lèvres s'entrouvrent doucement.
"Redis-le." Lâchai-je faiblement dans un souffle.
"Quoi ?" Elle bat vivement des cils, incrédule.
"Mon prénom." Répétai-je tout bas comme s'il s'agit d'un secret, en me penchant à la hauteur de son minois. "Redis-le."
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Je ne sais pas si je l'aie bien transcris dans cette histoire (vu que j'écris que sur un seul point de vue), mais je tenais à vous dire que c'est "normal" qu'Harry soit aussi bizarre. N'oubliez pas qu'il a "deux" personnalités (soit son côté loup et humain) et qu'il n'a pas pu apprendre comme Alec à se contrôler (vu qu'il passe quasiment une année entière dans un internat remplis d'humain).
Voilà je voulais juste clarifier ce petit détail !
Le chapitre vous a plu ?
Passez une bonne fin de semaine !
Je vous embrasses, Alexia. ♥
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