Chapitre 5 : Le Procès de Mike !

Partie Léo :

Je n'ai pas réussi à fermer l'œil de la nuit. Ce n'était pas à cause de l'orage, qui avait duré une partie de la nuit. Une étrange sensation, avait envahi mon esprit. Une inquiétude sans fin, qui m'empêchait de retrouver, le sommeil malgré ma volonté à dormir quelques heures de plus. Mes cernes déferlaient jusqu'à mes joues, tellement, que j'étais épuisé. Ce n'était clairement pas le jour pour faire une nuit blanche. Surtout aujourd'hui. Je fermis, les yeux en espérant que le procès soit reporté, mais ma sœur me fit vite redescendre sur terre en l'espace de quelques mots.

Daisy :

- Léo...? Oh mon dieu ! Tu as les cernes qui descendent, jusqu'en bas des joues ! Écoute ! Je sais que tu es angoissé pour le procès. Mais écoute moi ! Le procès va bien se dérouler. Mike sera jugé et nous pourrons enfin tourner la page. Le procès est dans 2h00 ! Alors tâche de ne pas t'endormir ! Et prépare toi ! Je te le dirais pas deux fois !

La vérité, venait de me revenir en pleine face. J'allais affronter le regard de Mike, pour une nouvelle fois. Je mentirais, si je disais que, j'avais pas peur de lui. Mon corps tremblait de lui même, rien qu'à cette pensée de sentir son regard pesant, poser sur moi. J'avais qu'une envie, cette instant. Fuire ! Fuire le plus loin possible ! Rejoindre Kasha et ne plus jamais revenir. Le rêve idéal...Allez Léo ! Reprend ton sérieux ! Se n'est pas le moment de fantasmer, sur des rêves féeriques !

Léo :

- Oui Daisy ! J'ai compris !

Je m'enferma dans la salle de bain, avant de me passer un coup d'eau froide afin, de me remettre les idées en place. Ce fut efficace, tendit que l'angoisse resurgit dans ma tête. Le procès était dans deux heures ! Comment, je peux rester calme ? Je pris une grande inspiration, essayant de calmer, les battements de mon coeur. J'attendis quelques minutes avant de ravaler ma salive et de prendre ma douche. Je sortie de la salle de bain, avec la boule au ventre. Mais je devais passer outre et pour de bonnes raisons. Je mis une chemise, qu'avait préparé ma sœur afin, que je sois un minimum présentable. J'avance vers ma sœur, qui m'attendait à l'extérieur afin de pouvoir nous rendre au tribunal. Une fois que, la voiture avait démarré, il était désormais impossible pour moi, de faire marche arrière. Je contempla, le paysage qui défilait à travers la vitre avant que la voix de ma soeur, me fasse de nouveau revenir, sur terre.

Daisy :

- Léo...Nous sommes arrivé !

Léo :

- Quoi ?! Déjà ?!!!

Daisy :

- Oui ! Sa fait une heure, que tu as la tête dans les nuages. Je t'attend à l'entrée !

Je pris une grande inspiration avant de remettre veste, légèrement descendu par le trajet en voiture. Je rejoignit ma sœur à l'entrée du tribunal, tendit qu'ont nous fait attendre dans le couloir en attendant que le procès commence. Bien évidemment ma sœur et moi, nous nous trouverons en première ligne. Ce qui vous doutez n'est pas pour me rassurer. Ma sœur et moi, étions au côté de son avocat, qui nous représente, lors du procès de Mike et évidemment L'avocat de Mike se trouvait à la table de droite, qui se trouvait à quelques mètres de nous. Il y avait beaucoup de monde dans la salle. Le juge Mickaël, âgé de 56 ans est celui qui sera en charge de rendre la décision et qui décidera des événements à venir. Voyant que la salle était complète, le juge décidait qu'il était temps de débuter le procès.

Mickaël :

- Silence dans la salle !

À ce moment là, tous le monde cessaient leurs bavardages, pour laisser place à au silence. Je fixa le juge, tendit qu'il se racla la gorge avant de reprendre la parole.

Mickaël :

- Bien ! L'affaire qui, nous as conduit en ces lieux est une affaire extrêmement sérieuse ! C'est pourquoi, je me permets de récapituler les faits avant de poursuivre le procès ! L'accusé se nomme Mike Balord ! Conduit au poste de police, le 12 novembre 2012, pour acte de braconnage abusif et déforestation, sur un territoire faisant partie de la protection environnementale ! Suite à ces événements, une plainte à été déposée pour coups et blessures sur Léo et Daisy  Derack. Maintenant que les faits ont été reportés ! Nous allons faire rentrée l'accuser dans la salle !

Je ravala ma salive, une bonne dizaine de fois, tellement que mon stresse se fait sentir à l'intérieur de mon corps. Mes jambes tremblaient, d'elle même tendit que ma respiration commença à se saccadé. Ma sœur pouvait sentir mon angoisse. Elle posa sa main douce et délicate, sur mon épaule, me rappelant à cette instant que, je n'étais pas tout seul dans cette épreuve. Étrangement, sa m'avais apaisé. Mike rentre dans la salle, ayant les menottes au poignet, tendit qu'il était vêtu d'un simple débardeur blanc et un jean foncé troué au niveau des genoux et des cuisses. Il était couvert de crasse, sûrement signe, qu'il n'avait pas pris de douche, depuis un sacré moment. Mais, je préfère ne pas en tenir compte. Le juge invita Mike à s'installer au près de lui avant de prendre à nouveau la parôle.

Mickaël :

- Bien ! Vous savez pourquoi ici...Les faits qui vous sont reprochés sont loin, d'être anodin. J'ai étudié votre dossier monsieur Mike. Vous avez été arrêté à plusieurs reprises pour, le même motif. La chasse abusif, les poursuites ont été abandonnées,  grâce à une somme,  que vous avez versée,  pour payer vos dettes en plus de quelques années de prison. Mais ce n'est pas de ça que vas porter, le procès aujourd'hui. Vous risquez gros et je doute, que vous vous en sortez avec une simple amande. Cette fois ! Vous êtes ici, pour avoir frappé à plusieurs reprises, un jeune garçon de 12 ans, ainsi que votre ex petite amie. Reconnaissez vous les faits, qui vous sont reprochés, ce jour ?

Je me sentais de plus en plus mal à l'aise. Non pas à cause de la présence de Mike. Mais à cause, d'une sensation particulière pesante. Je pouvais sentir le regard froid de Mike, me fixer en attendant, un seul faut pas de ma part. Il veut me mettre la pression. Et il est entrain de réussir. Mon coeur s'emballe de nouveau avant, que ma sœur me caresse délicatement le dos afin de me permettre de reprendre mes esprits. Je pris une grande inspiration avant de regarder le juge, attendant la réponse de cette ordure.

Mike :

- Oui ! Je reconnais les faire...

Suite à sa réponse, la salle fût plongée dans un bruit assourdissant. Il venait de reconnaître les faits. Sans la moindre compassion à notre égard. Il y a quelque  chose qui cloche. C'est trop simple. Le juge frappa à plusieurs reprises avec son marteau avant de demander le silence.

Mickaël :

- Silence dans la salle !!!! Bien...Vous reconnaissez donc les faits, qui vous sont reprochés. Pourquoi un tel revirement de votre part ?

Mike :

- J'ai mes raisons...

Mickaël :

- Bien ! Quelqu'un souhaite ce prononcé ?

??? :

- Moi, je le souhaite ! Monsieur le juge !

Je tourna mon regard vers la personne qui avait pris la parole. Il s'agissait de l'avocat de Mike et au vue de son expression sur mon visage, il n'a pas l'air enchanté de cette situation. Je ravala ma salive avant d'écouter, se qu'il a à nous apportez.

Mickaël :

- Monsieur José...Je vous écoute.

José :

- Il est évidemment que mon client, à un casier assez chargé. Cependant ! Il est bien précisé que mon client, exerçait son métier de chasse. Sur une île qui, ne bénéficie pas d'une quelconque protection. Tous simplement parce qu'elle, n'a jamais été découverte. Concernant les "preuves" des coups portés à cette enfant et à cette femme. Ils sont pas valables en raison, qu'il n'y a aucune photo ou vidéo, qui montre, qu'il s'agit bien de mon client, qu'il soit responsable de ces blessures.

??? :

- C'est absurde ! Il vient de reconnaître les faits !

Mon regard se porte désormais, sur notre avocat, qui avait pris la parole. Maël Tomish.

Maël :

- Je vous prie de m'excusez votre honneur. Mais il y a bien des preuves, qui prouve que votre théorie, ne tient pas la route.

José :

- Ah oui et les qu'elles ?

Maël :

- Lorsque l'accusé a été amené au poste de police, des prélèvements ont été effectués, sur Mike ainsi que sur mes clients que, je représente aujourd'hui. Le sang de l'accusé ont été identifiés sur la plupart des blessures. Tendit que sur ces mains, le sang des deux victimes ont été révélés identiques, aux prélèvements, qui ont été effectués dans, la même journée. Qu'avez-vous à répondre à sa ? Les prélèvements, ne trompent pas, monsieur José.

José :

- Tss...Vous perdez votre temps monsieur Maël. Où sont ces fameux prélèvements ?

Maël :

- Ils sont gardés précieusement dans les locaux de police afin de boucler, cette enquête monsieur José !

Mickaël :

- Sa suffit !!!! Maintenant ! Nous allons procéder au jugement de l'accusé. Monsieur les jurés et moi-même. Nous allons nous retirer le temps de prendre la décision.

Les jurés ainsi, que le juge s'éclipsent dans une salle coupée du monde. Mon regard se tourna désormais, vers Mike. Son expression n'avait pas changé. Il avait conservé son sourire comme si il était sûr de gagner. Il me fallu un moment avant de m'apercevoir qu'il me fixait de nouveau. Je serra mon poing de frustration, me demandant pourquoi, j'étais si inquiet. Le juge vas rendre son jugement. Il sera condamné à la perpétuité et tous sera rentrée dans l'ordre. N'est-ce pas ? Je dois me faire beaucoup trop de soucis pour rien. Quelques minutes plus tard. Les jurés et le juge, reviennent dans la salle avec une expression rassurante. Ce qui valut de me soulager d'avantage, concernant la suite des événements. Le juge et pris la parole.

Mickaël :

- Nous nous sommes concertés ! Et nous avons jugé que l'accusé devra verser  une somme d'argent conséquente aux victimes pour dommager, les dégâts en plus d'une condamnation à la perpétuité ! La séance est levé !

Le juge après avoir rendu son jugement, frappe de nouveau son marteau sur le socle avant de quitter, la pièce. Mon regard continua de porter dur Mike, qui me souria d'un aire malsain, lorsqu'il me murmura quelque  chose avant que deux policier ne l'emmène de force, hors de la salle.

Mike :

- Ont se reverra Léo....

Suite à ces dernières paroles, mon sang se glaça instantanément sous le ton, qu'il venait d'employer à mon égard. S'apercevant de mon état, ma sœur me traîna hors de la salle, tendit que Mike se laissa emmener par les policiers. À cette instant...mon corps fut de nouveau plongé dans une angoisse sans fin. Espérant que, les paroles de Mike, n'étaient rien de plus des paroles en l'air et malgré tout ce qui c'est passer. Les larmes ce mis à couler d'elles-mêmes, en espérant que sa soit, un simple mauvais pressentiment. Et comme à mon habitude. Mes pensées fut, tourner vers une seule personne.

- Kasha...

Partie Kasha :

La foudre c'était emparé du ciel, tendit que les tempêtes, s'étaient emparées de la mer déchaînée. La tempête était tellement, violente, que je pouvais me sentir basculer à l'intérieur du contenaire, me faisant échapper un cris de douleur. Je me relève difficilement avant de me retrouver à nouveau basculer en arrière.

??? :

- Allez matelot !!!! Maintenez moi, ce cap !!!!!

??? :

- Je fais ce que, je peux !!!!! La tempête me manque, de me faire perdre le contrôle du navire !

La tempête, continua une bonne partie de la nuit. Une fois le jour levé, je me réveilla en sursaut, sentant le contenaire, s'élever du sol. Ce n'était pas normal, malgré toute cette frustration, je remarquais, que certains barreaux avaient céder suite aux nombreuses assauts, provoqué par la tempête de la veille. Je sortie discrètement de ma cage, libérant les autres animaux, qui se trouvaient dans, le même contenaire, que moi. J'attend patiemment avant, que la porte commence à s'ouvrir.

??? :

- Alors, le mutant ? Bien dormir ? C'est quoi ces conneries !

Il eu à peine le, temps de s'apercevoir de ma disparition que les animaux, s'approchaient de l'homme, qui tomba immédiatement sur les fesses avant de s'enfuir en courant, tenant son appareil de communication.

??? :

- Les gars ! Les animaux s'échappent ! Il me faut du renforts vite !!!!

Les animaux s'échappent du contenaire, tendit que je me mis à courir, le plus vite possible avant d'entendre, plusieurs bruits assourdissants. Le claxon des voitures, l'air étouffante, mélangée à la pollution.  Je posa un genou au sol, manquant de m'étouffer.

??? :

- Hey les gars !!!! Les animaux s'échappent ! Rattrapez les !

Je regarda vite fait derrière moi, avant de retenir ma respiration et de courir jusqu'à une ruelle, qui se trouvait de l'autre côté de la rue. Je tourna légèrement la tête, retenant toujours ma respiration, observant les deux hommes, qui se trouvaient désormais de l'autre côté de la rue, juste devant le port.

??? :

- Patron ! Nous avons retrouvé la plupart des animaux capturés. Mais aucun signe de l'enfant !

??? :

- Retrouvez le !!!! Un enfant à moitié nu, avec une queue et des griffes, ne doit pas être difficile à trouver !!!! Dépêchez vous !!!!!

??? :

- Bien patron !

Je fixa toujours, les deux hommes, cacher derrière les poubelles en laissant échapper un grognement sauvage.

Fin.

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