5 jours étaient passés depuis la discussion entre Katsuki et le vert au parc de leur enfance.

5 jours que Mineta était sorti de l'hôpital. Mais il devait se reposer chez lui. En tout cas, il n'embêtera plus Izuku de sitôt... voire même, plus du tout.

5 jours qu'Izuku stressait nuits et jours. Il avait même séché une journée entière de cours pour chercher "son chien" partout.

Ses amis, ses profs et sa mère (bien qu'eux aussi s'inquiètent pour Bakugo) se faisaient du souci pour lui. Il ne mangeait plus autant qu'avant, il dormait en cours -vu que la nuit il ne trouvait pas le sommeil, il n'écoutait plus les profs et répondait au hasard quand on l'interrogeait.

Il y a 3 jours, après 48h de disparition, Inko et son fils étaient allés rendre visite à Mitsuki et son mari pour les soutenir. Malgré toutes les engueulades, Mitsuki aimait énormément sa progéniture.

Izuku avait retenu ses larmes devant les autres, mais une fois seul, il éclatait constamment en sanglots. Il se disait que peut-être Katsuki était parti par sa faute. Mais c'était beaucoup plus probable qu'il ne soit pas parti de son plein gré. M'enfin peu importe, Izuku souffrait de son absence.

6 ème jours de disparition. 9H00.

Izuku alla s'asseoir à la place de Katsuki. Personne ne lui fit de remarques, même les profs. Pendant les cours, il n'arrêtait pas de passer sa main sur la table froide de son blond. Être assit ici lui serrait le coeur et à la fois le lui réchauffait. Ochacco regarda avec peine son meilleur ami sombrer dans le chagrin. Elle avait déjà essayé de lui remonter le moral, cependant, la seule chose qui pouvait le faire sourire de nouveau c'est Katsuki. Donc malheureusement, elle ne peut rien faire pour faire réapparaître l'éclat disparut des yeux de l'émeraude.

Soudain, la porte s'ouvrit violemment.

...

Ah...

All Might.

Le héros N° 1 demanda à tout le monde de le suivre rapidement.

En moins de 5 minutes, toute la classe se trouva dans une salle avec une grande télé vers le fond.

Sur cette télé s'affichait un fond noir avec marqué dessus, en blanc : scientist ad insaniam convertunt. Avec un compte à rebours qui était plus qu'à 6:00 minutes.

Mina : Monsieur... qu'est-ce qui se passe ? L'inquiétude s'entendait dans sa voix.

Toshinori : Je regardais les informations, et tout d'un coup, le programme fut coupé pour afficher ça, le compte à rebours a débuter à 10:00 minutes. Et peu importe sur quelle chaîne je switch, c'est exactement la même chose. Il prit la télécommande et passa sur toutes les chaînes pour appuyer ses propos.

Hanta : Et vous savez de quoi il s'agit..? Demanda Sero.

Aïzawa : Ce nom me dit quelque chose. Balança leur professeur principal.

Toshinori : C'est le nom de famille de Raphaël. Déclara le deuxième professeur présent.

Aïzawa ouvrit grand les yeux.

Aïzawa : Alors ça veut dire qu'il y a une chance que...

Toshinori : Quand ça commencera on sera fixés...

Aïzawa hocha la tête, sourcils froncés.

Personne ne comprenait ce qu'ils se disaient. Alors, Denki prit la parole.

Denki : Euh... monsieur ? Vous pouvez nous expliquer...? Demanda le jaune.

Aïzawa déplaça son regard, de la télé à Kaminari. Il se tourna complètement vers sa classe. L'heure des explications avait sonnée. Il fixa durement ses élèves.

Aïzawa : écoutez-moi bien les gamins. Tout le monde fut scotché à ses lèvres. Raphaël Scientist ad insaniam convergent est un scientifique complètement barge qui a essayé maintes et maintes fois de kidnapper des hybrides-chiens pour faire des expériences. Izuku blanchit. Il a déjà été arrêté 1 fois pour avoir kidnappé une jeune hybride. La tête d'Izuku commença à tourner. Heureusement il n'eut pas le temps de commencer une quelconque expérimentation puisque les héros l'ont trouvé avant. Il a donc passé 15 ans en prison. Normalement c'est 20 ans si la victime n'est pas rendue sous 7 jours, ou 5 ans + 75 000 Euros d'amende si la personne kidnappée est relâchée volontairement dans les 7 jours -en bon état du moins. Mais comme les héros ont sauvé la fille avant les 7 jours de délais, et qu'il ne lui avait encore rien fait, la justice a dû alléger sa peine. Il soupira. Si les héros n'étaient pas arrivés aussi rapidement, il ne l'aurait ne sans doute jamais relâché et elle n'aurait sûrement pas été très bien traitée.

Personne n'osa parler. Tout le monde avait compris avec qui se trouvait le cendré.

Ils se retournèrent tous, tout doucement, vers Midoriya qui avait les larmes aux yeux.

Sans plus attendre, ils se jetèrent tous sur le vert pour essayer de le consoler.

Compte à rebours : 2:00 minutes.

Izuku relâcha toute la frustration accumulée. Les larmes coulaient abondamment sur ses joues. Il avait peur pour son copain. Il voulait se lever là, maintenant, tout de suite, et aller chercher Katchan ! Mais il devait attendre que la vidéo du con qui retenait sûrement son homme commence. Puis de plus, il ne savait même pas où aller...

00:30

Toshinori : Dès qu'on le pourra on se mettra au travail ! Ne t'en fais pas Midoriya-shonen, on retrouvera Bakugo-shonen ! Tenta le prof de sport.

00:20

Aïzawa : Préparez-vous.

00:10

Tous se rassirent à leur place.

00:05

Izuku essuya ses yeux trempés.

00:00

Le stress se faisait ressentir partout dans cette pièce remplie uniquement d'adolescents, de profs, et d'une télé, qui était l'objet de toute l'attention de la petite assemblée.

L'écran s'enchaîna violemment sur un fond blanc qui fit mal aux yeux à bon nombre de personnes.

Puis, d'un coup, un homme apparut, les bras en l'air comme s'il allait faire un grand discours. Des cheveux -si on peut appeler ça ainsi- en bataille, gris, une blouse blanche et des lunettes. Bref, un bon gros cliché ce mec..

En fond on voyait un sol et des murs gris, des écrans géants avec un tableau de commandes immenses, mais surtout, en plein milieu, une table -comme dans un bloc opératoire, ou au dentiste- et sur cette table, il y avait quelqu'un qui semblait endormi.

Tout le monde retient sa respiration.

Izuku se précipita sur la télé en déversant un torrent d'eau salé

Izuku : KATCHAN !! S'égosilla-t-il.

Ochacco, Krishima, Denki et d'autres se précipitèrent pour le retenir.

Ochacco : Izuku-kun calme toi ! Supplia-t-elle tristement.

Eijiro : On va le retrouver t'inquiète ! Tenta le rouquin en essayant de retenir Midoriya par le bras.

Scientist ad insaniam convertunt : Bonjour à tous et à toutes ! Je suis Raphaël Scientist ad insaniam convertunt, vous souvenez-vous de moi ?? Son sourire angoissant s'agrandit. Eh bien aujourd'hui, je suis de retour ! Et je vais ENFIN pouvoir TERMINER mes EXPÉRIENCES ! Il haussa le ton. J'AI EN MA POSSESSION UN NOUVEAU SPÉCIMEN D'HYBRIDE ! Il rigola de façon effroyable, ce qui procura un frisson de peur à certains élèves ici présents. Il se racla la gorge. Pour ceux qui ne me connaissent pas, ne vous en faites pas, dès que j'aurai fini, vous entendrez parler de moi à nouveau ! Les chaînes de télé redeviennent normales.

Aïzawa : Je vais demander à faire tracer le signal. Il sortit en 4e vitesses.

Le dernier prof restant regarda tristement son élève, Il se dirigea vers lui et posa sa main sur son épaule. Il essaya, comme il pu, de réconforter son disciple. Sans succès.

Quelques minutes plus tard, Aïzawa débarqua de nouveau dans cette salle sombre remplie d'une atmosphère pesante.

Aïzawa : Mettez-vos costumes, on y va ! Ordonna-t-il.

Izuku courut vers les vestiaires. Tous se lancèrent un rapide regard avant de courir à sa suite.

{Du côté de Scientist ad insaniam convertunt}

Raphaël : Haha, elle a dû faire son petit effet. Il sourit, fier de lui.

Il se tourna et avança vers le corps endormi du blond.

Raphaël : Rooh... pourquoi il dort encore celui-là ? Il se pencha au-dessus du cendré. J'ai trop dosé ? Il se gratta le crâne. Comme pour cette petite chienne ? Il se releva. Elle avait quel âge déjà...12 ans ? Elle doit avoir 27 ans maintenant... pff à deux doigts de tout savoir... Il soupira.

Son séjour en prison ? Il n'en avait rien à faire. Il avait pu réfléchir à ce qu'il allait faire dès qu'il allait sortir. D'ailleurs, en parlant de prison, les autres détendus l'évitaient comment la peste. À plusieurs reprises il a essayé de prendre un détenu à part pour faire des tests. Le soir, on pouvait l'entendre parler et rigoler bizarrement tout seul, ce qui entraîna d'horribles cauchemars à quelques détenus. Il faisait peur à tout le monde. Quand certains essayaient de le frapper pour le faire taire, il rigolait.

Rien que d'y penser il en rigola.

Mais voilà, maintenant il allait pouvoir reprendre ses activités saugrenues. À cette pensée il prit son visage entre ses mains en se recroquevillant sur lui-même. Son visage se crispa et se déforma en une mine folle. Son œil droit était grand ouvert tandis que le gauche était plissé. Il tira sur ses "cheveux", oui parce qu'en fait ses cheveux ont été créé à partir d'une expérience, vu qu'ils les perdaient. Il se griffa le visage et son corps fut pris de spasmes. Il tremblait tellement violemment que, parfois, une partie de son corps (bras, pied ou autres... ça change) se mit à faire un mouvement brusque sans raison. Il grinça des dents. Il se mit à respirer rapidement et fortement.

Il se mit à tanguer avant de se foutre une claque pour se ressaisir.

Il ricana en essuyant la bave qui coulait le long de son menton.

Raphaël : Bon... je vais aller dormir alors.

Katsuki remua et ouvrit péniblement les yeux. Il grogna méchamment en sentant un sacré mal de tête le traverser.

Raphaël : Oooh ! Il se précipita de nouveau vers son cobaye.

Katsuki essaya de se décaler le plus loin possible de ce truc qui le regardait comme s'il était un jouet reçu à Noël. Mais impossible de bouger. Il était fermement maintenu allonger par les chevilles et les poignets.

Raphaël : Enchanté jeune homme ! Il s'inclina "majestueusement".

Katsuki senti que ce mec tournait pas rond, mais vraiment. Pas comme Dabi ou Tomura qui eux, ont tous leurs têtes. Nan, lui, il était malsain.

Raphaël : Comment t'appelles-tu ? Questionna le vieux.

Katsuki ne répondit rien et grogna en montrant les crocs, signe d'agressivité.

Raphaël : Oh ! Tu as l'air d'être le cobaye par-fait ! J'ai tellement hâââte ! Il sautilla sur place. Bon, tu ne veux pas me dire ? Pas grave, je vais trouver !

Il se dirigea vers un énorme ordinateur. Il brancha quelque chose et s'approcha de Bakugo. Il lui planta une aiguille dans le bras.

Katsuki écarquilla les yeux et avança sa tête pour mordre le scientifique. Réflexe.

Raphaël : Des réflexes canins qui se manifestent tout seuls qui plus est... hmm, parfait ! Il tapota la tête de Katsuki.

Le blond bouillonnait intérieurement, il allait le déchiqueter.

Le gris retourna vers son ordi et tapa des trucs rapidement,

1 minute plus tard.

Raphaël : Ah ! Alors tu t'appelles Katsuki Bakugo, tu as 16 ans, tu vis avec ta mère Mitsuki et ton père Masaru. Tu as un alter explosif, tes meilleurs amis son Denki kaminari et Eijirou kirishima ! Oh, apparemment tu sors avec quelqu'un ? C'est bizarre je n'arrive pas à voir qui... Il se retourna pour regarder Katsuki quelques secondes puis tapa quelque chose sûr son clavier.

Katsuki fut pris d'un soudain mal de tête. Il serra les dents.

Un bip se fit entendre.

Raphaël : Ah ! J'ai réussi à infiltrer une nouvelle partie de ton cerveau !

Pardon ?

Raphaël : Eh oui, au cas où tu pensais que j'étais sur un site ou un truc du genre, tu te trompes ! En fait, grâce à ce qu'il y a de planté dans ton bras, je peux atteindre tes souvenirs ! Chantonna le gris.

Oh.

C'est mauvais ça.

Très. Mauvais.

Raphaël : Alors... oh ! Très mignon dit donc ! Izuku Midoriya... ? Une aura noire fit son apparition autour de Katsuki, mais le scientifique en fit abstraction. Bon, passons ! Alors... on va commencer doucement, ok ? Il chercha les souvenirs liés à son côté hybride.

Katsuki essaya de bloquer tout souvenir sur ce sujet en pensant un maximum à une seule autre chose. Il choisit de penser à Izuku.

Raphaël : Bah... pourquoi ça marche pas ? Roooh pourquoi j'ai le nom de ce petit buisson qui veut pas partir de mon écran ??... Bon... Il fit pivoter son corps de 180°... puis sa tête. Ça te dérange si j'augmente la puissance ? Ton cerveau fait blocus je crois... Il n'attendit pas et augmenta la pression.

Katsuki grogna plus violemment, il n'arrivait plus à se concentrer, sa tête bourdonnait...

Raphaël : Ah ça marche ! Ouais ! Son corps commença à trembler, il fut encore une fois pris des spasmes. On va pouvoir de commencer ! Dit-il tremblant. Ses doigts bougèrent de façon désordonnée. Il fit craquer son cou.

Il est complètement fou. Et c'est ça qui fit le plus peur à Katsuki. Une goutte de sueur coula sur son front.

Raphaël : MAIS NON ! Katsuki sursauta brutalement. TU PEUX TE TRANSFORMER EN CHIEN !

Bordel de merde.

Raphaël : Et tu as les caractéristiques d'un vrai toutou ! C'EST FANTASTIQUE ! Il explosa de rire. Il avait complètement vrillé. Enfin si ce n'était pas déjà le cas... Et qu'est-ce que tu es beau sous ta forme canine 100% ! Katsuki soupira d'exaspération, malgré la souffrance que sa tête lui procurait.

Raphaël venait de réussir, il allait pouvoir prévenir le monde entier de sa grande découverte ! Il allait devenir riche, célèbre, connu ! Le monde allait être pendu à ses lèvres à chaque phrase qu'il allait prononcer ! Il allait devenir le plus grand scientifique de tout les temps ! Son nom allait être gravé dans les mémoires et dans les livres d'histoire !

Raphaël : J'ai enfin réussi ! ENFIN ! Il leva les bras. Cette petite garce ne s'était pas réveillé à temps ! Cette petite pute ! Mais grâce à toi, Katsuki ! Maintenant je sais ! Il se prit la tête et rigola tellement fort que Katsuki en eut envie de gerber. Et c'était si facile en plus !

Le savant fou tangua de gauche à droite avant de tomber sur son bureau. Il se frappa la tête contre ce dernier, en rigolant à gorge déployée tout en le griffant (le bureau).

Il ne réfléchissait plus. Alors il "appuya", plusieurs fois sur un bouton rouge avec son poings. Trop de fois.

Un cri terrorisant se fit entendre.

Katsuki. Ses yeux se révulsèrent. Quelque chose d'imprévu et d'inconnu se passa.

{Côté héros}

Ils se trouvaient dans un espace vert ou un lac trônait en plein milieu, donnant une ambiance calme et reposante à l'endroit. Aïzawa sorti une machine bizarre.

Kirishima : C'est quoi monsieur ?

Aïzawa : Chercher là ! L'entrée doit être quelque part autour de ce petit lac ! Dit-il sans répondre à son élève à l'alter de durcissement.

Kirishima : Ok...

Denki : Aïe, coup dur pour Eijirou ! Se moqua l'électrique en tapotant le dos de son pote.

Izuku se rua vers le lac, il en fit rapidement le tour avec le One For All. Il regardait dans tout les sens, affolé.

Les autres se mirent à cherchez à leur tour, peinés de voir leur ami autant déprimé et stressé.

3 minutes qu'ils cherchaient. Izuku stressait. Son sang et son cœur pulsaient. Des perles de tristesse firent leur apparition sur le bord de ses yeux. Sa vue se brouillait. Il voyait le temps défiler à une vitesse folle, et ça l'inquiétait encore plus. Ses craintes l'empêchaient de respirer correctement.

Tsuyu, qui était la plus proche de lui, s'approcha. Elle posa sa main sûr son épaule.

Tsuyu : Midoriya-chan.. ne t'en fais pas.. kero

Izuku : J'ai tellement peur de le perdre... le nombre de ses gouttes d'eau salées redoubla.

Elle le prit dans ses bras pour essayer de la calmer. Izuku ouvrit grand ses yeux, stupéfait. Recevoir du réconfort d'un coup le fit craquer. Il pleura sans pouvoir s'arrêter.

Et s'ils n'arrivaient pas à temps ? Et si Katsuki trépassait ? Et si Izuku allait devoir passer sa vie sans lui ? Impossible... Il en succomberait, tout comme il a succombé sous le charme de son blond explosif il y a longtemps.

Les autres avaient, pour la plupart, le cœur serré. L'angoisse imposante d'Izuku était en train de déteindre sur ses amis.

Tsuyu recula, et, en regardant Izuku, eu comme un flash.

Tsuyu : Je vais chercher dans le lac ! Kero !

Tous s'arrêtèrent de chercher, même les profs.

Une lueur d'espoir fit reprendre son calme au petit vert.

Tsuyu ne perdit pas 1 seconde et plongea dans le lac. Elle essaya de faire le plus rapidement possible.

30 secondes.

Izuku tapa du pied inconsciemment.

1 minute.

Izuku regardait partout. Son calme commençait à le quitter petit à petit.

1 minute 30 secondes.

Izuku croisa ses doigts en une prière silencieuse.

2 minutes 10.

Tsuyu remonta.

Izuku se fonça vers elle.

Izuku : ALORS ?!?

Tsuyu : Il y a une entrée vers le fond droit devant. Il faut nager en suivant un mini-couloir et remonter une fois arrivé au bout. Il y a une grotte qui donne sur un couloir où j'ai entendu une voix semblable à celle du scientifi-

Izuku n'attendit pas plus et plongea à la recherche de cette ouverture dans la roche. Il la trouva. Remonta prendre de l'air. Les autres sautèrent dans l'eau sans tarder. Il replongea, et les autres firent de même. Tsuyu passa devant pour plus d'efficacité.

30 secondes plus tard, ils remontèrent à une nouvelle surface. À peine la tête sortie de l'eau, ils s'arrêtèrent quelques secondes, histoire de reprendre leur respiration. Les premiers arrivés sortirent ensuite du liquide aqueux pendant que d'autres reprenaient encore leur respiration, alors que d'autres émergeaient encore de sous l'eau.

{Katsuki et Raphaël}

La douleur était atroce. Le blond souffrait tellement qu'à partir d'un moment il ne sentait plus rien. Son cerveau était déconnecté, il ne saisissait plus ce qui se passait autour de lui. Il ne voyait et n'entendait plus rien. Où il était déjà ? Avec qui ? Il ne savait plus. Il était comme "en veille". Du moins, c'est ce qu'il "pensait" ("pensait", entre guillemets, vu qu'il n'arrive plus à assimiler une quelconque information).

Cependant, scientist ad insaniam convertunt, lui, voyait tout. Il voyait ce que Katsuki ne pouvait voir, étant dans un certain sens, évanouis.

Son corps changea sans qu'il s'en rende compte. Il ne sentait rien de toute façon.

Ses crocs s'allongèrent, doublèrent de volumes et de taille. Ses griffes poussèrent et déchirèrent n'importe quel tissu étant sur leur passage.
Ses pupilles rétrécirent.
Toutes ses dents s'aiguisèrent.
Sa carrure changea et se fit plus imposante, voire même, terrifiante.
Ses muscles déchirèrent son haut.
Ses oreilles s'agrandirent. Sa queue aussi. Des touffes de poils apparurent sur ses poignets et ses chevilles.

Il explosa sans une once de difficulté ce qui le maintenait allongé.

Raphaël : Incroyable.. il pleura de joie. C'est comme un loup-garou... mon petit tu es si beau..!

Katsuki se leva en grognant.

Raphaël : Je vais pouvoir découvrir tellement de nouvelles choses ! Il était de nouveau face à son ordi. Il ne voyait donc pas Katsuki se lever.

Katsuki ne cessa à aucun moment de grogner en balayant la pièce d'un coup d'œil.

Raphaël dansa et chantonna en tapotant sur son clavier joyeusement sans se douter de la menace derrière lui.

Katsuki stoppa son regard sanglant sur lui.

Le cendré avança d'un pas lourd vers le scientifique. Il faisait trembler le sol à chaque pas.

Raphaël dû se tenir à son bureau, ne comprenant pas ce qui faisait remuer son alentour.

Katsuki était derrière lui, ses grognements se firent de plus en plus sonores au fur et à mesure qu'il s'approchait du sac d'os, de chair et de sang qui allait lui servir de repas.

Instinctivement, Raphaël se retourna.

Katsuki ouvrit la gueule, lentement. De la bave reliait ses dents.

Raphaël tendit sa main, médusé. Son instinct de survit l'avait quitté.

Katsuki la lui arracha.

{Héros}

Un cri terrifiant se fit entendre. Tout le monde se stoppa plus ou moins soudainement, mais Izuku fut évidemment celui qui se stoppa le plus brutalement.

C'était... Katchan... ? Pitier, non...

Aïzawa : Ce n'est pas Katsuki. Commenta le noiraud pour la classe.

Ali Might : C'est Raphaël. Approfondit l'autre professeur.

Les jeunes soupirèrent de soulagement sans réfléchir à "pourquoi scientist ad insaniam convertunt hurlait ?".

{Katuski}

Du sang. Katsuki voulait du sang, de la chair. Il attrapa d'une main puissante la gorge du fou pour l'empêcher de s'échapper.

Le chien-hybride attrapa de son autre patte une cuisse du scientifique et la broya entre ses griffes d'une taille hallucinante. Un cri strident se fit entendre de tous pendant que Katsuki jeta le morceau de peau déchirée par terre.

Il planta ses crocs dans l'épaule du sexagénaire et lui arracha sans ménagement autre un bon morceau de chair, qu'il ingurgita, cette fois.

Raphaël criait à s'en déchirer les cordes vocales. Il hurlait, mais il rigolait à s'en étouffer en même temps, ce qui énerva passablement encore plus le blond.

Le vieux n'essayait même pas de se débattre. Il était complètement euphorique de voir une telle oeuvre de ses propres yeux.

Katsuki arracha lui les bras avec une facilitée horrifiante. Il balança rapidement les membres extirper sur le sol.

Oui, parce que malgré ce que le cerveau du savant pensait, son corps ne disait pas la même chose. Il était peut-être "comblé" psychologiquement, mais son corps, lui, commençait à trembler de peur.

L'explosif, en ayant marre d'entendre l'horrible son qui servait de voix à son kidnappeur, attrapa son visage de chaque côté entre ses griffes. Il planta profondément ses griffes dans sa tête et pressa son visage, pour au final, l'écraser. L'exploser, à la force brute, dans un bruit macabre. Les morceaux de chairs et les litres de sang s'éparpillèrent partout autour du corps sans vie du gris.

Katsuki en reçu même sur le visage, sans broncher.

Un œil pendait tandis que l'autre roulait sur le sol devenu rouge à certains endroits. Des bouts de cervelles étaient détachés et le peu de cheveux qui restaient sur la tête du savant étaient gorgés de sang, et de quelques morceaux de peaux. Ses lèvres ne ressemblaient plus à rien et il lui manquait plusieurs dents, les autres étaient, soit rouges, soit un lambeau de peau y pendait. Sa langue était pendue sur le côté, hors de sa "bouche". Des parties de son squelette ressortaient de part et d'autres de son visage et de son corps. Il ne ressemblait plus à rien.

Mais Katsuki n'en avait pas fini avec lui. Alors, il attrapa sans douceur le reste du corps, mit un énorme coup de poing dans le ventre du vieux au point de faire un gigantesque trou -juste par pure haine- expulsant son estomac et son foie. Il secoua sa main pour dégager les morceaux d'organes dessus.

Puis, il choisit une partie du corps encore entière et plutôt fournie en graisse, et planta ses redoutables crocs dedans. Il arracha dans un bruit immonde un bout pour l'avaler. Il répéta ceci pendant plusieurs minutes, toujours dans une agressivité monstrueuse et un bruit écœurant.

Il en profita aussi pour se désaltérer avec tout le sang qui restait dans le corps sans vie de Raphaël. Enfin... ce qu'il en restait.

Il était maintenant assis en tailleur, le dos courbé, toujours avec sa carrure plus imposante qu'à l'accoutumée, le corps meurtri de scientist ad insaniam convergent dans les pattes, son ventre rempli de sang et de chairs humaines.

On ne peut pas vraiment appeler ça "du cannibalisme" puisqu'il était à moitié chien et contrôlé pour ce deuxième côté. Sa partie humaine étant comme, "endormie".

Beaucoup de bruits de pas se firent entendre. Mais Bakugo était bien trop concentré à se rassasier, même si ses oreilles frétillèrent. Il entendait bien, très bien, mais il décida de ne pas calculer ses bruits pas qui s'approchaient de plus en plus de lui.

Plus aucun bruits de pas.

Les seules choses qu'on pouvait entendre, c'était les bruits de chairs déchirées, et les grognements du mi-chien.

Izuku : Kat... chan...? Sa voix se fana quand il vit son homme.

Personne n'osa bouger, à part Katsuki qui jeta avec nonchalance le corps vide de son ravisseur comme un vulgaire déchet. Il était dos au groupe de sauveurs. Il s'en foutait, il mangeait.

Izuku fit un pas en avant.

Katsuki se retourna en recommençant à grogner.

Du sang dégoulinait de sa bouche en abondance. Terrifiant, Katsuki était terrifiant. Enfin pas pour tout le monde...

Izuku, imbécile heureux qu'il était, ne réfléchit pas une seconde de plus. Il fonça vers son cendré, les bras grands ouvert, et un énorme sourire aux lèvres.

Certains entreprirent un mouvement pour l'arrêter, d'autres -comme Aïzawa et All Might- ouvrirent grand les yeux de surprise, pendant que d'autres crièrent son nom pour le stopper.

Mais c'était trop tard. Le vert était déjà accroché au cou du blond. Le blond grogna méchamment et l'émeraude rigola, pensant que c'était juste pour la forme.

Mais non.

Entre-temps, tout le monde avait bien eu le temps de remarquer que quelque chose n'allait pas chez Bakugo. Que ce n'était pas vraiment lui.

Mina : Monsieur... Bakugo... il est pas lui-même... on est d'accord ? Interroga l'alien rose.

Aïzawa : Oui, je crois qu'il est comme "possédé". Comme un loup-garou durant une nuit de pleine lune. Affirma Shota.

Momo : Je vois... fit-elle en se grattant le menton.

Tenya : Mais monsieur, Izuku est en danger ! Il faut se dépêcher de l'aider !! Acclama Iida.

Toshinori : Je suis d'accord, Shota, allons-y ! D'autres acquiescèrent aussi.

Aïzawa : Attendons, je pense que Midoriya peut le calmer.

Ochacco : Mais... s'inquièta-t-elle.

Aïzawa campa sur sa position. Il était persuadé que le petit vert pouvait "réveiller" son autre élève. Puis de toute façon, il était prêt intervenir si vraiment besoin était.

Les autres étaient plus ou moins paniqués, une aura de stress planait autour du groupe, si bien que Katsuki avait sûrement dû le sentir.

Soudain, Katsuki attrapa violemment les côtes de Midoriya. Deku sursauta, comme certains élèves derrière.

Le buisson croisa le regard enragé du chien-garou. Il sentit un long frisson d'horreur lui parcourir l'échine. Ses neurones venaient de se connecter, il venait de capter. Devant lui, ce n'était plus vraiment son copain explosif. Enfin du moins, psychologiquement.

Izuku : Ka-katchan ? Tenta d'appeler le brocoli du blond.

Le chien resserra son emprise sur ses côtes. Izuku en eu un rictus de douleur.

Le colérique approcha dangereusement ses canines acérées du cou du garçon aux taches de rousseur, et sûrement pas avec de bonnes intentions.

Izuku posa ses mains sur les épaules du blond pour essayer de le reculer. Le stress monta petit à petit, il commençait à suer à grosses gouttes.

Le plus grand ouvrit la gueule. Il posa ses dents contre la peau blanche, tremblante, de son copain, dans l'idée de la transpercer. Il voulait du sang. Encore un peu de ce liquide rouge au goût métallique. Le sang qu'il avait pu boire, dans le corps de l'ancien savant maintenant défunt, ne lui avait pas suffi.

Des larmes firent leur apparition en-dessous des yeux du plus petit.

Les autres ne pouvaient plus bouger. L'aura noire et sinistre du chien les immobilisait, les étouffait. Ce n'était même pas un alter, alors Aïzawa ne pouvait rien y faire. Certains élèves s'étaient évanoui. Tandis que d'autres -comme Izuku- avaient fermé les yeux machinalement. La gorge, les dents et les poings serrés. Les jambes tremblantes et le front en sueur.

La scène se passait au ralenti. Izuku allait se faire tuer. Par Katsuki.

Fin.

...

...

...

...

Izuku n'avait rien sentit.

Après 1 minute à entendre les mouches volées, il s'autorisa à rouvrir un œil quand il sentit une langue sur sa joue. Il tomba nez à nez sur les oreilles de Katsuki qui avait remis ses mains le long de son corps.

Le petit vert retenta de l'appeler.

Le grand blond releva la tête et ses yeux rencontrèrent ceux larmoyant du vert. Ses yeux rubis n'étaient plus sombres, ils brillaient d'une lueur qui fit chavirer le cœur du garçon aux cheveux bouclés. Sa carrure avait repris sa taille habituelle, comme ses griffes, ses dents, sa queue et ses oreilles. Les touffes blondes de poils sur ses poignets et chevilles avaient disparue. Miraculeux....

Le disciple d'All Might soupira de soulagement comme les autres personnes encore éveillées derrière. La tension avait disparue, le cœur des gens était plus léger. Les corps ne tremblaient plus et les épaules se relâchèrent. Certains commençaient même déjà à se relever, s'étant évanoui subitement tellement la pression était lourde, on pouvait même facilement la qualifier d'oppressante. Ochacco laissa même échapper une petite larme que Tenya essuya rapidement avec son index en lui souriant avec bienveillance, elle lui sourit alors en retour. Pendant quelques minutes, elle avait eu la peur bleue de perdre son meilleur ami.

Izuku : Comment tu- ? Commença Midoriya.

Katsuki : Ton odeur. Le coupa-t-il, sachant à l'avance ce qu'allait lui demander son mec. Il le connaissait trop.

Izuku : Hein ? Répondit Deku, perplexe.

Katsuki plongea une nouvelle fois dans le cou du nerd. Cette fois, avec de bonnes intentions. Il ne se souvenait de rien. Tout ce qu'il savait c'est qu'il n'était plus conscient depuis un moment et que c'était Izuku qui l'avait sauvé.

Katsuki : Tu sens la pomme. Il inspira profondément la-dites odeur de pomme. J'aime cette odeur. Sa queue se balançait de gauche à droite joyeusement.

Izuku : Pourquoi ? Se renseigna le plus jeune des deux.

Katsuki : Parce que c'est la tienne. Rétorque le plus vieux des deux.

Izuku gloussa en rougissant comme au premier jour avant de passer ses bras autour du cou de Katsuki comme il l'avait fait quand il lui avait sauté dessus dès qu'il l'avait aperçu. (Trop de verbe "avoir", mais je sais pas par quoi remplacer, donc on fera avec.) Faisant esquisser un sourire moqueur au plus grand.

Izuku : Bon retour parmi nous alors. Chuchota-t-il au creux de l'oreille du colérique, la faisant frémir.

Katsuki, toujours à humer le parfum de l'émeraude, commença à embrasser son cou, sa mâchoire, sa joue ronde et douce, puis pour finir, ses lèvres.

Katsuki : Merci. Répondit-il tout contre ses lèvres.

Un baiser doux, et lent débuta. Bakugo déposa ses mains sur les joues du buisson aussi doucement qu'il avait déposé ses lèvres.

1 minute après.

Tout le monde était opérationnel à 100%. Surtout Izuku qui se laissait fondre contre Katsuki.

En une minute, les baisers que se donnait le couple de futur héros se faisaient au fur et à mesure plus chaud et pressé. Katsuki avait descendu ses mains sur les hanches du plus timide pour ensuite les déplacer vers son derrière.

Alors que le blond commençait à peine à tripoter le postérieur du noiraud aux reflets verts, ce dernier décida de se ressaisir et lui lança en reculant de quelques millimètres :

Izuku : Tu as uniquement le droit de m'embrasser pendant un 1 mois, pas plus ! Tu te rappelles ? Lança-t-il avec malice à son Katchan.

Les yeux du cendré s'ouvrirent en grand de surprise. Izuku en ricana même. Décidément, Katsuki avait déteint sur son Deku.

le possesseur de l'alter explosif se pencha vers l'oreille le possesseur du One Fol All. Il passa une de ces grandes mains sur la nuque de l'autre, le faisant frissonner.

Katsuki : Je te trouve bien insolent, mais soit. Il mordilla le lobe d'oreille du disciple d'All Might, le faisant gémir. À la fin de ce mois, tu vas prendre cher. Izuku trembla d'envie, il avait perdu toute arrogance d'un coup. Tu prendras ma frustration. Plus le blond avançait dans sa tirade, plus sa voix devenait suave. Mon désir. Mon amour. Il colla son corps au sien. Et tu ressentiras toutes l'agressivité et la génialité de ma personnalité à chaque coup de reins. Izuku haleta d'envie. Oh ? Tu transpires Deku ? Le cendré se moqua gentiment.

Izuku : J-juste... embrasser...! Essaya-t-il de communiquer.

Katsuki : Tu es sur de pouvoir tenir ? Haha ! Il passa avec sensualité sa langue sur les douces lèvres, qui le faisait tant chavirer et fantasmer, de Midoriya.

Izuku ferma les yeux en faisant onduler son corps contre celui du chien colérique, le faisant grogner de bien-être. Il se lécha les lèvres pour attraper la salive de son petit ami.

Y'a un cadavre qui ne ressemble plus à rien pas loin d'eux, personne l'a remarqué ou quoi ???

Katsuki : Tu te contredis déjà ? Je pensais que c'était ma punition. Il adorait se moquer de son petit vert, même s'il n'en menait pas large lui non plus.

Izuku se recula brusquement, créant une sensation de manque dans son corps et celui de son cendré.

Izuku : P-p-pas du tout..! Il s'essuya la bouche.

Katsuki : Pourtant ton corps me dit le contraire~.

Izuku : A-ah ouais ? Et il te dit quoi, hein ? Demanda le brocoli, essayant de faire comme s'il n'était pas du tout déstabilisé.

Katsuki attira Izuku à lui. Il colla son nez à celui du vert aux taches de rousseur.

Katsuki : Il me dit qu'il me veut.~ Il savait qu'Izuku regrettait déjà de l'avoir empêché de le toucher pendant 1 mois.

Pourquoi j'ai dit 1 mois déjà ?! C'est énorme 1 mois ! Se lamenta intérieurement l'émeraude.

Ochacco accourut vers Izuku, le pensant peut-être mort. Elle se rendit bien compte que le vert n'était pas en si grand danger que ça. Mais elle voulait l'embêter un peu pour le punir de l'avoir autant inquiété.

Ochacco : Izuku-kun ! Tu vas bien ? Demanda-t-elle comme si elle ne voyait pas que Katsuki et lui étaient en train de se bécoter.

Izuku sursauta et se colla immédiatement à Katsuki, histoire de cacher le plus possible son érection naissante...

Izuku : Euh oui oui ! Rétorqua-t-il le plus vite possible pour la faire partir tout aussi rapidement.

Elle rigola et retourna avec les autres pour leur assurer qu'ils allaient bien.

Les autres portèrent leur attention sur le couple et ils remarquèrent que Katsuki était redevenu lui-même.

Puis... ils remarquèrent le corps derrière. (Enfin)

Certains crièrent d'effrois, d'autres renvoyèrent leur déjeuner, tandis que d'autres détournaient juste le regard. Sinon y'en avait 3 ou 4 qui n'en avaient rien à faire. 'fin, façon de parler. Tenya cacha les yeux d'Ochacco et Mineta s'évanouit. Izuku, lui, retint un cri et se cacha dans le torse de Katsuki, qui le prit dans ses bras avec tendresse, comme pour le protéger.

Le corps ne ressemblait plus à rien. La tête était explosée, une des cuisses était broyée, le ventre était troué et il manquait une partie du cou... sans oublier le sang partout. C'est l rapide constat que se fit le petit groupe.

Aïzawa : Il va falloir régler ce problème. Constata le professeur principal.

Toshinori : Raphaël ou Bakugo-shonen ? Questionna le professeur de sport.

Aïzawa : Les deux. Il soupira. Bon, au moins c'est réglé et Katsuki est redevenu lui-même.

Toshinori : Il faudra remercier Midoriya-shonen pour ça.

Aïzawa : C'est vrai. Mais pour Bakugo, il a quand même déraillé gravement pour avoir fait un tel carnage...

Toshinori : En effet. Acquiesça All Might.

Aïzawa : On va devoir l'interroger, le mettre en examen, et le garder à l'œil pendant qu'on découvre ce qui s'est passé et comment régler le problème. Dit-il, las.

Fumikage : Bakugo. Le concerné tourna la tête en sa direction. Tu peux te transformer entièrement en chien ?

. . . . . . . . hein ?

La respiration d'Izuku, s'étant bloquée de par le choc, le fit s'étouffer. Bakugo lui tapota gentiment le dos et le bouclé le remercia en un tendre baiser.

Mais ces remerciements ne durèrent pas longtemps. Tokoyami et les autres attendaient une réponse.

Fallait-il les mettre dans la confidence ? Devaient-ils vraiment être au courant ? Le secret avait été gardé pendant si longtemps... et autant de personnes devaient être mise au courant comme ça, d'un coup ? Et si les mettre dans le secret allait signer la fin de l'ère de paix et de tranquillité des humains-chiens...?

Le dilemme fracassait intérieurement la tête du garçon aux yeux grenat, faisant s'inquiéter l'adolescent à l'odeur de pomme.

Izuku : Katchan...? Le vert se retourna vers ses camarades face au manque de réponse de son explosif.

Uraraka comprit sans soucis le regard de détresse de son meilleur ami.

Ochacco : Ne t'inquiète pas Bakugo-kun, on ne dira rien ! Motus et bouche cousues ! Il mima une fermeture qu'on ferme, avec son index et son pouce, à l'horizontale, sur ces lèvres. N'est-ce pas les amis ? Elle se retourna avec un grand sourire vers le groupe dans son dos.

Ils lui rendirent son sourire et mimèrent eux aussi la fermeture fermée pour dire "oui". Pareil pour les deux professeurs présents.

Midoriya soupira -pour la énième fois- et reporta son attention sur son colérique, dont les yeux avaient repris des couleurs.

C'était un peu trop facile au goût de Katsuki. Mais les preuves étaient devant eux, alors, à quoi bon leur mentir ? Puis ce sont tous des héros/futur héros, donc... ils ne feront rien de cette information.

Encore mieux ! Maintenant ils pourront prendre en compte cette partie de Bakugo durant les missions ! Et il pourra même en jouer pendant les entraînements. Puis plus besoin de se cacher comme ça !

Bon, c'est décider. L'heure des explications avait une fois de plus, sonnée !

X X X X X X X X X X X X X X X (c jauli)

Voilà.

Jpp j'ai jamais passé autant de temps sur un chapitre, j'vais crever.

+ de 6000 mots, wow j'me la suis donnée mdrrr

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