Tu ne sais pourquoi tu lui as demander ça, la seule chose qui t'importe c'est qu'il soit vivant. De plus, tu ne veux pas te l'avouer que c'est pour parler avec lui. Ta blessure n'est pas si grave que ça, malgré que tu sois un peu déçu qu'à la plage la marque risque fortement de se voir...

-C'est d'accord [__], annonce Kaneki.

-Vraiment, demande-tu. Je suis contente.

Tu lui offre un sourire sincère puis tu remarques des rougeurs apparaitrent sur les joues de ton ami. Tu lui prends doucement la main et tu le guide vers la maison de ton enfance.

Dans la maison, ta mère a dû accepter que Ken dorme dans la chambre d'ami. Elle avait même proposé de dormir dans ta chambre en croyant que c'était ton petit-ami. Le pauvre Kaneki qui a cru mourir d'un arrêt cardiaque lors du mot « Petit-ami ».

Tu te mets rapidement en pyjama et tu as réussi à trouver un ancien pyjama de ton père. Celui-ci est mort d'une maladie, mais il est mort sans souffrance et c'est le plus important. Tu déposes les affaires de Ken dans la salle de bain tandis qu'il prenait sa douche. Le problème c'est la nourriture.

En descendant des marches, ta mère parle avec quelqu'un au téléphone et tu attends patiemment qu'elle est finie. Une fois fait, elle te regarde avec un air bien veillant.

-Qu'il y a-t-il ma puce, demande-t-elle.

-Eh bien, dit-tu. C'est à propos de Ken... Comme c'est une ghoul...

-Je comprends, c'est pour ça qu'un ami m'attend au bar pour me donner un sac avec de quoi manger.

-Tu es génial tu sais ?

-Je le sais, se vente-t-elle. Ta mère est tellement géniale...

Tu pars te réfugier dans ses bras quelque temps puis elle part comme prévu au bar. Ken descend en portant son pyjama et s'assoie dans la cuisine.

-Ma mère est partie te chercher à manger, annonce-tu.

-Ça te dérange que je mange avec vous, demande-t-il.

Tu hésites, voire de la chair humaine sous tes yeux ne te réjouit pas surtout qu'au menu il y a ton plat préféré.

-Manger autre part te dérange, demande-tu.

-Pas spécialement j'ai l'habitude, répond-t-il. J'allais te demander si je pouvais manger dans la chambre d'ami. Mais promis je me joindrais à vous si tu y tiens.

Cette attention te faischaud au cœur et il n'y a pas qu'au cœur : tes joues te brûlent. Tuacceptes donc sa proposition et au même moment ta mère arrive en tendant lanourriture à Ken, il se dirige rapidement vers la chambre d'ami.