Chapitre 5 : L'Equipe est arrivée

Coucou! Comment ça va ?

Chapitre 5 : L'Equipe est arrivée

Je scanne la pièce du sol au plafond, à la recherche de tout objet qui pourrait nous donner un indice sur l'endroit où nous sommes détenus.

Tout ce que je peux voir, ce sont ces boîtes en bois et en plastique.

"On se barre !" Je dis à Matt.

J'essaie d'ouvrir une boîte mais le couvercle est cloué dans le rebord rendant la boîte impossible à ouvrir sans un pied de biche. Mais j'essaye quand même. Que pourrait-il y avoir dedans ?

"Matt" dis-je avec hésitation "Qu'est-ce que tu penses qu'il y a dans cette boîte ?"

"Eh bien" répond-il prudemment "Si ce sont des criminels, ce que nous pouvons supposer parce qu'ils nous ont kidnappés illégalement, peut-être qu'ils ont des trucs illégaux qui traînent."

"Comme de la drogue, ou des armes ?" Je chuchote.

"Ouais, comme ça. Peut-être. Ou peut-être que c'est juste de la marchandise légale ? Qui sait ? De toute façon, je ne tiens pas à traîner ici pour le savoir." il répond. J'hoche la tête, d'accord.

J'attrape les cordes qui nous retenaient et les fourre dans un sac posé sur une caisse. Matt regarde autour de lui avec curiosité pour trouver d'autres objets à mettre dans le sac. Hormis les cartons qui traînent et le miroir au fond de la pièce, il n'y a rien qui puisse être considéré comme utile.

Je regarde le miroir sur le mur.

Pourquoi diable est-il là ? Je veux dire, si j'étais un kidnappeur recherché par la police, la dernière chose dont je m'inquiéterais serait mon look.

Et qu'est-ce qui se passerait si...."Oh non, Matt. Le miroir." Je crie, horrifiée.

"Quoi ?" il me regarde avec inquiétude avant de fixer le miroir.

"Le miroir. Ils peuvent nous voir. Comme dans les salles du commissariat. C'est un miroir sans tain." Je vois la réalisation s'infiltrer sur son visage.

"Oh génial." marmonne-t-il. "Peut-être que ce n'en est pas un. Je veux dire, ça ressemble à un miroir normal. En plus, ils ne sont pas encore venus nous chercher." ajoute-t-il avec espoir.

Je le regarde, me demandant comment peut-il être aussi positif dans une situation comme celle-ci. Puis je regarde la fille mince qui me fixe avec de grands yeux bleus. Elle a moins de bleus, pas d'égratignures sur sa peau lisse... Elle n'a même pas l'air fatiguée ou droguée. J'ai l'air d'une parfaite étrangère à moi-même. Comment pourrais-je avoir l'air si normal après tout ce qui s'est passé ?

Attends une seconde, un miroir ? Qui dit 'miroir' dit 'éclats tranchants'. Je me dirige vers le miroir. Arrivée devant, je pose le bout du doigt sur le miroir pour vérifier le reflet. Je viens de me souvenir d'un vieux truc que mon grand-père m'a appris quand j'étais petite et je me souviens aussi de l'avoir lu dans un livre.

S'il n'y a pas d'espace entre votre ongle et l'image réfléchie, c'est un miroir sans tain.

Quand je regarde le reflet de mon doigt, il n'y a pas d'espace. Je soupire de frustration.

"Super." je marmonne. Matt me regarde puis mon doigt.

"Quoi ?" demande-t-il, confus.

"Je confirme. C'est un miroir sans tain. Ils nous regardent peut-être de l'autre côté." je grogne. Argh ! Comme si ça pouvait s'empirer ! À l'heure actuelle, ils pourraient déjà envoyer des tireurs d'élite pour nous attraper à nouveau. Mais ils ne nous attraperont pas cette fois. Pas une deuxième fois. Je me battrai !

Je plante mon genou contre le bord du miroir. Un morceau du miroir se brise sur le sol. Je me penche pour le ramasser et je remarque alors la tache de sang cramoisi dessus. Je retire ma main, choquée. Je regarde alors mon genou avec culpabilité et regarde le sang couler de la blessure fraîche située juste sous mon genou.

Je me penche et ramasse le fragment du sol pour le mettre dans mon sac. Je regarde Matt qui fixe mon genou avec horreur. Il me regarde alors dans les yeux :"Ça ne fait pas mal ?" il murmure.

Je soupire. 

"Si." Je hausse les épaules et me tourne vers la porte. Je peux sentir ses yeux fixer des trous dans mon crane.

Je m'approche de la porte et appuie mon oreille dessus pour essayer de détecter le moindre mouvement derrière. Tout d'abord, il n'y a aucun bruit, mais ensuite j'entends un doux rugissement de bavardage et quelque chose comme des soldats qui marchent. Le son devient de plus en plus fort jusqu'à ce qu'il soit juste derrière la porte.

"Ils arrivent!" Je chuchote-crie à Matt.Il passe immédiatement à l'action comme s'il avait été piqué par une aiguille dans le dos. Il attrape le sac autour de mon torse et prend le fragment de verre dans sa main. Il m'attrape alors par la taille et me pousse derrière lui de sorte qu'il me protège avec son corps. Même s'il essaie d'avoir l'air courageux pour moi, la terreur est inscrite sur son visage.

Je ne le laisserai pas me protéger. Je n'ai pas besoin de protection ! Je peux me battre. Je peux essayer de négocier notre liberté.

"Je peux me protéger moi-même, merci bien !" Je protèste. J'essaie de passer à côté de lui mais il m'attrape par le bras et me maintient derrière lui.

"Non ! Laisse-moi te protéger ! Je ne les laisserai pas te faire de mal, promis." dit-il avec de la peur dans les yeux. Il est tout aussi effrayé que moi, je me rends compte.

"Non. Je peux me défendre. Je me suis battue la dernière fois, je. me battrai cette fois aussi" dis-je avec assurance.

Il hésite une seconde. Une seconde de trop. Je me précipite devant lui et me poste à côté de la porte, de telle manière que, lorsqu'ils ouvriront la porte, je les tuerai en entrant.

Matt se poste devant la porte. Quel idiot. S'ils ont des armes, il sera la première chose sur laquelle ils tireront. J'attrape sa main et l'attire contre le mur derrière moi. Je pose mon doigt sur ses lèvres pour l'empêcher de faire du bruit.

On attends silencieusement.

La porte s'ouvre brusquement et un homme saute à l'intérieur de la salle en criant : "Mains en l'air !" en pointant son arme sur l'endroit où nous étions ligotés auparavant.

L'hésitation est votre pire ennemi. Chaque seconde compte. Même chaque fraction de seconde compte. Si tu hésites, ton adversaire peut facilement te prendre. L'effet du doute est douloureusement clair à chaque fois. Et tu ne peux pas perdre, tu le sais. Je t'interdis de perdre. Lorsque ton adversaire hésite, tu dois saisir cette opportunité et frapper. Faits attention avant qu'il ne soit trop tard. L'hésitation peut te tuer. Même si tu dois aller en enfer, vas-y sans hésitation. L'hésitation implique un résultat incertain. Si tu veux gagner, tu ne peux pas hésiter. L'hésitation est le produit de la peur, un signe de décadence mentale et de faiblesse physique. Tu es une combattante! BATS-TOI ! L'hésitation est pour les faibles. La seconde où je t'ai vu, j'ai su que tu étais une gagnante. Tu étais confiante et forte. Maintenant, n'hésites pas, et bats toi!


Les miroirs sans tain sont des miroirs qui montrent une réflexion miroir d'un côté mais ressemblent à une fenêtre transparente de l'autre côté. Heheheh..c'est utile pour espionner les gens qui pensent que ce n'est qu'un miroir inoffensif *clin d'oeil*

A plus tard mes chéwis <3 je vous aime bien fort....

-Tyfanny

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