Chapitre 25

Après avoir essayé de bredouiller quelques paroles, il finit par comprendre que ta réponse était positive.

- Ne fais pas ta timide (t/p), je ne vais pas te manger.

- Hm, oui. Pardon, Sensei.

Une lueur passa dans son regard.

- Tu peux me tutoyer lorsqu'on est entre nous maintenant, je vais vite me sentir vieux si tu continues de m'appeler de la sorte.

- Parce-que tu ne l'es pas ? Répondis-tu du tac au tac en te moquant gentiment.

Tu reçus une petite tape sur la tête.

- Aïe ! Fis tu en feignant d'avoir eu mal au point d'impact.
- Fais gaffe à tes propos jeune fille !

- Sinon quoi ? Narguas-tu.

- Tu ne voudrais pas le savoir, dit-il dans un murmure suave.

- Hm. D'accord, bredouillas-tu "Kakashi 1 – Toi 0"

Après avoir traversé une partie du village à distance raisonnable pour ne pas éveiller d'éventuels soupçons, vous arrivâtes devant la maison de l'argenté. Elle était exactement comme tu l'avais imaginée sur le chemin.

Tu aperçus un petit pavillon blanc, clôturé par une petite haie en bois assorti à la maison. Un immense arbre surplombait le bâtiment. Il abritait une chaise longue où étaient disposés plusieurs coussins, avec une petite table. Tu devinas que c'était son coin de lecture favori lors des beaux jours. Tu pouvais presque voir son livre favori posé sur la table, prêt à être feuilleté pour la énième fois. Deux grandes baies vitrées ornaient la façade, surmontées de quatre petites fenêtres à l'étage.

- Voilà, c'est ici que j'habite t'informa-t-il. Ce n'est pas du grand luxe, mais ça me convient parfaitement.

- Ta maison est très charmante répondis-tu. Elle convient parfaitement à ton image.

- Donc selon toi, je suis charmant ?

Tu piquas un fard, ce qui le fit rire.

- Allez, rentrons.

Tu manquas de trébucher sur le palier, trop stressée par ce que tu étais en train de vivre. Tu avais presque envie de te pincer pour vérifier que tout cela était réel. Si on t'avait annoncé que tu irais chez Kakashi ce matin même, tu aurais ris au nez de la personne. Et pourtant, c'est bien ce qui étais en train de t'arriver.

Il ouvrit la porte avant de s'écarter pour te laisser le passage :

- Les dames d'abord, dit-il tout en faisant une courte révérence.

"Gentleman en plus..." Une fois à l'intérieur, ton regard observa ce qui s'offrait à tes yeux. L'entrée donnait sur un salon avec le strict minimum. Un canapé noir était appuyé sur le mur longeant la porte, suivi d'une table basse blanche où étais posé Les techniques de drague. "Il est bien loin d'en avoir besoin" pensas-tu, il semble exceller dans le domaine. A moins qu'il n'ait appris tout cela dans ce fameux livre ? Tu n'en connaissais que les grandes lignes, tu n'avais jamais osé le lire quand tu avais vu la thématique et le vocabulaire plutôt cru de l'auteur. A côté, deux télécommandes étaient soigneusement posées. Par derrière la table, il y avait y avait une petite télé, simple et moderne à la fois. Sur la droite, un escalier en colimaçon composé de planches en bois sombre menait à l'étage supérieur.

Quand tu eus fini de détailler la pièce, il te prit la main :

- Je te fais visiter ?

- Avec plaisir, dis-tu dans un sourire.

Vous montâtes les escaliers.

- Ici, dit-il en te montrant une porte, tu as la salle de bain. A côté, c'est ma chambre.

Tout en te nommant les pièces, il ouvrait les portes pour que tu puisses les voir. Il ne possédait vraiment que l'essentiel des choses, il n'y avait rien de superflu chez lui. La salle de bain était composée d'une petite baignoire avec une tablette en bois à proximité. Quelques serviettes étaient suspendues sur un portant. Le reste était soigneusement plié sur un meuble situé sous la vasque. Au-dessus, il y avait une petite étagère surmontée d'un miroir rond. Tu fus surprise par le peu d'objet présente dans la pièce. A l'inverse de toi et de tout ton attirail composé à 80% de maquillage, lui n'avait que quelques objets : un rasoir, une mousse à raser, un gobelet où était rangée une brosse à dent et un tube de dentifrice, un peigne, un déodorant, un parfum et un savon pour les mains. En somme, c'était ce qu'il prenait lors de chaque mission. Son sac devait vite être préparé contrairement à toi.

La chambre était quant à elle située dans une pièce lumineuse. Elle était plutôt grande, et dans des tons clairs. Un rideau suspendu près de la fenêtre, située sur le mur de droite, tamisait les rayons du soleil, donnant un climat apaisant. En face de vous se dressait un grand lit, recouvert d'une couette blanche contrastant avec les deux oreillers noirs posés dessus. A côté, il y avait une table de chevet avec un petit luminaire. Enfin, sur la gauche, était placée une bibliothèque comportant une vingtaine d'ouvrages montrant sa passion pour la lecture, ainsi qu'une commode.

- Et là, reprit-il, c'est la chambre d'amis... Ou d'enfants, selon.

Tu fronças les sourcils à l'entente de cette réplique.

- Tu... As des enfants ?

Il écarquilla son œil, réalisant la tournure de sa phrase.

- Ah, non ! Loin de là dit-il en se grattant la tête. C'est juste qu'en achetant cette maison, j'avais pensé à cette... éventualité.

Ton cœur loupa un battement. Kakashi, l'homme qui ne se confiait jamais, venait de faire un bel effort avec toi. Inquiet de ton silence, il te scruta avant de te demander :

- Tu n'en veux pas toi ?

- Ah si, bien sûr. C'est juste que ce n'est pas dans mes projets du moment, dis-tu en sentant le sang affluer dans tes joues.

Jamais tu n'aurais pensé avoir aussi vite une conversation de ce genre avec lui.

- Ne t'en fais pas, dit-il en souriant. On a tout notre temps.

On... ? Ça veut dire qu'il envisageait déjà de construire une famille avec toi ? Face à ce trop plein d'émotions, ton nez se mit subitement à saigner abondamment. Remarquant cela, il fila dans sa salle de bain pour te donner un mouchoir que tu pressas contre ta narine.

- Ça va (t/p) ? Demanda-t-il, inquiet.

- Oui, tout va bien. Ça m'arrive de temps en temps.

Tu t'abstins de préciser quelle en était la cause en ce moment précis. Il n'avait visiblement pas fait l'association entre sa phrase et ton nez sanguinolant, et c'était tant mieux pour toi.

- D'accord. Bon, on redescend ? J'ai oublié de te montrer la cuisine.

- Je te suis.

Une fois en bas, il te montra la dite pièce. Elle était aussi lumineuse que sa chambre, et dans les mêmes tons blancs et clairs. Elle était composée de divers meubles de rangements assortis, rangés en forme de "U" en face de l'entrée et des équipements usuels : lave-vaisselle, four, machine à café, etc. De l'autre côté se situait une table en bois assez grande pour quatre personnes, en tout cas c'était le nombre de chaises qui était prévu.

- Voilà, tu as tout vu, annonça-t-il en se tournant vers toi.

- J'aime beaucoup, c'est très cosy, répondis-tu en souriant.

Il te rendit la pareille.

- Bon, qu'est-ce que tu veux faire maintenant (t/p) ?

- Je ne sais pas, tant que je suis avec toi, tout me va.

Un peu surpris par ta phrase, il réfléchit quelques instants avant de proposer :

- On se regarde un film ?

- Très bonne idée !

Il te prit par la main avant de te faire asseoir sur son canapé.

- Tu veux peut-être une couverture ?

- Ce ne serait pas de refus s'il te plaît.

- Je reviens, dit-il en montant les marches.

Au bout de quelques minutes, il revint avec un grand plaid gris et te le tendis.

- C'est parfait, merci !

- Avec plaisir.

Pendant que tu le dépliais, il s'installa sur ta gauche et passa son bras droit sur tes épaules pour t'attirer vers lui. Un peu trop fort puisque, prise par surprise, tu atterris aussitôt sur lui qui bascula en arrière. Tu te retrouvas allongée au-dessus de l'argenté, les deux mains posées de chaque côté de sa tête. Tu pouvais même sentir son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine et vos souffles se mêler. D'abord étonnés, vous vous mîtes à glousser tous les deux, un peu gênés par cette soudaine proximité dont vous n'étiez pas encore habitués.

Au bout de quelques minutes, tu te redressas sans le quitter des yeux pour reprendre ta respiration et te remettre de tes émotions. Il te détailla avec un regard intense en posant une main sur ta joue et murmura :

- Tu es vraiment magnifique (t/p). J'ai de la chance que la vie t'ai mise sur mon chemin.

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Désolée pour ceux qui voulaient une scène un peu plus... osée ? 😂 Ce ne sera pas pour aujourd'hui. 😜 J'espère que vous aurez tout de même aimé, n'hésitez pas à commenter pour me donner votre avis, vos conseils etc. 😄

A demain pour la suite ! 😁

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