J'étais là, n'ayant plus que l'impression de n'être que l'ombre d'un Shinobi.

Parmis les gens. Parmis la foule. Parmis les cris. Parmis les pleures. Parmis les ruines.

J'avais peur. Terriblement peur. Je tremblais, de tout mes membres. J'étais épié, par les ténèbres tourbillonnante d'un regard violacée.

J'étais faible. Et fort à la fois.

Car il m'était interdit... de trahir Konoha.

« Ou il est ? »

Je savais que je pourrais avoir la vie sauve. Il me suffisait de dire la vérité. Mais pourrais-je vivre ensuite ? En aurais-je seulement l'envie ?

Non.

Car il m'était impensable... de trahir Konoha.

« Va te faire foutre ! »

C'était tout. C'était le point finale. Mes derniers mots.

Soit.

J'ai été heureux. J'ai connu la joie d'être père sans même l'être vraiment.

Soit.

J'ai été aimé. J'ai connu la joie d'être amoureux sans même l'être d'une femme.

Soit.

Je vis le pieu s'approcher de mon visage. Narquois. C'était mon sourire. Quelqu'un d'autre aurait rectifié qu'il n'était pas narquois mais effronté.

Fière, je l'étais.

Effrayé, je l'étais.

Mort, j'allais l'être.

Car il m'était improbable... de trahir Konoha.

Mais il est apparu.

Cet homme, que j'ai longtemps aimé.
Cet homme, qui m'a longtemps aimé.
Au-delà même du possible.

D'un regard, nous nous dimes les mots doux. Un défi de regard avait commencé, et je su que je n'en faisais pas partie.

La gorge nouée, le palpitant déchirant, j'étais partie sous ses ordres silencieux.

Il allait mourir. Pour que je puisse vivre.

Car il lui était impossible aussi... de trahir Konoha.