Le mépris, le maux des rêveurs.


L'atmosphère étrange s'était apaisée après  quelques stupides blagues et une simple discussion honnête dans laquelle vous vous délimitez les lignes à ne pas franchir.
Ça avait comme d'habitude dérivé en échange de piques puis en bagarre, pour que tu puisse en arriver à subir une montagne de chatouilles vous avez dû tenir une conversation comme ça :

(T/P) – T'es quand même vraiment bizarre ! Pour me faire passer le message tu pouvais faire pleins d'autres trucs, t'imagines si moi tout d'un coup je te déshabille puis je te laisse en plan pour te dire : Ahah ! Fallait pas que tu me touches l'épaule, tu sais très bien je suis sensible !

Bakugou –...Y'a que comme ça que les idiots comme toi comprennent ! Va pas croire que c'est parce que j'avais envie de...de...

Ça devait bien faire 30secondes qu'il ne terminait pas sa phrase et qu'il rageait contre lui-même.

Bakugou – Puis merde ! Tu m'fais chier ! Pourquoi tu me pousses à faire des choses pareilles ?

(T/P) – Eh arrête de me provoquer en fronçant les sourcils là. Tu imites la voix de Bakugou. Tu me cherches ? Je vais les toucher !

Bakugou –...Tu te fous de moi ?

(T/P) – DEKUUUUU... Arrête de transpirer tu humidifies la pièce ! Foutu nerd... Tu glousse malicieusement. Eh détends toi, t'es vraiment susceptible!

Bakugou – Je suis calme et rationnel en toutes circonstances..!

(T/P) – Je pourrais littéralement rouler des yeuuuux... Il tente de t'étrangler. Pas mon cou !

Il avait sans faire exprès mis sa main à un endroit chatouilleux et voyant que tu te pliais en deux suite à son geste, il commençait à chercher d'autres endroits sensibles. Tu criais en même temps que tu riais alors que le merdeux n'avait aucune pitié. Il continuait dans une expression maléfique de t'égorger jusqu'à mort s'en suive. Ne pouvant pas tolérer une telle domination, tu tentes d'attaquer ses aisselles, juste après sa tête avait affiché une étrange grimace.

(T/P) – T'es chatouilleux !

Bakugou – Non je le suis pas... enlève ta main de mon aisselle !

Tu le regardes, il te regarde, vous vous regardez. Bien sûr que tu ne l'avais pas écouté, vous finissez tous les deux presque avec des larmes aux coins des yeux, le souffle coupé à vous menacer avec vos doigts. C'étaient là de bien drôles de châtiments que vous vous infligez.

Vous parvenez à vous arrangez pour arrêter et vous calmer.
Calmés ? Enfin vraiment. Vous entamez juste après une joute verbale dans laquelle vous exposiez vos passifs gênants.
En ressassant vos dossiers les plus compromettants, la conversation avait tourné en nostalgie et tu as été amenée à devoir raconter quel genre d'enfant tu étais en primaire.

(T/P) – Quand j'y pense j'étais vraiment mal fringuée... Peut être que les photos sont chez mon frère, qui sait ? En tout cas j'étais le genre de fille tout le temps active, un peu bête et trop curieuse.

Bakugou – Tu l'es toujours.

(T/P) –...Enfin bref. Ton intonation est humoristique. J'ai eu des souvenirs sur ça tout à l'heure et ça me fait penser que j'arrive pas à retranscrire exactement mes intentions aux gens depuis toute petite.
Enfin maintenant ça va mais... on peux toujours mal interpréter ce que je veux ou ce que j'essaie de faire. Tu sais comme tout à l'heure et que tu pensais je faisais exprès...

Bakugou – C'était une façon de parler, me dit pas que tu l'as pris sérieusement... je... imbécile ! C'était juste pour que tu te rende compte parce que t'es trop insouciante !

(T/P) –Tu sais insouciante... c'est comme ça que j'étais avant, tu veux dire que... je me comporte comme une gamine avec toi ?
Avant je disais tout ce qui me pasait par la tête si facilement... Maintenant j'ai du mal à exprimer mes sentiments depuis que j'ai vu que j'ennuyai les gens et qu'on me méprisait pour ça. J'avais le comportement d'une aveugle qui pensait qu'on était tous pareils... Tu me rends aussi stupide pour baisser mes gardes comme ça ? C'est vraiment déconcertant...comme si je redevenais innocente.

Bakugou te rapproche de lui et commence à jouer avec tes cheveux, les mettant en pagaille. Tu le laisse faire appréciant la sensation en même temps que ton cœur s'allegeait.

(T/P) – J'ai toujours ressenti que j'étais dangereuse, que mon honnêteté pouvait blesser les gens ou que je pouvais me détruire moi-même en m'y intéressant trop... Avec toi j'ai l'impression qu'on peut aller haut de là de tout ça... J'ai seulement peur de ne pas être assez bien pour t'aimer correctement... j'ai peur d'appliquer les mesures que j'ai prises avec toi et t'ennuyer... J'en viens même à me demander si je peux te garder à mes côtés.
Après tout qu'est-ce qu'il y'a chez-moi qui peut te retenir ? Je suis difficile à cerner et change souvent de comportement, je suis pas la plus belle, ni la plus intelligente, je peux même pas prétendre être une héroïne tellement je vacille et je...

Bakugou – Tais toi, tu commences à dire des bêtises.

Il serre son bras autour de ta taille et te plaque contre lui en même temps qu'il se laissait tomber sur le lit. Vous étiez assis et te retrouver soudainement allongée comme ça sur lui... ça t'a brusquée.
Tes joues s'enflamment, pas littéralement heureusement et tes sens s'éveillent.

Bakugou – Si t'es parfaite pour moi, qu'est ce que tu es pour les autres, hein ? Il te pince le nez et tu fermes les yeux par réflexe. Abrutie, comment tu peux croire que je pourrai voir mieux ailleurs !
Et bien évidemment que tu dois te sentir à l'aise avec moi plus que les autres, c'est pour ça que tu vas toujours être de mon côté et que je serai toujours là pour... toi.
Cette pseudo innocence... je la veux rien que pour moi, ok ? C'est mon droit après tout..!

(T/P) – C'est assez gênant mais...o-ok. Tu essaie de diminuer ta gêne. Quel droit moi j'ai ? Ton côté mignon ?

Bakugou – Hein ? Moi mignon ?! Mais ça va pas... ne redis plus jamais ça ! Je suis cool ! Pas mignon !

(T/P) –  C'est ce comportement là exactement qui est mignon... un peu agressif mais mignon.

Bakugou – Ca m'énerve mais... je suppose que je peux t'accorder ça si... si tu garde ça pour toi ! Comme c'est ce qui te plaît chez moi...

(T/P) – Bien y'a pleins de choses tu sais... donc tu vas devoir m'accorder plus de droits !

Bakugou –...Révolution française de 1789 ou quoi ?

(T/P) – Mais... tu te mets à la recherche d'un oreiller. Comment ça se fait que tu connaisse aussi bien l'histoire française ! Ça commence à me perturber !

Tu te fais stopper dans ta tentative d'assassinat par l'unique force de ce qui était censé être ta victime. Tu hallucines en voyant que tu ne peux même pas te tirer juste un petit peu de ses bras.

(T/P) – Tu ne m'as jamais donner de coup sérieux, non ?

Bakugou – Je me donne toujours complètement en combat, donc si

(T/P) – Comment est ce que ça se fait que je sois toujours intacte ?

Bakugou – Je te frappe maintenant si tu veux comme ça tu comprends.

Tu ne prends même pas en compte la proposition du blond et l'oblige à parler d'autre chose en même temps que tu éteignait la télé à l'aide de la télécommande. Il se moquait de ton attitude enfantine puis quelques minutes plus tard partait éteindre la lumière.
Vous continuez de parler dans le noir jusqu'à le sommeil vous prenne.

En principe tu devais dormir à l'autre bout du matelas mais ton copain pas de cet avis te gardait près de lui inconsciemment parce qu'il est endormi.Tu trouvais d'ailleurs étonnant que ce soit lui qui ait daigner fermer les yeux en premier, tu te permet de l'observer en même temps qu'un sourire idiot prenait place sur ton visage.

Tu ne peux pas t'empêcher de toucher sa peau sans imperfection et invraisemblablement douce. Ses yeux étirés, son nez harmonieux, ses lèvres et ses sourcils d'une épaisseur idéale...
Ce charme de mauvais garçon aussi que tu ne saurais tirer la provenance.

Presque attendrie par sa beauté que tu n'oserais jamais lui notifier d'ailleurs, tu t'en allais vers le pays de Morphée.
Il fallait dire que la chaleur crée par vos deux corps installait chez toi un sentiment de sécurité qui s'avéra devenir du bien-être.

Tes yeux paisiblement se ferment pour ne pas s'ouvrir pour un moment.

Pendant longtemps l'organisme en veille n'avait rien laissé germer de ton imagination, des heures que tu dormais dans une obscurité totale ne perturbant pas ton sommeil. Ce fût au milieu de la nuit et par étapes que tu te mets à rêver : d'abord les nuages puis de nouveau le parc cette fois-ci désert puis se remplissant sans que tu ne bouges.
À un moment donné lorsque tu voulu voir ce qu'il se passait la personne que tu incarnait se mit à bouger.

(T/P) – Pourquoi tu ne te défends pas..?

Un petit garçon le genou égratigné se retenait de lâcher des larmes évidentes.

??? – Tu ne comprends pas qu'ils sont plus forts que moi ?! Qu'est ce que tu crois que je peux faire avec un alter de paillettes !

(T/P) – ...Utiliser tes poings ? Et les aveugler ?

??? – Facile à dire quand on a un alter de feu..!

(T/P) – Et qu'est ce que tu veux dire..?

??? – Tu n'as jamais arrêter de nous prendre de haut de toute façon... jusqu'à tu joues les innocente.

(T/P) – Non...

??? – Qu'est ce que c'est les gens comme toi dans le dictionnaire déjà..? Ah ouais ! Arrogant. Tu sais très bien que tu es supérieure à moi mais tu viens me le rappeler sans cesse comme si je ne le savais pas, je déteste ça !

(T/P) – Alors c'est ça ce que tu as toujours pensé de moi Asano..? Je... Je suis ne suis pas du tout comme ça. Je suis pas méchante !

Le petit garçon commence à te tourner le dos et tu insistait pour qu'il t'écoute en le tirant le bras presque les larmes aux yeux.

(T/P) – Je ne suis pas comme ça !

Asano – Tu te répètes non? Comme les menteurs... Ce que j'ai dit c'est ce que tout le monde pense de toi ici, tu nous agaces nous qui savons pertinemment que on pourra pas autant réussir que toi !

(T/P) – Arrête d'utiliser des mots compliqués déjà ! C'est quoi pertinemment ? Comment ça tout le monde croit que je suis méchante ?

Asano – Lache moi les baskets ! Ca suffit !

(T/P) – Non!Non!Non! Hors de question~!
Je refuse ! C'est n'importe quoi !

Asano – Comment tu fais pour être aussi aveugle ? Tu m'insupportes ! C'est la pur vérité, c'est toi la menteuse ! Stupide fille !

La main de l'ancienne toi refuse de bouger, ses yeux écarquillés perdaient dans leurs éclats et regardaient le sol comme absorbés.

(T/P) – C'est pas vrai... C'est faux ! On peux tous devenir ce que l'on veux...non ? Pourquoi d'autres seraient avantagés ? Pourquoi moi je le serai..? Les pauvres deviennent riches, non ? Hein ?

Asano – Les pauvres deviennent pas riches, imbécile. Sinon ce serait pas des pauvres !

Un cri aigüe traverse la cour de récré, glacant tout le monde sur place. Curieusement, tu partais à la source du bruit et te rendait compte de la chose qui venait d'attraper la jambe d'une écolière : un chien diabolique, fou. Il avait l'air comme hors de contrôle, indomptable.
Le petit Asano aux cheveux noirs te regardait de loin avec un air apeuré voyant que parmi tous les enfants qui couraient pour sauver leur peau, abandonnant la jeune fille à son triste sort, tu ne bougeais pas.

Asano – À QUOI TU JOUES ?

Les larmes de cette filles, les crocs de ce chien qui s'apprêtait à mordre ses jambes.

(T/P) – DÉGAGE SALE CLÉBARD !

Tu te précipitais vers le danger sans stratégie ni rien, ton alter s'activait même par instinct. Des flammes oranges apparaissent au niveau de ta paume droite alors que tu baffes l'animal. Il pousse des cris désagréables et tu continuais de le frapper avec tes petits poings et pieds jusqu'à ce que tu penses qu'il sois assommé. Tes flammes restaient présentes sur la scène et témoignent des événements et de la faiblesse de ton attaque.

Tu te retournes pour voir l'enfant que tu venais de sauver pleurnicher sans retenue alors que tu étais seulement troublée en comparaison.

(T/P) – Est ce que ça va ?

Tu tendais ta main voulant l'aider à se relever. Elle la saisit puis se met quelques instants plus tard à s'agiter puis crier, comme si elle brûlait. Tu retirais tes doigts et voyais ce que l'on avait appelé ton œuvre plus tard, une main rouge, abîmée et enflée. L'enfant hurlait atrocement et tu commençais à paniquer ne sachant pas quoi faire. Tu regardais muette aux alentours pour trouver de l'aide sans en trouver alors que d'autres voix te parvenaient dans les oreilles te criant dessus. Elles étaient menaçantes et aussi pénibles.

(T/P) – Mlle Coffee...

La maîtresse d'école apparaissait très en colère, elle était déjà exécrable en temps normal alors là.

Une droite, elle t'avait mis une droite.

Tu croyais halluciner.

Mlle Coffee – MAIS CA VA PAS ESPECE D'IDIOTE ? TU CROYAIS FAIRE QUOI LÀ, ARRETE DE RÊVASSER ! TU AS VU CE QUE TU AS FAIT, TU AS VU ?

(T/P) – J'ai pas fait exprès madame...

Mlle Coffee – TU TE RENDS COMPTE QUE TU AURAIS PU LA TUER ? ET PUIS CE CHIEN POURQUOI TU NE NOUS AS PAS APPELÉS AU LIEU DE LE BLESSER, HEIN ?
PARCE QUE TU AS QUASIMENT UNE PALE COPIE DE L'ALTER DU N°2 QUE TU TE PREND POUR UNE HÉROÏNE ? INADMISSIBLE.

Elle t'entraînait loin de la scène alors que des adultes se mettaient à appeler une ambulance tout en te regardant. La professeure, elle voulait juste t'embrouiller à l'intérieur parce que la température d'été au dehors lui était casse pied. Elle s'était mise à te raconter tant de choses ignobles qui t'avaient mis mal à l'aise, te rabaisser plus bas que terre : Tu te sentais comme la coupable des événements, le chien qui avait sauté sur la jeune fille.

Tu te tenais la joue, ça faisait toujours mal.

Elle me casse les oreilles, je la déteste cette sale moche.

Tu te souviens avoir pensé ça jusqu'à l'arrivée de ton père et ta mère dans l'établissement. On t'avait mis à part dans une classe tandis que les élèves étaient rassemblés dans le préau dans lequel vous fesiez généralement la sieste.

La plus grosse honte de ta vie sûrement, te faire gronder par la maîtresse devant eux comme ça alors qu'elle ne cessait de dire n'importe quoi. Cela semblait tellement vrai aussi les absurdités qu'elle deballait que tu commenceais à y croire.

Père – C'est vous l'incapable, vous vous foutez de moi ?

Mmle Coffee – Pardon, qu'est ce que vous dites ?! Son comportement était absolument absurde et de toute façon... cette petite ne fait que de chercher des problèmes ! Elle se bagarre toujours !

Mère – Vous savez au moins les motifs ? Vous ne surveillez vraiment pas vos putains d'élèves ! Plutôt que d'aller fumer des clopes derrière l'école pendant la récré allez voir ce qu'il se passe ! Ma fille ne se bat jamais pour rien !

Papa – Puis ce chien qui s'est introduit dans l'école, vos grilles elles sont en carton ou quoi ?!

MlleCoffee – Elle a brûlé une élève..!

Papa – Fermez là elle a mis sa vie en danger pour la sauver, vous êtes aveugle ou quoi ? Vous voyez pas que le chien est brûlé ? Le feu ça tombe du ciel ?!

MlleCoffee – Je vois d'où l'enfant tire ses mauvaises manières ! Vous êtes vraiment ahurissants ! S...Sortez de mon bureau !

(T/P) – On est dans une classe...

Mlle Coffee n'osait pas t'insulter comme elle aurait fait d'habitude voyant le regard de tes parents plus que menaçants.

Maman – Elle nous fais perdre notre temps ici pour raconter des bobards alors qu'on aurait pu continuer le projet...

Mlle Coffee – Faites comme ci je ne suis pas là aussi, prenez vite la porte !

Papa – C'est déjà ce qu'on est en train de faire, on vous a pas attendu pour ça !

Tu sents l'immense aura de la professeure qui inonde la salle presque effrayée. Avec tes parents à tes côtés tu ne craignais rien mais... tu savais que la prochaine fois que tu remettrais les pieds dans cette classe, ce serait un désastre.

Papa – J'ai envie de chercher une école dans le secteur mais c'est tellement éloigné de la maison et elles sont en surnombre...

Maman – (T/P) ne peux pas rester avec cette sorcière !

À la maison, ils avaient pris soin de ne rien évoquer mais ce n'est pas ce que tu voulais cela te restait en travers de la gorge et pesait intérieurement. Tu avais dû absorbé comme une éponge et tenter d'effacer cet épisode même si les questions te surchargent. Aller de l'avant, mais comment faire si tu n'étais plus la même ? Une innocence perdue, denouveau sur le chemin de l'école tu prenais soin de choisir avec précaution de quoi tu te mêlais et évitais même de te soucier des autres. Tu étais devenu le même robot que tout le monde passant à côté de ceux qui crient à l'aide comme si de rien était.

Tu n'avais plus réellement discuter avec Asano d'ailleurs et bien évidement Mlle Coffee s'était vengée en te punissant arbitrairement, te collant des sales notes dès que possible.

Dans la réalité tes doigts s'agrippaient au T-shirt de Katsuki avec fermeté et tu enfoncais ton visage dans son torse.
Cela avait perturbé son sommeil, le rendant à moitié éveillé.

Pour ce qui était dans ta tête, les saisons défilaient et tu grandissais. Il ne t'était plus jamais arrivé d'utiliser ton alter sans de motif valable. Tu continuais encore d'apprendre tous ses dangers et capacités cependant afin de ne plus recommencer "l'oeuvre".

Au collège, tu étais cette fille plutôt intimidante au premier abord à cause de ta tendance à avoir le visage fermé malgré qu'on pouvait te voir tout de même assez souvent rire. Personne ne voulait spécialement te chercher des noises, à ce moment là de ta vie tu pensais brièvement à devenir une héroïne : C'était une idée immergée dans ta tête, incapable de disparaître même si tu ne pensais pas en avoir le mérite. Les mots de ton père qui t'avaient bercées enfant : Votre rêve à vous deux te gardaient accrochés.

Tu étais au moment de la scène à la sortie de l'établissement, sac sur le dos vêtue d'un uniforme sobre. La jupe était marron à carreaux, la chemise basique incolore et la veste bleue marine. Tu avais au pieds des baskets blanches et des chaussettes de la même teinte.

??? – Asano... Où est mon argent ?!

??? 2 – Tu as dis ce soir ! Me sort pas d'excuses bidons !

Asano – ...Je n'ai jamais dit que je vous passerai de l'argent comme je ne me suis jamais excusé pour ne pas vous en avoir donné.

??? – Va te faire foutre, comment tu ose nous prendre de si haut avec tes mots ! Ton corps aussi mince et gringalet ne peux pas faire face aux nôtres !

??? 2– T'as une belle geule toi ! Mais arrête d'être aussi arrogant parce que tu es plus intelligent !

Le premier coup part, tu te stoppe. Regarder, bien évidemment que tu ne pouvais pas regarder ça mais... et si ça partait comme la dernière fois ? Et si au lieu d'aider tu empirai ? Recommencer l'oeuvre ? Mais si tu ne faisais rien... tu te mets à avancer, c'était un vrai mécanisme, plus fort que toi. Peu importe si on te jugeait par rapport à ça, aussi maladroite que tu pouvais être, irréfléchie... tu voulais être une héroïne. Les gens se rendraient bien compte que tu agissais pour leur bien dans la volonté d'être utile et pas celle prétentieuse de t'imposer.

Tu jettes ton sac au sol, t'apprêtant à t'interposer alors qu'Asano qui n'avait jamais rien fait avant, qui avait toujours laissé couler la chose avait mis un poing à l'un de ses opposants !

??? 2 – Enculé !

Ton ami d'enfance jette son cartable à la figure de l'unes des brutes et avec ses paillettes l'aveugle. Cela te rappelait quelque chose, tu t'arrêtais pour voir le garçon se défendre tout seul de toutes ses forces. Donnant tout ce qu'il avait jusqu'à mordre ses adversaires.  Il avait écouté et retenu les faibles conseils d'une débile qui fonçait pour sortir les gens du danger ?
Tu te dépêchais d'intervenir dans le combat voyant que ça dégénérait et qu'Asano commençait à empathir de son soudain élan de combativité.

??? – Hein ? (T/P) !

(T/P) – Bougez de là où ça va mal se passer : Morasakibara Haru, alter : Caramel et Daiki Kaito, alter : Ondulation. Vous croyez que vous pouvez faire le poids face à ma combustion instantanée ?

??? 2 – On se casse !

Asano parterre s'essuie le coin de la lèvre alors que tu te tournais vers lui. Il souriait étrangement et ca te perturbait.

Asano – Merci (T/P) pour aujourd'hui et toutes les fois où j'aurai dû te remercier mais que je ne l'ai pas fait.

(T/P) –...C'est rien.

Asano – C'est pas rien ! Je sais que c'est grave tout ce que je t'ai dis en maternelle, t'as changée depuis tout ça... Si je peux encore arranger mes erreurs et te redonner le goût de redevenir la fille adorable que t'étais... Ce n'est pas parce que tu es plus forte que les autres que tu dois te rabaisser pour être à leur niveau, évolue sans regarder derrière toi. Si tu veux devenir la personne capable de nous protéger tous, soit et n'écoute pas les gens jaloux car ce sont eux... les menteurs.

– Tu es une héroïne dans l'âme.

Tu le regardes ne sachant pas quoi dire, un faible remerciement passe tes lèvres alors que tu aides le garcon à se relever. Tu mets ton cartable sur le dos rapidement et prend le chemin de ta maison le poing serré contre la poitrine.

Il avait dit juste avant que tu ne le quittes  :

– La seule œuvre que tu as faite c'est sauver Miraï d'une mort certaine.

La fameuse fille de maternelle, l'œuvre.
Ca t'avait touché, éveillé...

Quelques instants de néant plus tard, tu remplissais ce fameux formulaire d'orientation en même temps que ta mère t'appelait en bas.

Yuei, l'une des écoles d'héroïsme la plus grande du monde.

Si tu avais des projets autant visé haut.

(T/P) – Une héroïne du top classement !

Maman – (T/P)... viens manger !

Tu descendais doucement en même temps que tu relisais le document, absorbée tu t'étais arrêté en plein milieu des escaliers.

Maman – Chéri... ces menaces commencent à me peser.

Papa – Tu penses que l'on devrait demander la protection de la police ou qu'on améliore la sécurités des découvertes ?

Maman – Oui... la France.

Tu ne comprends que quelques mots de la dernière phrase de ta mère car pendant qu'elle parlait tu t'apercevais d'une faute d'orthographe abominable dans ton texte.

(T/P) – Je suis là.

Le décor semblait se rapetisser, une musique étrange se jouait dans ta tête mettant une ambiance bizarre au repas de famille.

Un réveil en sursaut.

Bakugou – Tu as rêvé de ton passé...

Tu hoches la tête malgré que tu étais un peu embrumée. Il est six heures mais vous ne partiez pas à l'école aujourd'hui, il était samedi.


















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