Seule sur planche

l'Océan, sans limite, et avant peut être sans rancune. A douze ans ma vie tenait en trois chose : le surf ou autre discipline aquatique, toi et nos trois amis surfeur et surfeuse, bien sûr. 

La mer était calme à cette époque ou alors je ne voyais pas l'autre côté, le côté dangereux, morbide, et bestial, ce même coté qui t'as tué. Et ce côté que maintenant je haï. Peut-être en y repensant la seule chose que je ne regrette pas ce fut mon associabilité pour les gens normaux. À cet époque pour moi normaux signifiait sans surf, sans nage de trois kilomètres à cinq heures du matin, sans club nautique et sans Océan. Libre quoi.

Combien d'heures Lise, Éa, Victor, toi et moi avions passé assis sur nos planches à regarder le soleil sombrer dans une mer d'huile.

Quelques années après, il m'arrivait encore de me planter à un bout du ponton de m'asseoir et de laisser les vagues éclabousser mes pieds nus. D'entendre le rugissement des vagues se fracassant sur la digue. De sentir la toute puissance de l'Océan.

Avec du recul je vois clairement que tu ne m'as jamais vraiment quitté, car l'Océan était toujours là.

Il était là à l'origine, est-il se permettait de ces crimes. Avec Éa j'ai dompté la vague, pendant les jours d'été sans fin. Pour à la fin sans rancune lui dire au revoir. Nous ne formions qu'un, il était tout mon monde. Et Lise était mon âme sœur. On idéalisait sa présence toute les trois. Pour ne pas déprimer devant ses étendues de larmes. Et sans réel espoir je meurs dans ses bras. Comme toi avant moi.


Origine 

Coupable 

Éa

Au revoir 

Nous 


Lise

Idéaliser 

Blues 

Réel 

Espoir 


Sans savoir si il m'as attendu ou seulement entendu.

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