♠ Commande de @SHIGATSU-Nakamura.

♠ Rihita, ou Richter, est l'oncle des frères Sakamaki mais aussi celui qui était amoureux de Cordélia.

♠ Bonne lecture ! ;)

Rihita Sakamaki. Un vampire qui a bien su se faire oublier de la société suite à l'incident entre Eve et Cordélia. On l'a cru mort sous le feu de Laito, mais non, il est tenace et bien vivant.

Frère du roi Karl Heinz, il ne lui ressemble pourtant pas. Sa nature profonde est douce, calme, très romantique. Il a bien eu une période de jalousie et de complot, cependant frôler la mort l'a bien calmé : il abandonne tous ses plans et préfère se concentrer sur des choses plus paisibles.

Le vampire habite désormais un petit manoir, seul et bienheureux, anonyme parmi les anonymes. Il n'a aucun petit personnel avec lui, il s'occupe de tout. C'est ainsi qu'il a renoué avec ce qu'il était dans sa jeunesse : la poésie, l'écriture, le jardin... Il se rend compte aujourd'hui à quel point son amour vain pour Cordélia lui avait gâché la vie.

Il soupire doucement, examinant de son regard rubis profond une rose rouge et charnue. L'odeur délicate, la texture veloutée des pétales, tout lui rappelle de tendres lèvres féminines, point encore touchées...

Un craquement.

Rihita se retourne prestement, personne n'est sensé s'aventurer par ici. Là, au beau milieu de l'allée, se trouve une jeune fille. Elle a l'air perdue, elle regarde autour d'elle comme si elle venait tout juste de sortir du néant. Il s'approche doucement, intrigué, et la fille croise son regard. Elle lui tend faiblement la main, tente de murmurer quelques chose... elle s'effondre à terre avant qu'il ne puisse l'atteindre.

Agenouillé auprès de cette apparition soudaine, le frère du roi constate que sa condition physique est très faible. Elle semble si vulnérable qu'il prend pitié, la soulève dans ses bras et l'emporte dans son manoir. La chambre d'ami est de taille raisonnable et le mobilier est de belle marque sans rentrer dans un luxe tapageur. Cela devrait faire l'affaire, il la dépose sur le matelas avant de vérifier le contenu de la sacoche de la belle. Il espère y trouver un numéro de téléphone et pouvoir appeler les parents. Il ne trouve rien de concluant : des stylos, un vernis, une carte d'identité... Quoique... Un document administratif attire son attention : froissé, plié, il provient de la DAS. Cette jeune fille n'a peut-être donc plus de famille et a dû s'enfuir d'un foyer ou d'une famille d'accueil. La vie est cruelle parfois.

Rihita passe une main embêtée dans sa chevelure vert sombre, à la regarder de plus près, elle a les lèvres gercées par la soif. Très bien, il va lui préparer un petit quelque chose pour son réveil avant de voir avec elle où il est sensé la ramener. En refermant derrière lui, il ne peut s'empêcher de la trouver jolie. Mais dieu seul sait qu'elle est jeune, alors il chasse vite cette pensée. Il est bien trop vieux.

***-****---°>

Tu te sens toute légère en te réveillant. Étrange, sachant que tu t'es enfuie de cet horrible foyer jusqu'à ce que ton corps ne s'évanouisse au milieu d'une sublime propriété privée. Tu ouvres les yeux, la chambre dans un style ancien et d'un rose un peu vieux te fait penser à une maison de personnes âgées. Un linge frais repose sur ton front, divin par cette chaleur estivale.

Tu te redresses lentement, une robe blanche semble t'attendre, ainsi qu'un nécessaire de toilette. Une lettre, en courbes manuscrites digne des abbayes, te fournit quelques explications.

"La salle de bain et à droite au fond du couloir, la robe et le nécessaire de toilette sont propres. La cuisine est au rez de chaussée, un repas t'attend."

Celui ou celle qui t'a recueilli est vraiment prévenant, un petit sourire nait sur ton visage : une bonne douche, des habits propres et un repas après toutes tes galères, tu ne peux rêver mieux dans l'immédiat !

Une fois propre et habillée, tu descends en cuisine. Personne. Cependant, le plateau repas promis dans la lettre est bien présent, te tendant les bras amoureusement. Ton ventre crie famine, tant pis, il faut manger avant que ça ne refroidisse ! Tu engloutis la nourriture avec gratitude.

***-****---°>

Une fois repue, une voix te fait sursauter magistralement : "Tu étais affamée ma parole, il reste encore de quoi manger si tu veux."

Tu te retournes vers la voix grave et profonde, un homme d'aspect quarantenaire se tient dans l'entrebâillement de la porte. On dirait qu'il n'ose pas rentrer et t'intimider. C'est vrai qu'il est grand. Et étonnamment séduisant pour son âge.

Tu te racles un peu la gorge, tâchant de ne pas trop y penser : "Je... Non merci, c'était délicieux mais je suis câlée ! ^^ "

L'homme semble se détendre et souris gentiment et s'asseyant face à toi : "Tu m'en vois ravi, c'est la première fois que je cuisine pour une autre personne que moi depuis des années."

"Vous vivez seul ?" demandes-tu intriguée.

"Oui, mais je pense qu'avant de parler de moi il nous faut étudier ton cas. J'ai compris d'où tu viens et ma question est : où souhaites-tu aller maintenant ?"

Surprise par la tournure des évènements, tu détournes le regard en rougissant de gêne : "Je ne sais pas vraiment... Je ne veux pas retourner au centre c'est tout... Plutôt mourir même..."

A force de discussions à ton sujet, le quarantenaire du nom de Rihita Sakamaki accepte de t'héberger chez lui à une seule condition : tu ne sors pas de ce domaine, pas de contact avec l'extérieur. Rien. Tu devines aisément qu'il dit ceci dans le seul but de te faire peur et te voir repartir. Mais c'est peine perdue, tu veux rester ici, c'est calme, personne ne viendra te pourrir la vie. En plus, tu es de plus en plus curieuse à son sujet, il a avouer être un vampire, et ça c'est magique...

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Le temps s'écoule très vite par la suite. Tu passes toujours plus de temps en compagnie du vampire qui d'ailleurs refuse tout net de te mordre. Votre relation est de plus en plus tendre aussi, douce et paisible. Tu découvres avec fascination ses talents de poète et d'écrivain, sa bibliothèque immense où tu étudies à ton rythme. Tout dans son comportement te plaît. Son seul défaut, c'est qu'il s'obstine à garder à distance ton amour naissant pour lui. Cela représente pour toi la plus grande frustration dans le fait de vivre ici avec lui.

Alors tu as décidé de prendre les rênes de votre histoire, car oui tu es sûre que ton histoire et liée à la sienne. Tu as donc commencé à affirmer plus clairement tes sentiments à son égard.

Ce n'est pas facile au début, il se dérobe aux caresses et câlins innocents. Mais tu persévères, encore et encore. Tu ne perds jamais espoir. S'il y a bien une personne sur Terre qui te donne envie de vivre, c'est bien lui et personne d'autre.

***-****---°>

Aujourd'hui, alors qu'il lit dans un fauteuil, tu arrives par derrière afin de l'enlacer de tes bras, enfouissant ta tête dans sa chevelure. Elle est légère, les cheveux fins. Rihita se fige imperceptiblement, ses mains se crispent légèrement sur son livre. N'abandonneras-tu jamais de le désirer ? De le tourmenter en lui offrant chaque jour un peu plus d'attention ? Il n'en peut plus, il voudrait bien s'abandonner à toi mais tu es si jeune.

Il ferme les yeux et murmure : "Je suis bien trop vieux pour toi, tu le sais..."

"Je me fiche de ton âge, et... et tu n'es pas si vieux à mes yeux... Tu fais juste mature..."

Il inspire longuement, ton parfum délicat et attirant lui monte à la tête : "Tu es têtue..."

A ta plus grande surprise, sa main vient se glisser derrière ta tête, te faisant se pencher sur son visage. Tu n'oses à peine y croire lorsque ses lèvres se posent sur les tiennes. Il se sépare brièvement de toi, qui files te glisser sur ses genoux. Tu les convoites depuis si longtemps, et te voilà enfin dessus !

Ton sourire malicieux vole un nouveau baiser au vampire, tu es aux anges qu'il ne te repousse pas. Rihita se montre très tendre, il veut savourer le contact dont il a presque oublié la signification depuis longtemps.

Il finit par se lever, et se téléporter dans sa chambre. Elle est dans les tons vert tendre, des fleurs des champs décorent un vase de porcelaine. Le vampire te dépose sur son lit : "Tu es vraiment entreprenante..."

Comme pour confirmer ses dires, tu t'offres le luxe de déboutonner un des boutons de sa chemise : "C'est la nouvelle génération voyons... ;) "

"Et ça t'amuses visibl..." Il ne finit pas sa phrase, tu lui voles de nouveau les lèvres et remontes ton genoux entre les jambes du vampire. Quelle erreur qu'il a eu de penser qu'au-dessus il serait maître. Rihita soupire du plaisir qu'il n'a décidément pas vu venir, tant pis pour les bavardages, son désir est réveillé. Il passe une main le long de tes flancs, te faisant frissonner, et remonte à ta poitrine.

Il a les mains glacées lorsqu'il les glisse sous ton habit, et les tiennes, brûlantes de le découvrir, caresse amoureusement son torse sous sa chemise. Un torse assez large, des épaules solides, des muscles fermes... Tu descends à son bas ventre, déclenchant chez le vampire une réaction on ne peut plus masculine et agréable. Le taquinant à cet endroit, Rihita répond en te déshabillant et en caressant ton intimité. Le plaisir s'étend vite à tout ton être, un feu dévorant s'empare de toi, tes baisers se font plus passionnés et tu approfondis sans hésitation.

Comprenant que tu es plus que prête et impatiente de le recevoir en toi, l'homme retire tes sous-vêtements ainsi que les siens. Contre ta cuisse, tu ressens sa dureté, tu entoures les hanches du vampire de tes jambes et le presse à toi amoureusement. C'est avec délice que ton homme se fond en toi, ses soupirs tendres résonnent à tes oreilles, tu veux en entendre plus de sa part. Profitant d'une ouverture, tu fais s'inverser les positions : maintenant à califourchon sur lui, tu as tout le loisir de maîtriser l'acte intime. D'un regard complice à Rihita, tu le fais rougir, puis commences tes va et viens sensuels. Le plaisir et les sensations entre tes cuisses sont renversantes, le faire entrer en toi est grisant de satisfaction. En plus, le visage du vampire succombant sous tes charmes n'est pas pour te déplaire.

L'homme se met à te prendre par les hanches au moment où chacun est presque au plaisir suprême, t'aidant à intensifier l'instant. Ta fleur palpite follement, électrisée, et le membre du vampire est gonflé comme jamais. D'une même voix, le paradis est décroché, tu le laisses lourdement retomber contre son torse. Il est enfin tien, pour le restant de l'éternité....

Bonus, après l'acte :

Rihita a les yeux fermés, il est à bout de souffle : "J'avais oublié... A quel point c'était bon..."

"Alors je ferai en sorte que tu n'oublies pas mon petit Rihita...~ ;) "

"... Soit régulière alors... "

"Pourquoi ?"

Il plaisante et t'embrassant : "Les vieux ont la mémoire courte...~"

Toi, faussement offusquée et riant plus qu'autre chose : "Ho Rihita... !~"