Chapter ten

Londres.
Vendredi 6 juillet, 8:30 PM.

Je déanbulai dans le parc de Kensington, sans trop savoir où aller. Dans ma main, l'enveloppe attendait que je l'ouvre et mon portable ne cessait de sonner, surement l'hôtel qui s'énervait de mon absence. Je n'avais pas encore eu le courage de lire ce que contenait l'enveloppe. Surement toute la réponse à mes questions mais j'avais peur que cela m'apprenne une mauvaise nouvelle...
Mais après tout, Thomas était peut être simplement parti voir quelqu'un en urgence et n'avais pas pu me prévenir. Mais pourquoi ne m'avait-il pas prévenue sur mon portable, et pourquoi son colocataire tirait-il une vieille tête, digne de celle d'un vampire ?

Toute ma tête bourdonnait de questions sans réponse c'est pourquoi je m'assit sur un banc, coupait mon portable, mis mes écouteurs et enclenchai ma musique préférée.

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J'ouvris alors la fameuse enveloppe, puis une lettre.

Une lettre de Thomas

"Cher Léna,
Tu es surement une des plus merveilleuses personnes que j'ai rencontré dans ma vie. Drôle, attachante, généreuse...Je pourrai parler de toi pendant des heures sans jamais m'arrêter. Mais voilà, ma vie en a décidé autant. Elle a décidé de s'arrêter. Ça arrive à tout le monde de mourir, pas vrai ? Des gens meurent à chaque secondes de chaque minutes. Certains meurent à 90 ans, d'autres à 55 ans et d'autres à 25 ans. J'en fait parti. Est ce injuste ? Je ne sais pas. Pourquoi moi ? Je ne sais pas. Je sais juste que ma vie va prendre fin bientôt et que je t'aime. Je ne sais pas si c'est réciproque, mais sache que dès l'instant où je t'ai vu, tu as illuminé mon coeur. J'aurais du résister, sachant que j'était malade et condamné, mais l'amour à pris le dessus et il est impossible pour moi de résister à un sentiment aussi fort. Pardonne-moi de ne t'avoir rien dit. Te dire pour ma maladie et que je t'aime. Je n'ai pas trouvé les mots. Les bons mots.
N'oublies pas, où que je serais, je veillerai toujours sur toi.

  Adieu,
Thomas xx. "

Je m'effondrai au sol, anéantie. Une multitude de gouttes d'eau dévalait mes joues et mes mains griffaient le sol. J'hurlait ma douleur, un flot d'émotion se déversant de mon coeur. Je tremblai, j'avais chaud et froid, mon cerveau refusait de marcher et l'impression de tomber m'envahissait.

Tout s'expliquait. Le regard perdu de son colocataire. Thomas qui ne répondait pas au téléphone...

Je le revoyais au premier jour, souriant et charmant, me demandant une cigarette.

Je le revoyais dans le hall de l'hôtel, rusant pour venir me parler.

Je l'imaginai chez lui, sentant la maladie l'emporter.

Je me demandai quelle maladie avait pu l'emporter mais chassait ensuite cette idée. Je préférai garder un souvenir d'un Thomas souriant à la vie et non pas celui d'un malade qui se sait condamné. 

Au fond de tout cela, une chose était sûre :
Jamais je ne l'oublierai.

Note de l'auteure :
Allez y, frappez moi !
Ou non en fait, parce que il faut que je publie l'épilogue. Car oui après un dernier y'a un épilogue. Ah j'vous ai pas dit que c'était le dernier ? Bon ben maintenant, vous le savez.

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