Tu t'éveil au léger éclat de lumière traversant ta fenêtre, le temps commence légèrement à se rafraichir signalant le début de l'automne et tu accueillerais bien ce chaud et fin rayon de soleil si seulement l'air hors de vos couverture n'était pas si froid.

Tu t'emmitoufle bien chaudement sous ta couette en écoutant les doux ronflements des deux petits corps pelotonner contre toi, te ramenant tout doucement vers Morphée.

Lorsque l'horrible odeur de brûler parvient à tes narines.

« Du feu ?! »

Ni une, ni deux, tu sautes hors des couvertures, au grand mécontentement des enfants souffrant du réveil brusque, la fraicheur matinale te lèche la peau t'envoyant un frisson dans tout le corps, mais tu t'en fiche.

T'as la priorité d'évacué.

En travaillant pour un groupe criminel, les risques de représailles de la part d'autres gangs ou sociétés malveillantes était devenue un sujet sensible et tu avais appris à agir en conséquence.

Tu te saisis de la couverture et enferme Haru et Rin dans un burito, les faisant protester. Tu te dépêche de dévaler les escaliers, un fin nuage grisâtre venant de la cuisine te gêne.

« Comment un incendie a-t-il pu se déclencher ? Si j'avais oublié d'éteindre la cuisinière, le feu aurait pris plus tôt... »

Tu jettes un œil dans la pièce et remarque une grande silhouette au fourneau.

- « Ah, t'es réveillée ! T'as faim ? J'ai fait des pancakes ! »

...

What the fuck ?!

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Vous êtes tous les quatre installé à table, Ran distribuant joyeusement le « petit-déjeuner » dans chaque assiette.

Tes sourcils tiques à la présence d'origine inconnue se présentant dans votre argenterie.

« Ça se mange ça ? »

Tu prends le « pancake » entre le pouce et l'index, il est noir carboniser, dur comme un caillou et n'a pas l'air très comestible...

Outré par l'apparence absurde de son repas, Haruchiyo balance le « disque » noircie maintenant devenu un projectile à l'imbécile qui a essayé de l'empoisonné, en exclamant un bruyant « HIYA ! ».

Ran n'esquive pas et reçois l'attaque en plein milieu de son front, le renversant en arrière.

Rindo savait que son frère n'avait aucune notion culinaire, faisant de lui un vrai danger gastronomique. Il l'a bien mérité.

Ecris : 17/12/2021

Publié : 18/12/2021

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