Chapitre 8 :

POV Sophie

-Je je ne sais pas quoi dire murmurais je

-Alors Kenric et Oralie dit Keefe stupéfait.

Les images de ce qu'ils venaient de voir à jamais gravés dans leurs esprits. Les deux conseillers avaient donc bel et bien une relation. Ce n'était pas juste une aventure ça se voyaient qu'ils s'aimaient plus que tout. Le regard sur le visage de la blonde alors qu'elle avait vu Kenric sur le pas de sa porte , elle l'attendait. Ses yeux brillaient d'amour et de désir pour lui et c »était la même chose que Kenric , c'était plus qu'une aventure ou un coup d'un soir comme les humains l'appelait , c'était la forme la plus pure d'amour qu'elle n'avait jamais vu et apparemment Keefe en était venu à la même conclusion.

-Ce n'est pas une aventure murmura t'il , ils s'aiment je le ressens de là , je ne sais pas depuis combien de temps ça dur mais ils sont plus que des amants , je je n'avais ressenti une telle force d'amour , c'est comme si ils étaient

- Faits l'un pour l'autre complétais je

-C'est ça , j'avais l'impression de ressentir les émotions d'une seule personne.

Aucuns de nous deux n'osa parler ensuite. Bien conscient que cette relation était interdite , que les deux conseillers transgressaient les lois.

-Sophie que doit on faire , on on ne va pas en parler au conseil quand même ?

-Hors de question Keefe ! On ne peux pas leur faire ça , tu as vu comment ils s'aiment on ne peux pas leur faire choisir entre leurs carrières et leur amour , ça les briseraient.

Je ne pouvais pas les dénoncer , c'étaient les plus gentils conseillers qu'elle avait rencontrés et depuis le début elle avait ressenti leur amour , elle avait remarqué leurs regards mais jamais elle ne se serait doutée qu'ils étaient réellement amants à vrai dire elle avait pensé qu'ils étaient en couple jusqu'à ce qu'on lui dise que les conseillers n'avait pas le droit à l'amour. C'était injuste.

-Keefe promet moi que ça restera entre nous , promet moi de ne jamais parler à personne de ce que nous avons vu.

-Je te le promet sophie , je ne veux pas leur faire ça , je quand j'étais petit je j'attendais mes parents dans une rue à Eternalia et mes parents m'avaient oubliés , ce n'était pas la première fois et je pleurais assis sur un banc et puis un éclair de lumière m'a aveuglé et j'ai vu Kenric il il s'est approché de moi et m'a demandé si j'allais bien , je lui ai dit que non et il m'a serré dans ses bras puis m'a emmené chez lui en attendant que mes parents viennent me chercher , Oralie est venue et m'a bordé , c'était la première fois que je me sentais comme si j'étais dans une vraie famille. Je ne pourrais jamais oublier ça , je ne peux pas faire ça à des personnes aussi gentilles qu'eux deux.

J'étais bouleversé par l'histoire de Keefe et nous étions décidé à n'en parler qu'entre nous si jamais il le fallait et de protéger leur secret.

POV Oralie

Cela faisait plusieurs mois qu'elle et Kenric avaient été réunis. Elle se souvient encore de ce jour comme si c'était hier. Être dans les bras de Kenric semblait faire ressortir une autre partie d'elle-même. Elle se sentait plus vivante qu'elle ne l'avait été depuis des années. Depuis qu'ils ont été réunis, ils ont passé autant de temps ensemble que possible et que leur travail de conseillers le leur permettait ainsi que le fait de devoir cacher leur relation à leurs collègues et amis. Il était tôt un matin et Oralie se dirigeait vers la salle de tribunal. Il devait y avoir le procès de Sophie , elle avait enfreint plusieurs de leurs lois fondamentales en capturant Elementine. Elle entra dans la salle pour se rendre compte qu'elle était en avance. "Oh non ! Le procès est à neuf heures, pas sept!" Elle se gronda mentalement. Elle sortit de la pièce en se demandant quoi faire. "Il ne sert à rien que je reste ici seule, Je peux aller voir kenric!"Elle sourit à l'idée de voir son petit ami. Elle s'est rapidement dirigée vers sa chambre. Elle frappa légèrement et quand aucune réponse ne vint, elle passa la tête à l'intérieur.

-Kenric ? murmura-t-elle doucement en fermant silencieusement la porte derrière elle. Personne ne l'avait vue monter dans sa chambre. Elle sourit en le voyant dormir.

-Chéri... murmura-t-elle à nouveau en rampant dans son lit. Elle se pencha sur lui et l'embrassa doucement sur la joue. Ses yeux s'ouvrirent pour la voir allongée au-dessus de lui.

-Que me vaut cette vue de bon matin Dit-il en se frottant les yeux.

Je me pencha et l'embrassa sur le front. Il ne pouvait s'empêcher de sourire.

-Que fais tu ici? elle s'assit sur ses genoux alors qu'elle le regardait avec un petit soupçon de tristesse dans les yeux.

-Je voulais te surprendre... Tu ne veux pas de moi ici?" Elle a demandé doucement. Kenric secoua la tête.

-Bien sûr que je te veux ici. Je serais fou si je ne le faisais pas! Oralie sourit en le tirant vers le bas. Elle était allongée sur lui. Sa main se posa sur le bas de son dos et pressa sa silhouette délicate contre son corps musclé pendant qu'ils s'embrassaient. Quand ils se sont retirés, kenric lui a chuchoté:

-Je t'aime Ora. Elle a souri.

-Je t'aime aussi Kenric . Ils s'embrassèrent à nouveau. Elle se blottit contre son amour; sa tête reposait dans le creux de son cou et sa main reposait sur sa poitrine nue.

-Qu'est-ce que tu aimerais faire mon amour ? Il rompit le silence heureux. Un sourire narquois grandit sur mon visage.

-Eh bien, la réunion n'est pas avant quelques heures dit-elle à son amant d'une voix séduisante. Elle se redressa sur ses coudes pour que son nez touche à peine le sien. Un sourire grandit également sur le visage du télépathe.

-Tu as un point là ma chérie...» Dit-il avant de refermer le petit espace entre eux. Je lui rendis son baiser aussi passionnément et passa mes doigts dans ses cheveux roux. Il recula et s'assit. Je lui lança un regard perplexe.

-kenric, qu'est-ce qu'y a? Elle a demandé en frottant doucement sa joue.

-Je suis désolé Oralie. Tu m'as laissé sans mots ce matin." Il essaya de l'embrasser mais elle se recula.

-Que veux-tu dire? Elle a demandé en posant ses bras sur ses épaules.

-Tu es la plus belle elfe de toutes les cités perdues et ça m'a laissé le souffle coupé aujourd'hui. Je souriais à la réponse de mon amant. Elle se pencha et chuchota,

-Merci... Ils s'embrassèrent. "Je pourrais dire la même chose pour toi." Cette fois, ce fut à son tour d'expliquer. "Tes yeux me captivent alors que le soleil se lève aujourd'hui." Elle sentit son cœur fondre alors qu'il souriait. Il la coucha rapidement pour être au top.

-Kenric ! Elle rigola avant de l'embrasser. Elle tira sur son bas de pyjama alors qu'il dénouait les lacets de sa robe.

-T' ai-je dit que tu me laissais sans voix aujourd'hui?" Il lui a dit en la regardant de haut en bas. Elle rougit alors qu'il l'enveloppait dans son étreinte. Elle était allongée doucement alors qu'elle enlevait le pantalon de son petit ami. Leurs langues se frayèrent un chemin vers un territoire maintenant bien connu alors qu'ils s'embrassaient. Ses bras s'enroulèrent autour des larges épaules de Kenric et frottèrent son dos.

-kenric ! Elle a chuchoté son nom. Il sourit en passant ses lèvres sur son sweet spot. Elle haleta et cambra le dos. Ils s'embrassèrent à nouveau alors que le rouquin se glissait en elle. Elle enroula ses jambes fines autour de sa taille et gémit. Il mordilla doucement son oreille. Bientôt, elle criait son nom et enfonçait ses doigts dans son dos. Il tomba à côté d'elle et l'attira plus près. Elle était à bout de souffle.

-Tu es incroyable Oralie. Elle frissonna alors qu'il parlait, même si ce n'était pas à cause du froid. Elle respirait si fort qu'elle ne pouvait pas parler. Il se pencha et l'embrassa doucement. Sa respiration ralentit alors qu'elle parlait enfin.

-Il semble que vous êtes celui qui m'a laissé sans voix. Elle sourit chaleureusement à son amant et voulait rester dans ce moment pour toujours. Il embrassa doucement ses lèvres et juste au moment où elles se séparèrent, on frappa à la porte.

Ils se regardèrent tous les deux paniqués. Kenric se remit debout et lui tendit sa robe. Elle l'enfila et fixa ses cheveux. Le coup est venu de nouveau. Il s'était habillé et mettait sa cape. Il s'approcha rapidement et remit la couronne qu'il avait enlevé plus tôt sur sa tête. Elle sourit et s'assit rapidement sur son canapé. En ouvrant la porte, velia est arrivée brusquement.

-Kenric est-ce que tout va bien? J'ai entendu des cris-". Elle se coupa rapidement en la voyant.

-tu as du rêver Velia." Dit elle en souriant nerveusement. Velia la regarda de haut en bas.

-Que fais tu ici? elle se dirigea vers moi.

-Je pourrais te demander la même chose. Déclara t'elle sa voix teinté de jalousie ce que Kenric remarqua. Il se tenait à côté d'elles, ne voulant pas s'impliquer dans leur impasse.

-J'entendais des cris pendant que je marchais. Je me dirigeais vers le procès. Je suis venu m'assurer que tout allait bien. Pourquoi es tu ici? Velia a répété sa question.

«Je suis arrivé il y a quelques minutes. Je voulais dire bonjour à Kenric avant le procés. Nous avons parlé, mais il n'y a pas eu de cris. Dit elle sévèrement.

-Alors tu es juste venue parler? Demanda elle J'hocha fermement la tête.

-Alors qu'est-ce que c'est sur ton cou? Demanda son amie. Je couvris rapidement mon cou. Velia les regarda d'un mauvais oeil. Leurs visages étaient rouge vif. Elle se retourna et regarda autour de sa chambre , haletant en voyant le lit. Il y avait des draps emmêlés et tordus. Elle s'avança rapidement devant Velia, lui bloquant la vue du lit.

-Velia je je peux tout t'expliquer murmurais je tremblante

-Alors... commença la rafaleuse alors que je regardais regardait avec peur Kenric

-Je suppose que j'ai entendu des cris...

-Velia nous dit Kenric

-Je sais très bien ce qu'il vient de se passer dans cette pièce Oralie alors n'essayaient pas de me mentir tous les deux. Depuis quand ?

-L'arrivée de Sophie murmurais je

Velia resta silencieuse avant que Kenric n'ose parler.

-Que vas tu faire ?

-Je ne sais pas , vous , c'est interdit et vous le savez elle me regarda durement

-Velia s'il te plaît ne dis rien la suppliais je

-Oralie tu sais bien que ce n'est pas aussi simple , je risque mon job en le cachant.

Elle devait dire la vérité à son ami , elle attrapa la main de son petit ami qui la regarda avec surprise alors que le regard de Velia passa de leurs mains liées à mes yeux.

-Je l'aime Velia , je suis amoureuse de lui

-Je je l'aime aussi murmura Kenric qui resserra ma main.

-Je je ne peux pas garantir que je ne dirais jamais rien mais je je garderais le secret pour l'instant dit elle en atteignant la porte. La réunion est avancée de 10 minutes nous devons y aller.

Kenric et Moi échangions un regard et il m'embrassa doucement alors que Velia les attendaient dehors et qu'il finirent par la suivre.

POV Kenric

Nous entrions tous dans la salle entourés de nos gardes du corps dont l'un me fusilla du regard Mr Balour ne lui avait toujours pas pardonnait d'entrer en douce chez Oralie.

Il s'assit sur son trône robuste incrusté d'ambres croisant le regard de Oralie stressé comme toujours quand il était question de Sophie et de procès car elle allait devoir jouait le détecteur de mensonges.

Sophie nous regardaient alors que Emery prenait la parole l'invitant à se lever.

Elle esquissa une révérence maladroite et il vit Oralie s'approchait doucement de la jeune fille , posant une main réconfortante sur son épaule et saisissants des doigts de l'autre.

Sophie répondit honnêtement aux questions de Emery alors qu'Oralie hochait la tête à chaque fois , lisant les émotions de la jeune fille.

Quand il demanda si Sophie connaissait la Quintessence elle secoua violemment la tête alors qu'Emery se tournait vers Oralie qui fronça les sourcils.

-Elle est désorientée dit elle de s voix fluette que j'aimais tant mais elle ne ment pas.

Emery en avait fini avec les questions et Oralie repartit s'assoier. Et me demanda de me lever pour que je puisse repérer les étoiles sur la carte.

Argento , Auriferria , Pennisi , Merkarion , Styggis et Achromian.

Je sursauta alors que les étoiles pointaient vers Elémentine.

Je repartis m'asseoir déboussolé mais alors que je sentis le regard inquiète d'Oralie je lui lança par télépathie que tout allit bien ,jusqu'à ce qu'Emery arbitre le débat télépathique et que j'entendis Oralie dire qu'on ne pouvait pas lui mettre cette erreur sur le dos car elle a juste suivi son devoir , j'acquiesca et la plupart votèrent en faveur sauf Bronte.

Nous nous dirigions tous vers sortie dès la levée de la séance , je vis le regard soulagé d'Oralie alors que le vote était favorable. Alors que nous étions censé rentré , je décida qu'il était temps de parler avec Oralie en privé de ce qui s'était passé ce matin.

-Rejoins moi au kiosque

-Il y a un problème murmura-t-elle inquiète

-Ne t'inquiète pas , je dois juste te parler

Je me dirigea vers le kiosque m'arrétant sous un magnifuqe saule pleureur attendant l'arrivée de l'empathe qui arriva quelques minutes après se dirigeat directement vers moi.

-Kenric que se passe t'il , tu avais l'ir troublé dit elle inquiète , ses yeux écarquiller de panique , je m'en voulais de la voir comme ça.

-Oralie il faut que je te dise quelque chose je

-Je sais ce que tu vas dire dit la blonde baissant les yeux , je savais qu'après ce matin tu ne voudrais plus de cette relation , des larmes coulèrent de ses yeux azur.

-Non Ora non ce n'est pas ça c'est même le contraire dis je en attrapant son visage pour qu'elle puisse me regarder dans les yeux.

Je devais me lancer.

-Je ne savais pas comment je voulais faire ça ni même quand , je me suis torturé l'esprit en pensant à ça depuis des jours pour essayer de trouver le bon moment. Puis ce matin quand tu m'as réveillé j'ai su.

-Kenric que fais tu ? Dit elle haletante , son esprit se posant probablement un millier de questions.

-Juste laisse moi finir. Je savais juste, comme je l'ai toujours su quand il s'agit de nous. Oralie, je savais que tu étais spéciale au moment où je t'ai rencontré, et toutes ces années à être côte à côte signifient le monde pour moi, mais c'est ici quand j'ai réalisé, je ne peux pas être moi sans toi. C'est à cet endroit la bas près de la rivière que tu t'es assise près de moi que je suis tombé amoureux de ton sourire et de ton rire. c'est à chaque fois que tu riais ou rougissais que tu me volais un peu plus le cœur et c'est ici que je veux faire ça "

Il fait face à un Oralie sans voix , des larmes au bord des yeux.

-C'est à côté, dans l'herbe un peu plus loin que tu m'as embrassé pour la première fois et m'a fait réaliser à quel point je voulais être avec toi. C'est ici même que tu as utilisé pour la première fois les mots je t'aime. Et c'est quelque mètres plus loin que j'ai réalisé que je ne pouvais pas te perdre.

Son souffle se bloque dans sa gorge alors qu'elle verrouille les yeux avec lui.

-Alors, Oralie Ardhel , je sais que nous avons eu des hauts et des bas et je sais que cela peut sembler soudai et impossible en vu de la situation, mais je t'aime et j'ai l'intention de t'aimer aussi longtemps que je vivrai, ferais-tu de moi l'homme le plus chanceux du monde m'épouser?" finit-il, sortant maintenant la petite boîte rouge de la poche de sa veste et se mettant à genoux alors qu'elle éclate en sanglots ses yeux souriaient malgré tout.

-Oui , est tout ce qu'elle peut se résoudre à dire avant qu'il ne se lève et ne l'embrasse d'une manière qui fait exploser son cœur en un million de feux d'artifices.Elle enroule ses bras autour de son cou, et il la soulève du sol en la faisant tourner en cercle avant de la remettre sur le sol et d'attraper sa main pour faire glisser la bague sur son doigt. A travers les yeux remplis de larmes, elle lui sourit et murmure:
-Je t'aime

-Je t'aime aussi il place un baiser sur son front.

-Je sais que tu ne pourras pas vraiment la porter sur ton doigt mais je veux que tu la portes sur toi , je veux que tu te souviennes que je serais à toi pour toujours même si la mort vient un jour nous séparer , je te jure que je ferais tout pour te protéger et que je te donnerais un vrai mariage , un foyer , une famille , mais pour l'instant j'espère que te donnais mon cœur suffit.

-Je t'aime plus que tout Kenric Fathdon , mon futur époux , tu es tout ce dont j'ai besoin dit elle avant de de fermer l'écart entre nous une deuxième fois me laissant combler.