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Je venais de me déclarer à Killik, de lui dire mes sentiments. C’était bien plus qu'un simple je t'aime, je voulais qu'il fasse de moi son époux, pas uniquement son amant. Je voulais être important à ses yeux et qu'il l’aime. Mais cela ne m’empêcha pas d’être embarrassé par cette situation. Killik était mon tout premier et je souhaitais qu'il soit mon dernier. Mais c’était peut-être égoïste de ma part de le désirer au point de souhaiter me l’accaparer.
— Kairi, tu as mal quelque part ?
J’étais si heureux que j'en pleurais. Killik semblait ignoré qu’une émotion aussi intense pouvait faire réagir le jeune garçon que j’étais.
— Ce sont des larmes de joie, Killik.
Délicatement, il vint passer une main dans mes cheveux pour me décoiffer, puis il m'offrit son plus beau sourire. Il caressa ma chevelure en passant sur mes épis. Et cela me fit beaucoup rougir.
— Je veux que les choses soient claires entre nous, Kairi. C’est le toi de maintenant qui fait battre mon cœur. Aïra est mon passé mais c'est avec le toi de maintenant que je veux bâtir un avenir serein.
S'il savait combien j'avais désiré entendre ces quelques mots. Il n'y avait pas plus belle façon de sa part pour me rendre heureux. Pour la première fois, je me sentais réellement aimé par quelqu’un, en retour de mes sentiments.
— Kairi, tu ne voulais pas me parler d'autre chose ?
Si, je devais lui dire ce que j’avais appris sur Hel, ainsi que les Alèthéias.
—Je veux d’abord mes noces…
Tout de suite, j’avais d’autres choses en tête.
—Hein ? Nous ne sommes pas encore mariés.
—Eh bien c'est l'occasion pour toi d’être… romantique. Dis-je un sourire en coin.
—Romantique, hein ? Très bien.
Il me renversa sur le lit pour se mettre au dessus de moi. Il vint m'embrasser. Notre premier baiser de la soirée s’était montré chaste. Mais sa langue caressa soigneusement mes lèvres légèrement gercées avant de passer entre. Sans plus attendre, je joignis la mienne à notre baiser parce que j'en avais terriblement envie. Mais Killik mit fin à notre échange à contre cœur pour essayer de prendre son temps. Il s’était habillé simplement mais de toute façon, tout lui allait comme un gant, même si c’était nu que je l’adorais le plus.
Je souriais à moi-même en venant de comprendre ce que je venais de dire.
Alors très vite, je me laissais aller et prendre au jeu de la séduction. Mes petites mains s’aventuraient sagement sur ce torse si magnifique et j'ouvris les boutons de sa chemise blanche. Timidement, je caressais ses pectoraux et sentais à quel point il passait sa vie à faire de son corps une arme de guerre.
Et ce soir, je me rendais compte que nous ferions l'amour d'une nouvelle façon. Mais je ne pus m’empêcher d’être anxieux car si nous l'avions fait à deux reprises, j'avais l'impression de redécouvrir la chose. Et Killik semblait différent. Son regard sur moi avait changé.
—Tu as peur ?
— N-Non, je…
— Il paraît que le sexe avec la personne qu'on aime est le meilleur. Tu n'as pas à en avoir peur car je prendrai soin de toi, Kairi.
Killik commença par explorer mon cou sans me mordre, mais il lécha tout de même ma peau. Puis, il continua son ascension humide jusqu’à mes tétons après avoir remonté ma tunique sur ma poitrine.
— Ah…
— Hm ? Tu es sensible ici ?
Il adorait me mordre ici et comme toujours il le faisait. Même si tout changeait à partir de ce soir dans notre relation, Killik conservait son savoir faire. Et savoir être. Ce soir n’était pas une exception, j'avais droit au désir de mon compagnon comme j’aimais le recevoir. Je tenais sa tête entre mes mains, trouvant un point d'appui mais il se stoppa avant de se redresser et de prendre mes jambes dans ses mains.
— Laisse moi te lubrifier.
Killik me regarda longuement, mis je ne savais pas où il voulait en venir. Alors naïvement, je lui souris.
— O-Oui…
Killik releva un sourcil parce qu'il remarqua mon ignorance. Et cela semblait beaucoup l’amuser.
— Tu m'en diras des nouvelles, je suis certain que tu vas adorer.
Il retira mon bas sans la moindre difficulté et d’un geste inattendu, il me souleva en tirant sur mes mollets. Mais il était trop tard quand je compris ce qu'il comptait me faire.
— Ki…
Sentir son souffle me donnait d’étranges sensations dans le ventre. Il était si proche de mon intimité.
— N’oublie pas de respirer.
Il me maintint dans une position embarrassante pour avoir une vision sur mes fesses, incapable de m’opposer à sa volonté. Une partie de moi était désireuse de découvrir ses lèvres d'une manière nouvelle, pour m'offrir le baiser le plus intime qui soit.
— Sexy.
Sa respiration sur ma paroi de chair était agréable malgré mon apriori. Je ne pus m’empêcher de ressentir une pointe de peur quand mon fiancé commença à passer à l'acte. Sa langue prenait un malin plaisir à lécher doucement mon entrée. La sensation était plus agréable que prévu mais je n’étais pas à l'aise avec cette pratique. Pour ne pas gémir davantage, je mordis ma lèvre inférieure. Puis petit à petit, ses coups de langue exigèrent le passage et en un instant plus tard, je la sentis en moi.
Elle était humide et chaude. Que ce soit sa langue, ses doigts ou son sexe, la chaleur était la même. Tant que c’était Killik…
— Ça suffit, s'il te…ah !
Ce cri, ce n’était pas ma voix ! Je ne voulais pas ressembler à une fille !
— Tu as pourtant l'air d’apprécier.
Je redécouvrais un plaisir profond pour lui parce que je m’étais libéré de non-dits. Sa langue continuait ainsi ses vas-et-viens en moi jusqu’à ce retirer sévèrement de mon intérieur.
—Comment veux-tu que je te prenne ce soir ?
Il se redressa en laissant enfin mes jambes retomber sur le matelas. Je rougissais d'embarras et me retrouvant obligé de lui tourner la tête pour ne pas croiser son regard.
—Peu...im…
Je ne pus terminer ma phrase puisqu'il prit mon érection à la base.
— Ça fait mal ! Killik, je…
— Je répète : Comment veux-tu que je te prenne ce soir ?
Comment ? C’était évident…
— Je veux pouvoir te… te regarder, Killik.
— Tes désirs sont des ordres.
Il fouilla un instant la poche de son pantalon afin d'y sortir un préservatif. Cependant, cette idée me déplaisait. Ce matin quand il m'avait pris, c’était différent. J'avais pu sentir la texture de sa chair dans mes parties, se frayer un chemin en moi. L’idée qu’une barrière nous sépare ne me plaisait pas du tout, nous étions deux hommes, je ne pouvais pas tomber enceint.
— Je ne veux pas de préservatif, Killik. Ça fait mal à l’intérieur, en plus….
—Très bien.
Il écarta mes cuisses pour s'y faufiler entre. Ainsi, je sentis son sexe pénétrer doucement mon intimité palpitante. Ça glissait tout seul, c’était si agréable de faire l’amour une seconde fois dans une même journée. Mes mains caressèrent son ventre musclé qui se contractait sous l'effort et la respiration. Une fois en moi, mon homme commença à remuer ses hanches et les miennes suivirent le mouvement. Il attrapa ensuite mon érection et me masturba au même rythme que ses allées et venues. De mon côté, je descendis mes mains sur sa poitrine et caressai ses tétons pour la première fois. Je me redressais légèrement afin de les sucer comme un bébé avec son biberon.
— Kairi…
Ma caresse l’excita, et Killik m’exprima sa gratitude en accélérant la vitesse de ses mouvements. C’était douloureux mais j’appréciais qu'il se donne à fond comme je le lui avais demandé. Mon visage remonta jusqu’au sien pour trouver sa bouche légèrement entre ouverte et inconsciemment, y glissais ma langue. Il ne se posa pas de questions et répondit amoureusement à mon baiser.
Je me cambrais naturellement pour mieux accepter la pénétration profonde de Killik quand il changea de rythme.
— Aaaaaah !
— Hm ? Aurais-tu jouis parce-que j’ai trouvé ton point sensible ?
— Comment…
— Oui, juste ici.
Killik recommença à taper ce point et m'arracha un nouveau hurlement. Cette sensation ma foudroya les nerfs et mon cerveau était incapable de réfléchir par lui-même.
— Ah…
Il lécha du bout des doigts mon sperme lorsque je vins entre nos deux corps.
Puis, ses mouvements se firent moins intenses mais plus profonds. Killik voulait me donner du plaisir avant tout. Ok pensait toujours à moi avant de penser à lui-même. Il était à l’écoute de tout mon être. Il avait glissait ses mains dans les miennes, plaquées contre le matelas du lit tandis mes jambes se trouvèrent à entourer sa taille.
Je pouvais entendre le bruit de ses bourses claquer contre mes fesses tout en sentant ses poils pubiens chatouiller délicieusement mon entrée. Il c’était une sensation étrange qui jouait sur mes sens, ainsi que sur la sensibilité de mon corps mis sous pression.
— Kairi ?
— R-Rien…tu en as plus que moi.
— De quoi tu…
Il suivit mon regard sur son sexe et compris à quel point j’étais jaloux de lui.
— J'aime ton côté imberbe, je trouve ça terriblement sexy et innocent, me révèle Killik.
D'ailleurs, si je me comparais à lui, je constatais une différence évidente entre nos sexes.
— Comment tu fais pour qu'il soit si g-gros ?
Et comment moi je faisais pour le prendre en moi ?
— Mère nature m’a bien gâté, mais vois le bon côté des choses. Ton pénis est à la bonne taille pour que je l'avale entièrement dans ma bouche.
Killik venait de dire ouvertement que le mien était petit.
—Ne te plaint donc pas, tes fesses accueillent parfaitement ma queue, regarde.
—Aah !
Il remua ses hanches pour appuyer ses propos. Mais Killik était si passionné que j’avais l'impression de fondre dans ses bras. Sa chaleur me rassura, ses caresses étaient la preuve de son amour.
— Killik, tu…vas me péter le...
Il ne s’arrêta que pour jouir en moi. Je pouvais sentir a semence couler entre mes cuisses et me remplir de l’intérieur. Je mis une main entre mes jambes et sentis la chaleur de Killik se reprendre en moi. C’était agréable de pouvoir le recevoir pleinement, sans aucune barrière. Sans aucune restriction.
— Tu es si chaud, Killik.
Il embrassa mon front dans le plus grand des respects. Une fois détendu, Killik se retira et nous pûmes nous essuyer dans la rivière pour effacer nos traces. Puis de retour sur le lit, nous nous chamaillions comme des enfants. Je lui avais jetais un oreiller dans la figure pour plaisanter, mais il me retourna la monnaie de ma pièce sans mesurer sa force.
— On a pas la même force, doucement ! Vous n’êtes qu’une sale brute !
Il se jeta sur moi et me chatouilla partout sur le corps. C’était juste horrible de 'e pas parvenir à mon retenir de rire. Mais je riais et lui me souriait, ce simple échange était précieux pour moi.
— Ça s'est être romantique Killik. Cet échange physique innocent.
Alors que je lui faisais du pied sous les draps, un blanc s'installa entre nous. Malheureusement pour moi, un pet incontrôlé vint briser ce silence. Il était petit mais malheureusement pour moi, il n’était pas passé inaperçu.
— Tu viens de péter à l'instant, n’est-ce pas ?
— Si tu avais laissé mes fesses respirer trente secondes, ça ne se serait pas produit. C’est sorti tout seul ! C-Ce n'est pas de ma faute… tentais-je de me supplier.
Ces échanges étaient complétement dénués de sens mais tellement drôles qu’une fois de plus, je partais dans un petit rire.
—Ça ne me dérange pas, pète un million de fois s'il le faut, j’aime tout ce qui vient de toi.
Je rougissais énormément face à cette belle déclaration.
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