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Allongé sous son corps, Killik m'offrit de nouveaux baisers sur la peau, il savait parfaitement me guider dans cette danse renversante. Et je réagissais à la moindre de ses caresses en me tenant au drap comme si ma vie en dépendait.
Killik comprit que j'en avais envie. Que je désirais m'unir à lui cette nuit mais que j'étais perdu. Mes pensées n'avaient plus aucun sens, tout se mélangeait en moi. Il caressa avec ses doigts mes tétons qui s'étaient redressés. Je gémissais et tremblais parce que c'était trop bon. Et si Killik semblait mener ce soir, j'avais l'impression de connaître ces sensations, comme si ce n'est pas notre première. Seul Killik me faisait ressentir une telle avalanche d'émotions.
Ma respiration était saccadée et lui contrôlait à peine la sienne contre ma peau. Son regard scrutait un à un chaque détail de mon corps et je fus rapidement embarrassé devant son insistance.
Killik me fixa comme pour m'indiquer que je pensais trop fort. Si cela ne le perturbait pas, il s'inquiétait pour moi. Mes joues rougissaient rapidement à cause de la honte. Mais si en général, c'était embarrassant qu'il lise en moi, dans un tel moment cela me rassura.
-Ah...
Je ne pouvais même plus parler, trop pris par cette excitation et peur. Mais je lui faisais confiance, il avait de l'expérience et chacune de ses caresses me faisait un bien indescriptible. Je me sentais en paix, en sécurité mais surtout... aimé. Killik était doux et attentionné à chaque fois que sa bouche m'embrassait et que ses mains me touchaient.
Je ne m'étais pas aperçu de ma propre érection, mais elle était douloureuse et ne souhaitait qu'être soulagée. Alors, je glissais une main entre nos corps pour atteindre mon sexe quand d'une main ferme, mon partenaire me prit à la base pour m'empêcher toute jouissance. Sa tête descendit plus bas, jusqu'à quitter mon champ de vision.
-N-Non...
Il referma sa bouche autour de mon sexe sans même retirer cette fichue main. Ce n'était pas la première fois qu'il me suçait et pourtant j'avais l'impression de redécouvrir ces sensations. Killik fit des mouvements de haut en bas sur mon membre en amenant à son mouvement sa langue chaude et humide. Cela décupla en d'une fraction de seconde la sensibilité qui me fit me tortiller sur le matelas. Ma main dans ses cheveux tirer par moment dessus pour me raccrocher à quelque chose. Je pleurais, incapable de contrôler mes émotions et gémissais plus fort quand il accéléra la cadence. Ma tête bascula en arrière et mon corps de cambra dans la foulée. Je tentais désespérément d'onduler mes hanches mais le roi m'en empêcha en me bloquant avec son autre main.
Et sans m'en rendre compte, la mienne quitta ses cheveux pour venir étreindre ses doigts sur ma peau, dans une empoignade très intime.
Les mouvements de ses lèvres étaient irréguliers : un coup lents, un coup plus rapides. Dans les deux cas, je criais devant ce plaisir si irrégulier que me donnait Killik. Quand il perçut plus de plaisir dans ma voix, il enfonça mon sexe plus loin dans sa bouche. M'arrachant un nouveau cri étranglé. Puis, il finit par se retirer quand il comprit que j'allais jouir.
Il retenait ma jouissance pour que je ne vienne pas trop vite et ainsi, prendre du plaisir à deux.
Le roi me regarda et ses yeux dorés me firent penser à des pépites d'or. Un tel regard valait toutes les pierres précieuses de tous les royaumes réunis. De l'univers...de tout ce qui pouvait bien exister de plus que Death Phantom.
Alors quand le roi se redressa pour m'observer, je le trouvais digne d'un Dieu. Il avait une peau caramel irrésistible, un corps parfait, taillé dans le muscle. Une carrure imposante et de magnifiques épaules carrées. Ses hanches étaient étroites et quand je descendis mon regard plus bas, je vis son sexe pour la première. Il était gorgé de sang, de désir et puis il y avait moi. Un jeune garçon encore innocent qui ne savait pas comment s'y prendre. Mais cette vue était si excitante que je dus admettre que qu'elle me plaisait. J'entendais clairement ma voix excitée. Mes "non" ressemblaient plutôt à des "oui", ou à des "encore, continuez".
-S'il vous...laissez-moi .... Laissez-moi venir...
-Pas tout de suite, Kairi. Me répondit-il en se penchant au dessus de moi pour m'embrasser.
-Hm...
Ses lèvres contre les miennes prirent l'initiative de danser. Si j'étais maladroit, je mis de la bonne volonté pour répondre à son baiser. Il suça ma lèvre inférieure et la mordilla très doucement. Puis je fis de même avec maladresse, le mordant trop fort. Il ne m'en tint pas rigueur quand il se mit à saigner très légèrement.
Mais en échange, il maintenu son emprise autour de mon membre.
-Dis que c'est bon, dis que je te fais du bien Kairi et je te promets la libération.
Sa voix était d'un érotisme, je crus qu'elle seule pouvait suffire à me faire venir.
-C'est bon... ça fait du bien Killik... pitié, je veux jouir dans votre main...
La fin de ma phrase fut à peine audible mais excita Killik. L'homme dit puissants mouvements avec sa main pour me faire venir. Ma tête bascula à nouveau sains les fourmillements s'emparaient de mon bas ventre et qu'un chaleur soudaine de mon sexe. Ces sensations traversaient mon corps entier, comme le sang qui coulait dans les veines. Killik tint sa promesse et me fit jouir de la plus belle des façons. Je me déversais dans sa main.
-Aaah...
Mon amant se redressa de nouveau, se tenant fièrement pour m'indiquer qu'il me dominait de tout son être. Étrangement, je ne me sentais pas inférieur, juste inexpérimenté. N'importe quelle fille rêverait de coucher avec un homme aussi irrésistible que lui, à la peau dorée et au corps divin, mais j'étais le seul autorisé. Alors que j'étais dans mes pensées érotiques, il fit un mouvement sur le côté et ouvrit le tiroir de la table à chevet qui se trouvait à côté du lit. Après quelques instants de fouilles, il en sortit une fiole transparente et un préservatif. J'eus un haut le cœur devant ces objets nécessaires. Mais une partie de moi était contre le port de cette protection parce que je désirais sentir Killik en entier.
-Ça me fait plaisir que tu veuilles tout de moi, petit humain mais reste réaliste et laisse moi faire les choses bien.
Je regardai alors la fiole.
-Elle contient un liquide aphrodisiaque qui me permettra de lubrifier ton corps.
-Vous avez pensé à tout...je...
-Tu n'as pas à te justifier devant moi, Kairi.
D'un expert, Killik passa mes cuisses sur les siennes. Ainsi mon corps n'avait plus de secrets pour lui. Sa propre érection se bloqua entre mes fesses et je découvris son membre brûlant mais par-dessus tout immense contre mon intimité.
Néanmoins, il se retint sérieusement de me prendre à sec et j'appréciais sa patience. Cependant, l'un de ses doigts caressa mon intimité, avant de passer l'anneau de chair. Je fus pris de sursauts car il touchait l'endroit le plus sacré de mon corps, mais je le laissais faire. Une fois à l'intérieur, il attendit un instant que je m'habitue à cette présence perturbante. Puis, il bougea son doigt en faisant des allées et venues à l'intérieur. Chaque geste me faisait gémir et cambrer pour son plus grand plaisir. les premiers instants étaient pénibles mais très vite, le plaisir vint. Voyant alors ma réaction, Killik en ajouta un deuxième et ensemble, ils me travaillèrent. Je compris alors qu'un doigt ne suffirait jamais, en voyant la taille de son membre.
-Stop...pitié.
-Tout va bien Kairi, fais-moi confiance.
Sa voix se fit plus douce pour m'encourager lorsqu'il passa un troisième doigt en moi. Cette fois, j'eus mal. Si on m'avait dit au début que Killik était doux, j'en aurais ri. Mais là, il m'offrait une autre vision de lui que je ne connaissais pas. D'un homme doux et avenant qui faisait passer mon plaisir avant le sien. Pas un seul instant, il s'était touché ou me l'avait demandé de le faire. Et j'étais certain que cette érection était pesante. Pas que par son apparence, mais parce qu'elle n'avait pas toute l'attention qu'elle méritait.
Et lorsque nos yeux se rencontrèrent, je fis pris par une soudaine envie de le toucher. De passer mes mains sur ses épaules et de m'y agripper désespérément. De simplement caresser la peau dorée de ses bras et de son torse. De sentir ses muscles se contracter sous l'effort. Juste des petites caresses qui lui feraient plaisir.
-Tu peux me toucher, Kairi. Mon corps est à toi depuis le début.
Il attendit sagement que je fasse le premier pas. Il avait gardé ses doigts en moi et délicatement, il les retira pour attendre un retour de ma part. Il se mit en position assise et je vins prendre la même position que lui. Mais voyant qu'une trop grande différence de taille nous séparait, je dus m'appuyer sur les genoux pour être à bon hauteur. Je découvrais la délicieuse sensation de le toucher de mes propres mains. Cette pellicule de sueur qui recouvrait sa peau était agréable. Et la couleur dorée allait si bien avec ma peau blanche.
Je découvrais la forme de ses épaules avec douceur, ce qui fit gémir le roi. Puis, je glissais mes doigts sur ses bras et découvris chaque muscle qui les composaient. J'étais concentré et souhaitais retenir chacune de ces sensations. Puis, le temps d'un instant intime, nos s'entrelaçaient et il baisa le revers de ma main avant de la libérer. Je poursuivis alors mon chemin sur son torse. Je caressais lentement ses pectoraux en mordant mes lèvres. Ma main glissa sur l'un de ses tétons sombres et Killik bougea dans un réflexe. J'adorais le voir se concentrer sur ces sensations, les yeux fermés.
Mes mains ne tremblaient même plus, elles appréciaient ce contact avec sa peau. Je sentis les muscles de son ventre se contracter quand il respirait. Son ventre était dur et bien entretenu. Être roi était difficile et je repensais à ce que m'avait dit Mikleo. Killik avait été le pantin de son père lorsqu'il était plus jeune. Son père ne l'avait jamais vu comme un fils et je devinais une solution omniprésente chez ce roi. Mais si je pouvais l'aider juste ce soir, alors j'en serais heureux. Alors naturellement, mes mains descendirent tout près de son sexe. Un instant, je le fixais. J'hésitais à présent. Il était vraiment gros et j'avais peur de ne pas savoir m'y prendre. Si en règle générale je ne me masturbais pas, je reconnus l'avoir déjà lorsqu'il m'avait manqué. Mais ici, je parlais de mon partenaire. Et Killik était très exigeant.
Il ouvrit ses yeux sans un mot. Il ne me força pas. Il cherchait simplement à me rassurer et quand il me sourit avec délicatesse, je n'avais plus à avoir peur. D'une main tremblante, je vins enrouler les doigts autour de sa chair tendue. Mais voyant son épaisseur, je compris qu'elle ne serait jamais suffisante. Je joignis dans cette étreinte mon autre main, et commençai à le masturber.
À aucun moment, il ne bougea. Il me laissa faire et j'appréciais cela. Si j'étais maladroit à certains moments, il en ria naturellement, sans se moquer de moi. À deux mains, je le masturbais et je tentais de l'imiter. J'essayais d'alterner les rythmes et la force de mes mains autour de lui, mais je peinais, je n'étais pas habitué à ce genre de contact. Et je n'avais jamais eu ce type de relation. J'étais moi-même un garçon et pourtant, je découvrais le corps d'un homme en face de moi. Il était plus imposant que moi et plus complexe que ce que je m'étais imaginé. Grâce à Killik, j'en avais appris des choses ce soir.
Puis, il mit fin à mon geste en me poussant doucement en arrière pour que je tombe sur le matelas. À nouveau, je fus allonger sur le dos. Nos regards se croissaient et j'en venais à rougir parce que je savais que c'était le moment.
-Kairi, écarte tes jambes.
J'obéissais timidement, mais en tremblant. À l'aide de ses deux mains im souleva mon bassin pour y glisser un coussin très confortable. Ainsi, la position était plus agréable à supporter pour les reins et mon dos. Mes cuisses retombèrent autour de sa taille alors qu'il ouvrit le préservatif avec ses dents. J'ignorais pourquoi il en mettait un, d'ailleurs. Je croyais que dans ce monde, un démon ne pouvait tomber malade par un humain et inversement. Peut-être avais-je manqué une information quelque part ?
Killik sourit en entendant mes pensées mais n'y répondit pas. Il préféra plutôt enrouler le préservatif autour de son sexe et venir le lubrifier avec le restant de fiole. Il se masturbait méticuleusement sous mon regard vaporeux et cela ranima instantanément mon désir pour lui.
Puis, il écarta délicatement mes cuisses pour me mettre dans la meilleure position. Le cousin fut nécessaire et aida Killik à avoir un meilleur angle. Killik était trop grand et physiquement, il y avait d'importantes différences.
-Ou peut-être es-tu trop petit, Kairi ?
Même dans un moment aussi sérieux, il trouvait le moyen de m'embêter. Mais cela me détendit et je compris qu'il l'avait fait exprès. Mais je gonflai mes joues parce qu'il n'avait pas tort non plus.
-Ah !
Il plaça son sexe entre mes fesses et fit des mouvements verticaux sans entrer. Il ne m'avait pas encore pénétré mais je sentais déjà mon intimité palpiter d'excitation et bien ouverte pour l'accueillir. À cet instant mon cœur battait violemment contre ma cage thoracique et mon souffle se bloqua dans ma gorge, me faisant mal aux poumons.
-Tu es d'un érotisme, bordel... Se dit-il à lui-même.
Killik était si concentré. Il voulait bien faire les choses et je fus rassuré. Il cherchait à ne pas me faire mal mais je savais que c'était inévitable. Cette partie de moi n'était pas faite pour recevoir mais j'étais prêt. Prêt à avoir mal pour la lui offrir.
Je réalisais que je n'avais juste pas prévu de tomber amoureux de lui. Cela ne pouvait être qu'avec lui.
Kairi, ne laisse pas un autre te toucher de cette manière.
Je fermais les yeux en rougissant. C'était comme si je lui appartenais et que j'étais le seul. C'était si bon à entendre. Je n'avais pas besoin de plus que cela pour être heureux.
-Je vais entrer. Dis le moi si je te fais mal et j'arrêterai.
-Killik, quoiqu'il puisse arriver, je vous en prie. Continuez.
-Te rends-tu compte de ce que tu dis, Kairi ?
Oui, pensais-je.
-J'en suis bien conscient.
Quand il m'avait sauvé la vie, je compris que je lui faisais une confiance aveugle.
-Détend toi.
Killik se pencha légèrement en avant, toujours au-dessus de moi et s'appuya sur un bras, le poing enfoncé dans le matelas. Sa main de libre dirigea son propre sexe contre mon intimité, et je pus sentir à quel point il était chaud.
-Argh !
Je pouvais sentir Killik entrer en moi à chaque centimètre passé. Mes chaires s'écartaient au mieux mais j'étais encore serré. Killik grinça des dents en rencontrant des difficultés à atteindre sa base mais il continua de s'enfoncer comme je le lui avais demandé. C'était bien plus douloureux que de simples doigts, mais je voulais qu'il aille jusqu'au bout. Je me resserrais autour de son sexe instinctivement, le faisant grogner de mécontentement.
Pourtant, mon amant ne chercha pas à précipiter les choses, au contraire. Il prit son mal en patience et avança centimètre par centimètre. Si j'avais mal, je pouvais encore le détailler dans la douleur. Le sexe de Killik était bien plus gros qu'entre mes mains, et malgré le préservatif, je sentais ses veines palpiter. Mais la texture de la protection me faisait encore plus mal que son membre lui-même. Mais j'éprouvai un certain plaisir malsain dans ce mal et un sentiment de joie s'empara de mon cœur. Je découvris le sexe pour la première fois, j'étais partagé entre plaisir et douleur.
Mais une fois complètement à l'intérieur, Killik resta figé. Le roi semblait prendre le temps de la réflexion et profiter lui aussi de cette connexion. Killik se tint à mes hanches, rapprochant doucement mon bassin du sien. Ainsi, il s'enfonça jusqu'à la garde et me fit crier quand il toucha un point terriblement sensible.
-Je vois, elle est ici.
Je ne comprenais rien à ce qu'il disait mais il semblait si... si heureux que je sois dans ses bras que je me fichais pas mal de ces mots. Il exerçait une pression agréablement puissante sur ma taille et la marqua de belles traces rouges.
Killik me fixa droit dans les yeux, une expression crispée. Le fait de ne pas bouger pouvoir bouger tout de suite le mettait mal à l'aise mais il ne voulait pas le faire de peu. Sauf qu'au bout de plusieurs minutes, ça commençait à me tirer la peau des fesses et à être vraiment embarrassant.
Alors pour le rassurer, je pris son visage entre mes mains. C'était la première fois que je touchais ses joues avec mes pouces. J'étais en cet instant, la seule personne que Killik regardait. Et je n'avais pas besoin de plus pour être heureux. Je me mis à rire devant lui, avant de lire l'incompréhension dans son regard.
-Détendez-vous, Killik, on dirait que vous avez peur.
-C'est toi dis ça alors que tu trembles comme une feuille ?
-J-Je vous interdis de me comparer à une feuille...
Killik éclata de rire en embrassant mon front délicatement. Après un moment à rire entre nous, Killik reprit son sérieux. Il plaqua ses mains de chaque côtés de mon visage pour s'appuyer contre le matelas, et prit une position plus adéquate pour pouvoir se mettre à bouger.
Killik commença par de petits vas-et-viens, ce qui me fit gémir à chaque poussée, mais une fois la cadence accélérée, je passais des gémissements aux hurlements.
Je me tins à ses poignets en fermant les yeux tout en enroulant mes jambes autour de son bassin. Nos torses se touchaient et nos sueurs se mélangeaient. C'était puissant, agréable mais douloureux en même temps. Et il ne se retenait pas. Il ne le pouvait pas à cause de la voix et de mon visage rougi.
Killik glissa ensuite ses mains dans les miennes pour entrelacer ses doigts avec les miens. Je rougissais énormément et quand j'ouvrais mes yeux, je croisais son regard doré. Je fus si excité par ses yeux que je me resserrais de nouveau autour de lui. Killik se plaignit silencieusement mais ne s'arrêta à aucun instant.
Il venait de nouveau m'embrasser avant de descendre ses lèvres sur ma mâchoire qu'il couvrit de doux baisers. Killik suça la peau de mon cou peau, la mordillât en douceur pour la marquer.
Les mouvements de mon amant étaient sulfureux. Le fait qu'il ne se retienne plus me rendait heureux et complètement dingue. Je laissais ma voix partir dans les aigus et crier juste devant le visage de mon partenaire. J'avais mal à la gorge mais je m'en fichais. Je ressentais une adrénaline agréable dans tout mon corps et devinais qu'il en était de même pour mon amant. La douleur avait laissé place à un plaisir exquis que je savourais sans retenue. Killik me prenait dans tous les sens et ensembles, nous perdions la tête. Le roi grognait entre chaque baisers, mordant et triant sur ma lèvre inférieure. Ma tête bascula en arrière pour que mon corps puisse se cambrer et s'offrir un peu plus à sa volonté. Je me rendis compte à quel point il était magnifique, la bouche légèrement ouverte, les yeux brûlant de passion et la sueur coulant le long de ce corps si parfait. J'étais à la fois terriblement jaloux mais en même temps fasciné par cet homme.
-K-Killik...aah !
-Ne te retiens pas. Jouis pour moi, Kairi.
Je ne fus pas long à venir en premier. C'était la deuxième fois en quelques minutes. Sans mentir, Killik était vraiment gros, je ne savais d'ailleurs toujours pas comment mes fesses pouvaient le supporter. Mais c'était la plus belle façon de jouir et encore une fois, il m'avait laissé venir en premier pour mon plaisir.
Puis, regardais derrière Killik pour rencontrer le plafond. Je pouvais nous voir dans le miroir et découvrir le dos puissant de Killik. Je ne réalisai pas qu'un être aussi important que lui puisse le faire l'amour de cette manière. Je me voyais dans cette situation des plus embarrassante mais cela me donna d'agréables chaleurs dans le ventre.
-Ça t'excites de te voir dans cette situation, avoue ?
-P-Pas du tout !
Killik profita de la situation pour autant notre position et me mettre au dessus de lui. Je retombais durement sur sa queue qui frotta une nouvelle fois mon point sensible.
-Irrésistible.
Killik n'avait pas encore jouis, alors il accéléra puissamment ses mouvement et j'en fis de même au dessus jusqu'à ce qu'il puisse venir à son tour, dans grondement gourmand.
Le roi venait d'avoir son orgasme et avait rempli le préservatif. Une fois un semblant de calme revenu, il se retira alors que je glissais sur le côté pour m'effondrer sur le matelas. Je peinais à retrouver une respiration convenable et Killik pareil. Mais on ne se quittait pas du regard à un seul moment.
Killik resta couché à côté de moi, me prêtant son bras pour laisser ma tête se poser dessus. Il se contenta de caresser mes cheveux en me fixant dans un silence agréable.
Mais il vint rompre cet instant de calme pour me demander :
-Acceptes-tu de rester à mes côtés pour toujours, Kairi ?
Je rougis énormément en fondant en larmes dans ses bras. Killik avait envie de bien plus et il ne me rejetait pas après m'avoir fait l'amour. Je le fixais, les larmes aux yeux avant d'enrouler mes bras autour de sa nuque pour pleurer contre lui et nous offrir mutuellement un tendre baiser sur les lèvres.
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Nom : inconnu
Prénom : Kairi
Âge : 16 ans
Taille : 1m55
Nature : humain
Kairi est le personnage principal de cette histoire. Il est plein de bonne volonté mais son jeune âge le rend par moment immature. Néanmoins, Death Phantom a besoin de lui et Kairi est prêt à découvrir les secrets de cet univers.
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Nom : Irisya
Prénom : Killik
Âge : plus de cent ans
Taille : 2m00
Nature : démon
Roi d'Iris, Killik est un démon loyal au passé lourd de secrets. Il peut compter sur Kairi pour mettre un peu de vie dans son quotidien devenu trop sombre.
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Nom : Van Sislesky
Prénom : Mikleo
Âge : a apparemment 24 ans
Taille : 1m77
Nature : démon ?
Mikleo est le capitaine de la garde d'Iris. Il est un très bon ami de Killik et est prêt à se sacrifier pour lui. Si tous le prend pour un démon, Mikleo cache bien des secrets.
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Nom : inconnu
Prénom : Gildarts
Âge : plus de cent ans
Taille : 2m11
Nature : démon
Demi frère de Killik, Gildarts règne sur le royaume des eaux, Praguaa. Il voue une haine au roi d'Iris et à Kairi.
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Nom : Irisya
Prénom : Jessica
Âge : inconnue
Taille : 1m58
Nature : démon ?
Jessica est la jeune sœur de Killik.
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Nom : Iris
Prénom : Syphie
Âge : n'a pas d'âge
Taille : 1m51
Nature : Esprit
Syphie est l'esprit du vent d'Iris. Son art lui permet de soigner les blessures des autres mais pas les siennes. Elle est la sœur d'Ignite et Eiktnyrnir.
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Nom : Djinn
Prénom : Ignite
Âge : n'a pas d'âge
Taille : 1m53
Nature : Esprit
Ignite est l'esprit du feu des Terres de Djinn. Son art offensif lui permet de brûler ses adversaires. Elle est la sœur de Syphie et Eiktnyrnir.
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Nom : Djinu'ah
Prénom : Emilia
Âge : inconnu
Taille : 1m73
Nature : démon
Appelé "Emil". Emilia est le troisième roi de Djinn. Il est un proche ami de Killik et parle l'ancien Djinn. La langue la plus vieille de Death Phantom, perdue.
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Nom : n'a pas de nom
Prénom : Aïra
Âge : 20 ans.
Taille : 1m67
Nature : humain
Jeune homme étroitement lié à Kairi, ce dernier est prisonnier dans la conscience de notre héros. Il le guide afin qu'il puisse réussir sa mission. Aïra a connu une fin tragique et semble lié de près, comme de loin à Death Phantom, et Killik.
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