NDA : Pour information, les personnages sont ici âgés de plus de 18 ans.

Après avoir mis ses agresseurs en fuite, Smiley la ramena vers le banc où elle avait laissé son repas.

– Ça va ? Demanda-t-il.

Elle hocha la tête.

Il prit la canette glacée et il la plaça contre sa joue. Ko sursauta.

– Tu as un bleu, lui expliqua-t-il. Tu as dû prendre un coup.

Elle le remercia et lui prit la canette des mains pour l'appliquer sur son visage. Smiley se laissa aller contre le dossier du banc et rigola.

– Tu te mets toujours dans des situations pas possible à ce que je vois, dit-il.

Ko rit à son tour.

– C'est vrai.

Il laissa planer un silence avant de reprendre.

– Comment ça va toi ?

– Ça va.

Sa voix n'avait été qu'un murmure. Il se redressa et se pencha vers elle.

– Vrai de vrai ?

Ko sourit.

– Vrai de vrai, lui assura-t-elle.

Il hésita, puis il lui demanda :

– Il y a une chose que j'ai toujours eu envie de faire, je peux... ?

Elle le regarda, opina, puis avant qu'elle n'ait pu faire un geste, il s'était approché et il avait posé ses lèvres sur les siennes. Une seconde plus tard, il s'écarta et il la regarda. Ses yeux semblaient lui demander son autorisation et elle hocha de nouveau la tête. Le baiser suivant épousa ses lèvres, et leur danse lui fit naître une myriade de sensations au creux de l'estomac. La langue de Nahoya chercha la sienne et Ko lui livra le passage sans lutter. Son souffle se raccourcit et une chaleur qu'elle n'avait jamais ressentie se répandit dans son corps. Lorsqu'il s'écarta à nouveau, elle ressentit du regret.

– J'avais toujours rêvé de faire ça, répéta-t-il.

Ko ne put répondre. Son cœur battait à la volée. Ses yeux plongèrent dans les siens.

– Est-ce que... tu as envie de dormir à la maison ce soir ? Dit-il. On pourrait passer un moment ensemble.

Elle acquiesça et il prit sa main pour la conduire à sa moto qu'il avait garée plus loin.

– Mets tes mains dans mes poches, lui dit-il, sinon tu vas avoir froid.

Puis il ajouta en riant :

– Je suis le seul débile à sortir en moto au mois de décembre !

Elle rit et glissa ses mains dans sa veste. Sa chaleur se répandit sous sa peau et elle posa la tête contre son épaule tandis qu'il démarrait.

L'appartement où il vivait avec son frère n'était pas très loin du restaurant. Ko n'y était venue qu'une seule fois, pour fêter leur emménagement avec les anciens membres du Toman et leurs amis des Twin Devils.

Il était presque trois heures du matin lorsqu'ils franchirent la porte. Soya se précipita vers eux en entendant la porte.

– Grand frère tu étais où ? Dit-il. J'étais inquiet putain !

Il se tut en découvrant Ko. Nahoya se tourna vers elle.

– Tu veux prendre une douche pour te réchauffer ?

Elle hocha la tête et il lui indiqua la salle de bain.

Lorsqu'elle sortit de la douche, Ko vit une pile de vêtements qui n'étaient pas là l'instant d'avant. Elle enfila la chemise trop grande pour elle et retroussa le jean sur ses pieds. Pendant un instant elle plongea le nez dans le tissu du col et respira, les yeux fermés. Elle ne s'était pas aperçue à quel point cette odeur lui avait manquée.

Quand elle les rejoignit dans le salon, Smiley avait fait du thé. Ko alla s'asseoir sur le canapé, à côté de lui, et Soya la regarda depuis le fauteuil voisin. La tasse brûlante lui réchauffa les mains et elle but à petites gorgées.

Les doigts de Smiley s'aventurèrent dans son cou, lui arrachant des frissons. Il se pencha et posa une série de baisers sur la trace laissée par ses doigts.

– J'ai toujours aimé te voir dans nos fringues, lui souffla-t-il à l'oreille.

Ko reposa la tasse sur la table basse et ses yeux cherchèrent ses lèvres. Il ne se fit pas prier. Son bras enlaça sa taille et sa bouche se plaqua sur la sienne. Leurs langues dansèrent l'une contre l'autre et Ko sentit monter dans son ventre des sensations qu'elle aurait voulu prolonger. Elle agrippa son pull pour que leur baiser se poursuive. Lorsqu'ils se séparèrent, Smiley avait à son tour le souffle court.

– Le thé attendra, dit-il.

Il la prit par la main et il se dirigea vers sa chambre. À mi-chemin, il se tourna vers Angry.

– Tu viens ? Dit-il.

Assise sur le bord du lit, Ko attendait qu'ils la rejoignent. Elle n'avait jamais ressenti une impatience pareille, c'était comme si chaque fibre de son corps était en feu. Soya s'installa à la tête du lit, hésitant, mais Nahoya vint s'asseoir près d'elle pour poursuivre ce qu'ils avaient commencé. Leurs lèvres se retrouvèrent et il la poussa doucement sur le lit.

Avant de continuer, il se redressa.

– Si tu veux arrêter, lui dit-il, à n'importe quel moment, tu n'as qu'un mot à dire, ça n'est pas un problème, ok ?

Elle hocha la tête, bien incapable de parler en cet instant. Il revint jouer avec ses lèvres et sa main se glissa sous le tissu de la chemise qu'il souleva doucement. Ses doigts explorèrent sa peau, caressant son ventre jusqu'à la naissance de ses seins et Ko sentit des frissons la parcourir toute entière.

– Tu aimes ça ? Lui demanda-t-il.

– Oui... c'est agréable.

Il sourit et poursuivit. Cette fois, sa bouche s'aventura plus bas sur son cou et il écarta le col pour déposer des baisers humides sur son épaule, sa langue parcourant le relief de sa clavicule. Ko ne put retenir un gémissement et elle ferma les yeux. Comment cela pouvait-il être si agréable ? Il déboutonna un à un les boutons de sa chemise et écarta les pans pour regarder ses seins.

À côté d'eux, Soya ne perdait pas une miette du spectacle.

– Tu es belle tu sais ? Dit Smiley.

Ko rouvrit les paupières, elle avait les yeux brillants de plaisir et la respiration haletante. Elle tendit la main pour l'attirer de nouveau à elle. Cette fois, Smiley délaissa rapidement ses lèvres pour ses seins. Sa langue titilla son mamelon et lui tira des frémissements, comme des décharges électriques. Elle se cambra en arrière et Nahoya mordilla son sein de plus belle. Sa main descendit vers la ceinture du pantalon et il défit le bouton d'un geste assuré, avant de se redresser pour le faire glisser à terre avec sa culotte. Ko le regarda faire. La bosse qui s'était formée dans son pantalon l'attirait, elle avait envie de la toucher et lorsqu'il revint s'allonger près d'elle, elle tendit la main. Ses doigts caressèrent son membre à travers le tissu et il posa sa main sur la sienne.

– Comme ça, dit-il en la guidant.

Une chaleur inconnue se forma dans son bas-ventre. Elle avait envie d'une chose qu'elle ne connaissait pas et elle ne parvenait pas à se l'expliquer. Nahoya la débarrassa de sa chemise et il la regarda, étendue, nue sur son lit.

– Est-ce que tu sais à quel point j'ai envie de toi ? Souffla-t-il.

Ko se redressa. Elle posa ses lèvres sur les siennes, puis s'écarta pour lui passer son pull par-dessus la tête. Il l'aida à le déshabiller et lorsqu'il fut nu, elle posa les yeux sur son membre dressé.

– Ça va toujours ? Lui demanda-t-il.

Elle hocha la tête et s'allongea de nouveau. Nahoya alla chercher un préservatif dans la table de nuit.

À la tête du lit, le souffle de son frère s'était raccourci. Il ne parvenait pas à détourner les yeux de Ko.

Nahoya revint près d'elle et il lui écarta doucement les jambes. Sa main glissa entre ses cuisses et lorsqu'il caressa sa fente sur toute sa longueur, elle gémit, la tête renversée en arrière. De ses doigts, il chercha le bouton de son clitoris et commença à le titiller, lui arrachant de nouveaux gémissements sourds. Il enfonça ensuite un doigt, puis deux en elle et se mit à les bouger pour trouver le point qui lui tirerait le plus de plaisir. Lorsqu'il le trouva, Ko ne put retenir un cri.

– Oui !

Ses gémissements s'intensifièrent et elle releva les jambes, impatiente. Il ne se le fit pas répéter, il enfila le préservatif sur son sexe et se plaça entre ses cuisses. Il la pénétra d'abord doucement, puis voyant qu'il ne lui faisait pas mal, il s'enfonça plus profondément. Ses va-et-vient se firent plus assurés, ils lui arrachèrent des cris de plaisir. La vue de son corps parcouru de jouissance le durcit encore. Il s'étendit au-dessus d'elle, ses mains posées de part et d'autre de sa tête, pour savourer l'expression de son visage pendant qu'elle jouissait et Ko entoura ses hanches de ses jambes pour l'attirer en elle. Peu désireux d'en finir aussi vite, Nahoya joua avec le rythme de ses coups de reins, il se délecta de voir ses traits suivre les mouvements de son propre corps.

– Ko, susurra-t-il, regarde-moi.

Elle rouvrit les yeux et son regard plongea dans le sien. L'orgasme la submergea comme une vague et elle cria, le dos cambré et les doigts agrippant le tissu des draps comme pour s'y retenir. Smiley la rejoignit et tous les deux jouirent presque en même.

Nahoya se laissa tomber sur le lit et il retira son préservatif avant d'y faire un nœud. Ko remarqua alors le regard de Angry posé sur elle. Elle se redressa sur un coude, puis, après une hésitation, elle se dirigea vers lui à quatre pattes et posa ses lèvres sur les siennes.

– Ko... dit-il.

Elle prit sa main pour l'attirer à elle et Soya s'allongea sur le lit.

– Tu es sûre ? Lui dit-il.

Elle hocha la tête et l'embrassa. Ses lèvres étaient plus douces que celles de son frère, moins emportées, mais tout aussi agréables. Elle l'aida à se déshabiller puis caressa son membre comme Smiley le lui avait montré. Soya enfouit son visage dans son cou et mordilla sa peau, lui tirant de nouveaux gémissements.

– Ko... grogna-t-il contre sa gorge.

Lorsqu'il la pénétra à son tour, Ko sentit une nouvelle vague de plaisir l'emporter, comme si elle n'avait attendu que cet instant.