L'on dit que l'amour s'estompe avec le temps. Qu'il devient le décor décrépi d'une routine qu'il faut éviter pour ne pas s'éloigner. Et pourtant, je ne pourrai jamais me lasser de ces matins de routine, Iruka.

Quand tu te réveille en battant si bien des paupières. Je souri à chaque fois en retour. Mes lèvres ne peuvent tout bonnement pas s'empêcher de s'étirer pour se déposer délicatement sur les tiennes encore endormies. Iruka, n'arrête jamais de sourire contre mes lèvres peu importe ce qu'il se passe dehors. Ces matins de routine sont tout ce que j'ai aujourd'hui. Ils sont toi. Ils sont moi. Ils sont nous. Ils sont le doux symbole de la quiétude apaisante venue chasser nos phobies les plus sombres.

Quand nos regards se croisent pour la première fois de la journée, c'est le cadeau que m'offre la vie et je sais qu'il est éphémère alors, je cueille simplement ton doux regard avec le mien. Comme nous pourrions cueillir le jour de ces matins de routine.

Souvent, je prie pour que ces matins de routine soient rendus éternels par le divin. Je pourrais être coincé dans une boucle temporelle, que je ne me lasserais jamais de ta main venant dire bonjour à la mienne d'une maladresse endormie. Et si le temps s'arrêtait, il ne pourrait affecter le palpitant qui s'agite quand nous les entrelaçons.

« B'jour Kashi.... »

Tes premiers mots de la journée. Ils me bercent à chaque fois alors que tu viens poser ta tête sur mon torse.

« Bonjour, Iruka. »

Les miens sont toujours accompagné d'un tendre baiser sur ton front, le même qui te fait ronronner de la plus belle des façons. Et tandis que tes baisers chantent sur mon torse, tu me dis toujours que mon cœur danse en réponse, et nos rires font alors fuir les derniers oiseaux sur le toit.

Et nous nous retrouvons seuls avec comme seule compagnie l'amour naïf et nous nous en fichons. Quand ton cœur se met à danser follement avec le mien, c'est l'instant ou nous faisons danser nos deux corps paresseusement.

Tes frissons viennent caresser ma peau, comme la pulpe de mes doigts s'invite partout sur la tienne. Ainsi tes plaintes et les miennes s'harmonisent et comme tout ces matins, il pleut finalement sur nos corps agités, luisants sous l'aube venue nous offrir le plus beau des cadeaux :

Un nouveau matin de routine.

*

Un quadrupple drabble  (400 mots tout pile) écrit avant d'aller pioncer. Parce que dormir j'aimerais bien moi, mais ma tête elle veut écrire T_T

J'espère que vous l'avez apprécié quand même :')

Bien à vous, 

Sweetysamaa