La chasse aux cadeaux.
Le lendemain –
Tu marchais dans le centre commercial le cerveau en ébullition, tu calculais chaque dépenses méticuleusement, hors de questions de finir avec deux euros pour cinq cadeaux ! Avec toi il y'avait Jirou, Midoriya, Denki, Uraraka, Sero, Mina et Kirishima. Presque que des gens à qui tu devais offrir des choses en sommes... il fallait aussi les cacher en plus de gérer les coûts !
Bien qu'il était evident que vous vous achetiez des cadeaux, tout le monde faisait semblant de ne pas venir dans cet objectif.
Même si certains essayaient de se démasquer les uns et les autres.
Mina – Je sais pas vous mais je trouve que Uraraka va beaucoup trop jeter des coups d'oeil aux magasins de figurines !
Uraraka – Je suis collectionneuse à temps partiels !
Mina – Ah vraiment ? Rien que ça ?
Tu en profitais pour rapidement te faufiler dans une parfumerie : le cadeau de Kirishima ! Une fois que tu aurais eu le sien, il manquerait celui de Sero, d'Hitoshi et Bakugou...
Celui-là, tu pensais à hier, était drôlement sérieux ces derniers temps... enfin à sa manière. Te proposer un nom, qui sans mentir était réfléchi tout de même.
Netsuhime, en soit la princesse fiévreuse ou de la fièvre... Il avait dit un truc comme quoi parce que tu étais un as dans le domaine de distribuer de la chaleur un truc comme ça, contagieuse.
C'est comme si il voyait un avenir avec vous deux, toi tu n'osais pas rien qu'effrayée par le futur...
Il était peut-être plus mature que toi ? Non impossible...
Une fois que tu pense avoir trouvé le déodorant le plus viril qui soit, tu déguerpis et rejoins denouveau le groupe.
Kirishima – Les filles aiment pas les alters, hein ?
(T/P) – C'est quoi cette question..?
Kirishima – Bah enfaîte je pensais donner le goût du sport physique à une connaissance et je me disais quel serait le meilleur outil pour l'aider.
(T/P) – Des alters à son goût pourrait lui plaire dans le genre personnalisés mais au cas où prends une corde à sauter...
Kirishima – Ouah (T/P) t'es un ange ! Tu me sauves la mise...
(T/P) – C'est pour Noël je suppose ?
Kirishima – Nah nah pas du tout !
Tu siffles et traces ton chemin, pour te jeter discrètement dans une boutique de vêtements et en ressortir quelques minutes plus tard toujours dans ton mode ninja.
Le tour d'Hitoshi maintenant :
Il aimait beaucoup de chose bien que cela était surprenant : les chats, la photographie, le vélo... la musique, la couture, il aimait lire aussi ! Mais tu avais constaté que ses mains étaient parsemées de petites cicatrices de gauches à droite, c'était sans aucun doute l'entraînement avec Aizawa... et si tu lui trouvais des outils utiles ? Oh non ! Tu as meilleure idée !
Tu partais dans plusieurs magasins pour prendre ce que tu avais besoin pour coudre des gants. Tu avais une semaine et plus pour le faire... Tu avais déjà recousu des habits en mauvais états mais coudre quelque chose pas du tout !
Denki – Qu'est ce qu'elle nous manigance la petite (T/P)..?
(T/P) – Bah rien du tout, je suis parti aux toilettes.
Denki – Bah ça alors je pensais que tu mentais mieux que ça !
Sero – Quelqu'un a encore de la tune pour m'offrir un fondant au chocolat ?
Tu t'éclipse préservant les cinquantes petits euros qui te restaient, le moment idéal pour acheter le cadeau de Katsuki ET ne pas payer Sero.
Décidément c'était bien répétitif ce que tu faisais.
Tu te barres en courant vers un magasin de... tu recules pour lire la devanture, une bijouterie ?!
Non mais c'te blague...
En voyant les prix hors de ton budget tu ne demande pas ton reste et t'apprêtes déjà à sortir.
Employé – Vous désirez mademoiselle ? Vous semblez perdue.
Tu hésites à dire que tu quittais le magasin.
(T/P) – Eh bien... Vous vendez des choses à moins de cinquante euros ?
Tu vois l'homme presque rire intérieurement, il avait du se dire sans aucun doute "Ah, les pauvres!".
Pas de ta faute si tu n'étais qu'une étudiante sans revenu qui profitait des aides de l'état...
Il te dirige quand même cependant vers des bracelets et des bagues low cost en promotion pour Noël, en faite en temps normal tu n'aurai rien pu t'acheter !
Tu regardes les objets avec attention, ça ne servait à rien de dépenser ton argent ici pour quelque chose de plutôt banal ou cheap. Il fallait que tu examines comme si tu recherchais une précieuse, tu observais entre les bracelets quand tu te décidais d'aller vers les coliers dans une idée éclair : C'était un accessoire assez grand pour que Bakugou ne le néglige pas, porté autour du cou, frappant contre la poitrine on avait l'impression que la personne qui nous l'a offert nous accompagne partout !
Et puis un collier ou pouvait toujours le bidouiller pour que ça devienne un bracelet ! Parmi eux, un te tapait à l'oeil directement, simple discret mais assez caractériel dans son genre la voir portée autour du cou de Bakugou serait juste magnifique.
Tu appelles le vendeur et pointe l'objet du doigt sans hésitation. Il coûtait quinze euros de plus mais tu allais déborder sur tes économies qui servaient normalement en cas d'urgences...
Employé – Vous êtes sûre ?
Quelques minutes plus tard tu rejoignais tes amis, décapitée... Tu aurais même du lui acheter une laisse pour chien !
Ashido – Cette fois-ci on t'as vu ! Tu achetais un cadeau pour qui dans cette bijouterie ?! Mais attends tu es revenue bredouille...
(T/P) – Bah du coup tu sais que MOI je ne cherchais pas un cadeau de Noël à la dernière minute !
Ashido – Je reste toujours méfiante envers toi..!
Midoriya regardait son portefeuille l'âme vide, il avait offert de la nourriture à Sero le pauvre.
Midoriya – Je pense qu'on devrait calmer niveau dépenses...
Denki – QUINZE EUROS TON PETIT GÂTEAU MAIS PUTAIN T'ES FOU SERO ! ÉNERVE TOI MIDORIYA, ÉNERVE TOI !
Sero – Personne lui a mis un couteau sous la gorge pour me l'acheter !
Kirishima – T'as quand même passé ton bras autour de sa nuque avec insistance !
Midoriya – Ca va les amis ne vous inquiétez pas je vais bien...
Kyoka – Tu pleures intérieurement, je l'entends !
Le débat continuait et n'étant pas témoin de la scène tu n'entrais pas pour rajouter ton grain de sel. Tu regardes tes sacs de courses avec attention, te demandant où tu allais bien cacher tout ça avec les espions qui avaient tendance à se balader dans ta chambre et en faire un squat...
Sous le lit était définitivement une mauvaise idée.
(T/P) – Moi aussi j'ai faim et j'ai plus d'argent...
Sero – Une fois pas deux, hehe ! c'est pas parce que ça a marché pour moi que ça va le faire pour toi.
Denki – Tiens, mon porte monnaie.
Sero – HEIN ?! MAIS TU TE FOUS DE MOI ?
(T/P) – Denki cet ange tombé du ciel, merci.
Sero s'indignait alors que tu partais acheter pour tout le monde des trucs pas chers. Tu n'étais pas une voleuse comme lui pour demander quelque chose de cher et ne pas le partager.
Denki – (T/P) contrairement à une certaine personne, n'a pas fait de coup de pression ou d'intimidation, n'est ce pas ? Alors je suis juste, en plus t'es un crevard, voilà !
Tu revenais et distribuait les aliments. Vous vous étiez posé dans un coin pour manger et boire avant de rentrer.
C'est plutôt amusant de voir les chamailleries de tout le monde, surtout Kyoka se moquant de Denki.
La scène du placard à balai te revenait d'ailleurs en mémoire en les regardant, tu te posais des questions sur ce à quoi ils pouvaient bien penser à ce moment même en se voyant.
Ils faisaient sûrement comme si de rien était mais tu savais très bien comment ça finissait ce genre d'histoires.
Kyoka – Mes parents m'emmène à un concert pour le nouvel an.
Denki – Ils sont le type cool pas vrai ?
Ashido – La chaaance~ ! J'ai essayé de convaincre les miens pour aller voir les feux d'artifice en villes mais ils veulent à tout pris m'amener au temple !
Kirishima – Bah aller au temple c'est déjà bien je trouve, du coup on se croisera là bas !
Sero – C'est vrai que vous habitez au même endroit vous deux... C'est pareil pour toi et Bakugou, Midoriya non ?
Midoriya – Oui mais je ne crois pas qu'on va fêter quoique ce soit ensemble.
La famille Bakugou organise une fête chez eux souvent, du coup Kacchan ne bouge pas de chez lui ou il fait ce qu'il veut...
Kyoka – En gros il esquive les temples, ce démon.
(T/P) – Il est pas shintoïste en même temps...
Il fallait bien que tu ajoutes ton petit brin de connaissance pour montrer que tu le connaissais TRÈS BIEN.
Midoriya – Quand il y vas c'est juste pour y aller souvent il ne vient même que pour la nourriture et les animations.
Denki – Perso' je crois que je vais aller à une soirée !
(T/P) – Tu sais que l'autorisation ne nous permet que d'aller dans nos familles ?
Denki – Mais naaah~ je vais m'arranger avec les senseis ! Y'a tout Saitama et Musutafu qui y va à cette fête ! Tu pourrais même venir avec moi !
Ashido – Imaginez vous rentrez chez vous et vous apprenez vous êtes voisins !
(T/P) – Nooon~ trop invraisemblable, Ashido !
Vous continuez de discuter du nouvel an et rentrez à la résidence. Tu avais reçu un appel de ton frère qui t'avait engueulée en voyant que tu avais piochée dans ton compte bancaire d'urgence en même temps qu'il prenait des nouvelles.
Qu'est ce qu'il était envahissant... mais au moins compréhensif ! Il n'avait pas tant fait une scène que ça...
Tu prenais soins de cacher dans les quatres coins de ta chambres les cadeaux de tous tes proches avant de te rendre compte que tu n'en avais même pas pris pour tes frères... Mais en plus de ça tu comprenais que vous n'alliez même pas passez les fêtes ensemble et que tu serais juste obligée de les envoyer un pitoyable message...
C'était nul quand même.
Tu t'assois sur ton lit dn position tailleur et te met à regarder des vidéos YouTube pour apprendre à coudre.
Après en avoir regardé une dizaine dans le genre tu te demandais " Dans quel pétrin je me suis fourré ? " la main posée contre le front. C'était pas quelque chose qui s'improvisait du jour au lendemain !
Hitoshi avait vraiment intérêt à apprécier ton cadeau !
Tu te pincais déjà avec l'aiguille.
Pdv Shoto Todoroki –
Je crois... que c'était bien la première fois que partais voir Midoriya pour parler aussi longtemps.
Midoriya – Je ne sais vraiment pas quoi te dire Todoroki... J'aimerais que tout marche pour toi mais Kacchan, tu sais... C'est mon ami et je veux aussi que tout se passe bien pour lui.
Shoto – Je le sais, je ne te demande pas de le trahir.
Je le vois cogiter et me sentais désolé de le mettre en difficulté.
Je n'y connaissais presque rien en sentiments.
Midoriya – Mais enfin... comment tu veux que je te dise que tu as toujours tes chances avec (T/P)-chan ? Si je te dis oui c'est que j'ignore Bakugou et si je te dis complètement non... après tout ce que tu m'as dis ce serait faux.
Shoto – Donc tu ne peux pas me dire la vérité..?
Midoriya – Je... Tu ne devrais pas penser à une fille déjà prise de cette façon, c'est mauvais et le karma... on ne sait jamais !
Tu dois l'oublier elle a choisi d'aimer Kacchan ! Tu ne peux pas attendre qu'elle se mette à t'aimer toi après voyons ! Surtout étant donné comment eux deux semblent aller bien...Tu le sais bien !
Shoto – Je sais mais... va savoir pourquoi je continuais à avoir espoir alors qu'elle m'avait déjà dit, enfin non... je n'arrive plus à le regarder comme l'amie qu'elle est seulement... c'est tellement dur.
J'ai envisagé d'arrêter de lui parler mais... c'est sans aucun doute une mauvaise idée.
Midoriya – Je crois que s'éloigner ne résoudra rien... peut-être qu'il faut que tu te force à le faire en pensant à votre bien. Elle est plus à l'aise avec Todoroki Shoto l'ami non ? Alors soit... Tu aimes quand elle te sourit ? Soit la personne qui la fait sourire !
Je voulais être la personne qui la rend heureuse, m'avais dis mon esprit à travers mon crâne.
Mais elle ne l'était qu'avec la partie de moi qui était son ami.
Je voulais être la personne qui la couvrait d'amour et avec qui elle voulait s'endormir.
Mais ce n'était pas ce qu'elle attendait.
La personne qui illuminait ses jours, celle avec qui elle pourrait s'enfuir.
Mais je n'avais pas réussi à la convaincre.
Le premier qui obtenait son bonjour, celui qui la faisait plaisir...
Mais je ne le méritais pas et c'était un autre qui lui faisait cet effet.
Elle avait choisi Bakugou et pourtant je doutais qu'il pouvait correctement l'aimer.
Est-ce qu'l l'aimait plus ? Est ce qu'il l'avait mérité ?
En fait... (T/P) était la personne qui me rendais heureux et voir que je n'étais pas réciproquement la même chose pour elle me laissait tout bête... J'avais l'impression d'avoir mal compris quelque chose... J'avais produit ses sentiments et je devais maintenant me résigner à les détruires alors qu'ils était si fort, alors que je me suis dis pendant un temps que c'était autre chose...
J'étais égoïste.
Je voulais qu'elle me préfère.
Tant que Katsuki ne m'avait pas montré en quoi il était une meilleure personne pour elle...
Tant que je trouvais qu' à ses cotés elle ne se montrait pas plus belle.
Je me permettrait d'attendre.
Mais pour son bien, si c'était ce qui était le mieux pour nous deux si ce que j'avais espéré était une erreur : j'oublierai.
De toutes mes forces j'effacerai les rêveries qui me traversent lorsque je le vois,
les papillons qui me frappent.
Sans pour autant oublié que j'ai aimé, sans supprimer les leçons dont j'ai pu en tiré.
" Ok, Merci Midoriya ", j'avais dis juste avant de quitter sa chambre pour gagner la mienne pensif. Je m'asseyais sur mon lit et ouvrait le cadeau de (T/P) caché en dessous.
Des heures de recherches, de tracas... l'expression de ma folie.
Mon père avait même failli me tuer au téléphone en voyant la dépense, ce n'était pas un cadeau de Noël à ce prix et même sa symbolique.
Je voulais juste avoir l'occasion de pouvoir glisser ces bijoux derrière ses oreilles, déplacer ses cheveux... Voir les ornements accompagnés ses écouteurs et juste apprécier qu'ils soient sur elle.
Pas très friendly en soit.
(T/P) me rendait bête.
Quand je regardais les autres choses que j'avais acheter pour mes amis... on pouvait douter que je tenais réellement à eux en comparaison.
Je soupires.
Je ne sais pas pourquoi mon cœur semblait tout d'un coup presque coupé en des milliers de fragments.. En faite si, je m'étais rappelé la pression qu'effectuais Bakugou sur les lèvres de (T/P), j'avais vu comment elle s'était laissée aller et... ça me soulait.
J'étais jaloux, je voulais...
J'inspire essayant de me rappeler qu'on avait pas forcément ce que l'on voulait dans la vie... C'était incroyable comment je perdais mon calme.
Je ressemblais à Mineta lors de ses crises perverses d'une certaine façon ou tout simplement une personne excessivement possessive.
Il fallait que ça change.
Je fermais les yeux et tentait de m'en dormir pour chasser les mauvais esprits.
D'habitude il m'aurait suffi d'appeler (T/P) pour aller mieux mais je ne pouvais plus le faire...
Je découvrais une autre faille chez moi : la peur que Bakugou ne me la prenne complètement, qu'elle m'oublie.
Quelque chose de si grave...
Je ne l'avais même pas constaté aveuglé par la seule envie qu'elle puisse juste renvoyer la balle... En même temps cela aurait été juste parfait si celle qui m'avait éveillé à d'autres horizons serait celle avec qui se tiendrait à mes côtés.
Mais justement c'était ça.
Je me dégoûtait d'une certaine manière d'être aussi... pot de colle, idéaliste à son propos..Je ne pouvais rien faire sans elle et je laissais tout reposer sur ses épaules.
Je l'obligeais presque à ressentir les mêmes choses que moi... je l'emprisonnais.
J'etais si ingrat de ne pas vouloir juste me contenter de ce qu'elle pouvait me donner.
Mais je l'avais déjà constaté non ? Pourquoi ça ne voulais pas s'imprimer dans ma tête..?
Pourquoi je n'arrivais pas à lâcher prise ?
Et je repartais pour un tour avec la jalousie, la culpabilité qui accompagnait maintenant mes journées habitués.
Il fallait que je les brûles, que je les gèles, que je fasse quelque chose contre ces foutus sentiments.
Que je pense à son bonheur et me trouve le mien qui ne dépende pas du sien, je souffle.
Passé à autre chose.
Plus difficile à dire qu'à faire mais j'allais le faire, je devais le faire.
On tocquait à ma chambre et je partais ouvrir et tombais sur Kyoka.
On était pas très proche alors je me demandais... ce qu'elle me voulait.
Kyoka – Euh... Todoroki ? Faut que je te parle, tu me laisse entrer ?
Je me poussais et lui laissait le passage, je fermais après elle.
Shoto – Il y'a une chaise à côté si tu veux.
Kyoka – O-ok...
Shoto – C'est à propos de quoi ?
Kyoka – Je pensais que ca paraissait évident... mais bon, je veux te parler de Yaoyorozu. Je ne vais pas passer par quatres chemins : Est-ce que tu penses être un jour intéressé par elle ?
La question dans ma tête semblait étrange puisque je ne voyais pas autre chose qu'une bonne amie en elle.
Kyoka – Parce que je sais très bien qu'elle n'a de yeux que pour toi et si tu ne fais rien... Je ne suis pas sûre hein!
– Mais je pourrais bien te la piquer.
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