II - Οἱ τοῦ Διός ἀετοί (partie 4)

Éros sentit comme un déchirement en son sein. Il ne parvenait guère à discerner exactement de quoi il s'agissait, mais il fut persuadé que quelque chose de grave venait tout juste de se produire.

Il regarda son frère devant lui qui observait les alentours, juché sur la partie supérieure du dos de Phúlax. Ses cheveux, déjà naturellement dorés, étaient encore plus clairs qu'avant et projetaient par moments inconstants des étincelles, à l'instar des mèches châtaines du dieu de la Guerre. Cupidon pensait que c'était sans doute grâce à l'accroissement de sa maîtrise du Feu Originel, qui peu à peu se manifestait physiquement et quotidiennement.

Le dieu de l'Amour avait évidemment, comme tous les autres, remarqué que les pouvoirs de Daímôn se décuplaient de plus en plus rapidement – tout comme sa confiance en soi. Il se souvenait de lui, il y avait à peine un mois, alors aussi faible et inoffensif qu'un jeune faon. Éros pensait que ce changement et cette nouvelle assurance du dieu des Dragons étaient dus au combat contre Arès et les dieux de l'Hiver.

Devait-il lui faire part de ce qu'il venait de ressentir ? Il n'aurait su dire. Daímôn était déjà bien trop préoccupé par ses futures tâches.

Laissons-le se focaliser intégralement dessus, décida-t-il donc.

D'autant que quelque chose accaparait Daímôn, Cupidon en était convaincu. Qu'était-ce ? La question demeurait entière. Néanmoins, ce secret avait éclos la nuit dernière, après cette sorte de rêve étrange – ou plutôt ce cauchemar. Éros avait tenté de pénétrer plus d'une fois dans l'esprit du puîné des Primordiaux, mais à chaque fois, il se frottait à un véritable rideau de feu dressé tout autour de ses pensées. Son frère devait avoir trouvé un moyen de se protéger de toute intrusion. Phúlax lui venait sûrement en aide également.

Ses pouvoirs grandissent trop vite, se dit Éros. Et pourquoi me cache-t-il ce qu'il a vu ou entendu la nuit dernière ? Ne me fait-il plus confiance ?

Tout comme Daímôn, le dieu des Sentiments avait senti que quelque chose s'était effectivement brisé entre eux quelques heures auparavant, mais il ne parvenait à savoir quoi exactement. C'était bien la première fois qu'il se confrontait à autant de contraintes d'une telle nature. Personne n'était capable de lui dissimuler quoi que ce fût. Il était à même de percer n'importe quelle défense mentale. Or, avec son frère, la tâche relevait de l'impossible.

Daímôn ne semblait pas avoir ressenti le mal qui rongeait maintenant l'esprit d'Éros. Il n'était pas aussi sensible aux fluctuations dans l'air. Cupidon s'apprêta tout de même à lui en toucher un laconique mot, quand Daímôn dit :

— Nous ne devons pas nous inquiéter pour eux. Ils vont se débrouiller, je leur fais confiance. Ils sont forts, et Pûr est avec eux. Ils ne craignent rien. Nous devons nous concentrer sur notre propre mission.

Cupidon se ravisa et avala sa salive. Daímôn avait raison : ils ne devaient pas se préoccuper des autres. Ils auraient déjà suffisamment à s'inquiéter dès qu'ils auraient atteint le palais du dieu des Mers.

Le troisième né des Primordiaux connaissait bien Poséidon. L'Olympien était d'une forte nature colérique, indomptable, et partiellement lunatique. Il était comme un tsunami engloutissant les terres, comme un séisme ravageant les cités. Protecteur d'une, il était le fléau d'une autre, et les rôles pouvaient s'interchanger suivant les actes des citoyens ou ses humeurs. Ils allaient devoir être très prudents. Pis que tout, Cupidon ignorait totalement comment le Seigneur des Mers allait réagir en voyant le Dragon plus bleu que toutes les eaux turquoise de ce monde.

— As-tu une idée de ce qu'Athéna mijote, au juste ? demanda alors Daímôn.

Cupidon répondit « non ». C'est vrai qu'il n'avait pas du tout la moindre idée de ce que pouvait bien envisager la déesse de la Sagesse. Mais il la connaissait, l'Olympienne en qui l'on pouvait offrir pleine confiance.

— Nous verrons bien, fit Éros en haussant les épaules.

« Ne t'en fais donc pas, Drákôn, fit la voix de Phúlax par télépathie. Nous pouvons compter sur Athéna, quelle que soit la situation. Je ne doute pas un seul instant d'elle, à l'instar de nos autres alliés. »

Daímôn hocha la tête.

Alors les immortels entendirent un cri aigu derrière eux, semblable au piaillement strident d'un oiseau d'une envergure gargantuesque. Daímôn et Éros tordirent le cou afin de regarder derrière eux, et un immense aigle fondre à toute vitesse sur eux. Derrière, une vague d'autres créatures de Zeus, d'une taille bien moindre, battaient des ailes et poussaient des glatissements perçants.

— Par tous les dieux ! vociféra Cupidon. Ils nous ont suivis !

Daímôn ne répondit pas. Comment se fait-il qu'ils nous aient retrouvés ? se demanda-t-il. Une grande crainte pour Héphaïstos, Pûr et la courageuse Pandore le piqua. Il tenta d'établir un lien télépathique avec le Dragon rouge, mais n'y parvint pas. Quelque chose brouillait le lien.

Phúlax fit une soudaine embardée vers le bas, propulsant sauvagement Cupidon sur le dos de Daímôn. Éros secoua la tête, hurla au Dragon de le prévenir la prochaine fois et prit son arc. Il encocha une flèche et visa l'œil d'un aigle derrière lui. Le trait le tua sur le coup ; il chuta des centaines de mètres plus bas, sous la brume matinale de la Méditerranée. Il tira plusieurs autres traits sur les oiseaux qui les esquivèrent en filant le long des vents marins. Phúlax fonçait à toute allure. Le Dragon tendit tout à coup ses ailes de façon à se placer contre les courants d'air. Cupidon eut l'impression de percuter de plein fouet un mur tellement l'arrêt fut violent. Il faillit même en lâcher son arc.

— Il faut les tuer ! cria Daímôn.

Il dégaina Díkê, laquelle s'illumina d'une aura bleue comme les écailles de Phúlax. Une flamme d'une teinte similaire apparut dans sa paume droite qu'il jeta sur l'animal le plus proche. L'orbe incandescent explosa au contact du crâne de l'oiseau et le réduisit en cendres. Les aigles se dispersèrent autour d'eux, formèrent des cercles pour les prendre de toutes parts. Phúlax ne se laissa pas démonter pour autant et fondit vers la mer en contre-bas. Les volatiles, n'ayant sans doute guère prévu le nouveau et soudain mouvement, furent décontenancés et suivirent le Dragon avec force vélocité.

Daímôn vit la mer approcher très rapidement d'eux à travers les nuages. Dans quelques secondes, ils rencontreraient l'étendue aqueuse de plein fouet. Il avait entendu dire que frapper l'eau à une telle vitesse revenait à s'étaler sur une plaque de marbre. Il espérait que son dragon savait ce qu'il faisait. Il sentit la main de Cupidon pincer sa peau au niveau de ses côtes. Il envoya comme il put une vague d'apaisement chaleureuse à son frère, mais cela n'eut absolument pas le moindre effet sur le dieu de l'Amour qui serra davantage au point de lui faire mal.

— Je t'en supplie, Phúlax, remonte ! hurla-t-il en toisant l'eau turquoise à seulement quelques mètres d'eux.

Le Dragon, au dernier moment, tendit ses membranes et effleura la surface aqueuse du bout des ailes avant d'escalader les cieux précipitamment. Daímôn vit bien que les aigles n'avaient pas la même vivacité que Phúlax. La majorité d'entre eux s'écrasa dans l'eau et se noya dans les tréfonds de la Méditerranée.

Le fils de Kháos sentit alors un violent choc, comme s'il venait d'être percuté. Il fut désarçonné, avec Cupidon, de sa monture et tomba dans la mer. Le froid le mordit aussitôt. Il battit des pieds et remonta à la surface. Fort heureusement pour lui, il n'avait guère lâché Díkê, qu'il s'évertua à rengainer. En reprenant son souffle, il comprit que Phúlax venait de frapper un aigle trois fois plus gros que les autres, presque aussi imposant que le Dragon lui-même. Et sur l'accipitridé, il vit une créature qu'il ne reconnut pas mais qui lui rappelait vaguement quelque chose.

Il entendit Éros fendre la surface de la mer à côté de lui.

— Je déteste être mouillé ! fulmina-t-il.

Dans d'autres circonstances, Daímôn aurait sans doute ri, mais il demeurait accaparé par la bataille aérienne à laquelle se livrait son dragon et l'aigle. Ils virevoltaient sauvagement, guettant les courants pour ne perdre nulle vitesse. Phúlax rugit, mordit avec virulence une patte du rapace qui poussa un râle assourdissant, et cracha une flamme bleue. L'aigle réussit à l'esquiver majestueusement, ne laissant que quelques plumes roussies derrière lui. Puis, son cavalier tendit une épée et frappa Phúlax au cou en passant sous lui. Daímôn sentit une douleur à son propre cou. Par le lien qui les unissait, les jumeaux ressentaient en tout temps la souffrance de l'un l'autre.

Le fils de Kháos observa les aigles survivants se précipiter sur Phúlax.

Il concentra ses pouvoirs calorifiques au creux de ses paumes et déchargea d'énormes boules de feu sur les volatiles. L'un en reçut une de plein fouet et s'enflamma littéralement. Paniqué, il perdit son contrôle de vol et s'écrasa contre son confrère limitrophe, le précipitant lui aussi dans la mer. Dans la panique, ils emportèrent d'autres aigles qui se perdirent en glatissements avant de se noyer dans les flots de la Méditerranée.

Les derniers survivants – Daímôn en décompta quatre – s'approchaient de son dragon. Cupidon aurait aimé les éliminer lui-même, mais ainsi immergé, il ne pouvait viser avec son arc. De plus, employer ses ailes lui était impossible, car l'eau les rendait aussi lourdes que du plomb. Daímôn s'en occupa et chargea de nouveaux orbes enflammés qui prirent une couleur rouge et dorée, symbole du pouvoir de Pûr. Il les lança sans réfléchir plus longuement. Elles explosèrent au contact des aigles, les enveloppant dans une véritable sphère incandescente. Lorsque le feu disparut, les oiseaux n'étaient plus que cendres balayées par le vent méditerranéen.

Il jeta un œil vers Phúlax. Celui-ci était en fâcheuse posture et ne parvenait plus à frapper l'aigle à cause du cavalier sur son dos. Il avait essayé plusieurs fois de le déloger de sa monture, mais hélas sans succès. Daímôn établit un lien avec lui.

« Viens plus bas, que je monte sur toi. Je vais moi-même tuer ce monstre ! »

Phúlax mit un certain temps à répondre, ce qui accentua l'angoisse que son dieu souffrait déjà.

« Je vais essayer. »

Sa voix était faible et fatiguée. Daímôn sentit son épuisement. Le Dragon devait esquiver non seulement les attaques ennemies, mais également les vents contraires qui pourraient le précipiter, lui aussi, dans l'eau.

Phúlax tenta le tout pour le tout et lança sa queue avec force. Elle percuta le flanc de l'aigle qui fut déstabilisé un bref instant, néanmoins le temps nécessaire pour que le Dragon pût filer jusqu'à Daímôn et Éros.

— Tiens-toi prêt à t'agripper à l'une de ses pattes, dit Daímôn à son frère.

Ce dernier hocha la tête. Le Dragon survola l'eau de très près, s'approchant avec vélocité des deux naufragés. Ils tendirent les bras devant eux, battirent des pieds pour se surélever un tant soit peu et attrapèrent chacun une patte du reptile ailé avec force. Reprenant de la hauteur, Phúlax prit soin de filer rectilignement afin de les laisser se replacer sur son dos avant de regagner de la vitesse.

— Il ne reste que ces deux-là ! fit Daímôn avec hargne. Tuons-les vite !

Phúlax poussa un rugissement d'affirmation et fonça sur l'immense rapace.

Daímôn dégaina sa lame et l'enflamma d'une simple pensée. Il la tint à deux mains, s'apprêtant à pourfendre l'aigle et son cavalier d'un seul et même geste. Phúlax avait pris l'un des vents rapides et s'en allait percuter l'animal. Mais au dernier moment, celui-ci virevolta et se fraya un chemin sous le Dragon. Daímôn n'hésita pas une seconde : il sauta, planta sa lame dans les côtes de l'aigle et se hissa en s'accrochant aux plumes qui parvenaient à tenir à la peau. L'aigle glatissait bruyamment. Plusieurs autres hurlements stridents suivirent à mesure que l'épée de Daímôn s'enfonçait dans sa chair.

Ce dernier escalada quelques secondes supplémentaires encore le flanc de l'animal et finit par se hisser sur son dos. À peine eut-il posé le genou non loin de son bassin qu'il reçut un violent coup de pied en pleine mâchoire. Il roula, sans vraiment comprendre ce qui venait de se passer. La Fortune lui sourit, car il ne tomba pas. Il se releva, râla de douleur et observa son adversaire.

Celui-ci était entièrement poilu de haut en bas et n'avait que pour pieds des sabots noirs et crasseux. Son visage triangulaire arborant une longue barbiche grisâtre faisait penser à celui d'un bouc. Daímôn reconnut un satyre (Ξ), mais celui-ci ne possédait pas de cornes. Il ne restait que deux protubérances, l'une plus petite que l'autre, qui dépassaient de son crâne. Elles semblaient avoir été sectionnées, ou peut-être les lui avait-on cassées. Daímôn aurait presque eu de la compassion pour lui, si celui-ci ne s'était mis tout à coup à balancer sa lame à la fusée d'argent vers son visage.

Il para un coup rapidement, puis un autre. Il faillit chuter au moment où l'aigle fit une légère embardée sur la gauche. Il devait garder l'équilibre sur l'animal, mais l'épreuve se révélait ardue. Le satyre, lui, ne semblait souffrir aucune difficulté. Il tenait fermement sur ses sabots, ses pattes ne tremblaient pas d'un pouce. Il jeta à corps perdu sa lame sur Daímôn. Celui-ci vit aussitôt que l'homme-bouc n'avait aucune expérience au combat à l'arme blanche. Aucune technique, aucune finesse ou même la moindre grâce. Il se contenait de balancer sa lame comme il le pouvait. Il serait aisé pour Daímôn de le tuer, si encore ce maudit oiseau cessait de bouger ainsi !

Le fils de Kháos projeta une première boule de feu sur le satyre qui l'esquiva en tournant sur lui-même. Joli coup ! maugréa Daímôn. Il essaya ainsi de le toucher en lançant plusieurs autres sphères, mais son ennemi les évitait avec une incroyable aisance.

Le vent était dans le dos de Daímôn, rapide et fouettant. S'il essayait d'avancer, il ne résisterait pas au souffle. Il entra en contact avec Phúlax.

« Je n'arrive pas à le tuer ! »

« Nous arrivons ! » répondit le Dragon.

Il vit celui-ci et Éros filer à toute allure vers lui. Le satyre ne les remarqua pas, accaparé par son adversaire, et se contenta de balancer sa lame en tous sens. Daímôn para les coups, sans bouger les jambes. Un éclair de lucidité traversa les yeux de l'homme-bouc. Ses futurs estocs se portèrent aussitôt vers les tibias du Primordial. Daímôn sauta pour échapper au mordant de l'épée mais chuta lourdement et roula le long du dos de l'aigle en retombant. La seule pensée qui lui vint à l'esprit fut d'enfoncer profondément sa lame dans la chair de l'animal afin d'échapper aux frappes des vents violents. Díkê s'y fraya un chemin, sans difficulté pour trancher les muscles, et l'aigle vociféra une douleur certaine. Il battit subitement des ailes et percuta un mur de vent ; sa trajectoire dévia irrémédiablement.

Daímôn fut d'autant plus ahuri lorsqu'il découvrit que le satyre n'avait absolument pas bougé. Il porta les yeux aux sabots et ouvrit de grands yeux où se mêlaient surprise et dégoût. Ils s'étaient littéralement enfoncés dans l'épiderme de l'aigle et ne pouvaient plus s'en déloger sans que le satyre n'en décidât autrement, aguerri d'un quelconque pouvoir morbide et inconnu. L'unique moyen pour l'éliminer vint à Daímôn, bien qu'il le révulsât.

Lorsque l'aigle reprit un équilibre acceptable le long du vent marin, Daímôn rampa comme il put vers le satyre après avoir arraché Díkê de la chair. Il se releva en tremblant et se campa fermement sur ses jambes afin de ne plus bouger. Le satyre émit une sorte de grognement accompagné d'un souffle animal et lança sa lame de droite à gauche comme un forcené. Daímôn se coucha alors avec vélocité et trancha les jambes de son ennemi. Le bougonnement du satyre se mut en gazouillement inaudible. Le sang pourpre gicla ; le satyre dans le sens contraire du vent, Daímôn ne fut aucunement éclaboussé. Ce dernier se contenta de regarder le chèvre-pied s'envoler dans les airs. Phúlax cueillit l'homme-bouc avec sa gueule et le coupa en deux avec ses crocs d'un seul claquement de mâchoires.

Daímôn continua de ramper le long du dos de l'aigle et atteignit son crâne. Le rapace avait le regard vide ; sans doute ne pensait-il qu'à la douleur parcourant tout son corps. Daímôn eut de la pitié pour lui. Il n'aimait guère tuer les animaux, fussent-ils à Zeus ou non. Néanmoins, avec un élan porté par la compassion, il planta sa lame dans la calotte de l'aigle pour mettre fin à ses souffrances.

Sans un bruit, les ailes cessèrent de battre, le bec s'immobilisa et Daímôn sauta dans les airs. Phúlax le réceptionna en se positionnant sous lui. Le Primordial retomba avec expertise sur son dos. Il ne comprenait la raison pour laquelle il parvenait à garder l'équilibre sur le Dragon mais non pas sur un aigle du même gabarit. Peut-être était-ce un gage du lien qu'ils partageaient.

Toujours est-il qu'ils regardèrent l'aigle piquer en chute libre vers la Méditerranée, puis s'engouffrer dans les vagues turquoise. Daímôn souffla un coup : ils avaient réussi. Il jeta un œil alentour, guettant la trace d'un quelconque autre ennemi, mais n'en vit pas. Il s'était même attendu à ce que Zeus déboulât dans un éclair fulgurant. Il l'aurait presque souhaité... Mais le roi des dieux ne fit point son apparition.

— Allez, il est temps de rejoindre Poséidon, dit-il à ses deux compagnons.

Il pria pour que les autres n'aient eu aucun problème irréversible avec les aigles de Zeus, jura de le faire payer à ce dernier et se concentra sur l'horizon. Il se demandait quand ils arriveraient au palais du Roi des Mers. Cupidon lui assura qu'ils y étaient presque.

Phúlax augmenta sa vitesse, tandis que Daímôn pansait les quelques plaies sur son corps, ainsi que celles du Dragon, grâce au Draconique.


Fin de chapitre 2

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