#7 Jackson/Mark/Bambam (Got7)

NDA:
T/P: ton prénom
~enjoy~

Mes écouteurs dans les oreilles je marchais dans la rue en direction de mon petit boulot. J'avais rejoint une agence de nettoyage il y a quelque mois pour aider mes parents à me payer mes études. Ces dernières semaines j'avais été affecté au locaux de JYP, une célèbre agence de K-POP. J'arrivais devant l'immeuble de l'agence, je passais la porte présentai mon badge à l'entrée puis je montais à l'étage. Je cherchais mon petit chariot où il y était disposé le matériel nécessaire à ma tâche puis je me rendis dans la première salle de danse de la soirée.

Je commençais toujours par un rapide coup de balais avant de passer la serpillière. Je m'emparais donc du balais et commençais ma tâche. J'adorais venir ici, pas pour faire le ménage mais parce que j'aimais danser depuis toute petite. A mes 5 ans mes parents m'avait offert des chaussons de danse et depuis j'en avais fait pendant des heures et des heures.

Cependant j'avais arrêté à mes 16 ans, j'avais déménagé dans une nouvelle ville et intégré une nouvelle école de danse. Les filles de mon groupe aimaient se moquer de moi, elles riaient de mon corps. De mes pas qui n'étaient pas assez gracieux à leur goût. Alors j'ai arrêté après un an à cause d'elles, je l'ai souvent regretté malheureusement il m'était devenue impossible de reprendre, j'avais subit une opération qui avait immobilisé ma colonne vertébrale. Faire la plupart des mouvements de danse m'était devenue impossible et j'avais peur de me blesser. Ainsi j'ai abandonné ma passion, parfois sentir le sol glisser sous mes pieds, sentir mes bras s'étendre, sentir mon corps occuper l'espace me manquais énormément et c'était dans ces moments là que je regardais mes chaussons hésitante. Devrais je danser une dernière fois? Mais je ne les enfilais jamais.

Aujourd'hui était un de ces jours où l'envie de danser me prenait. Alors que je nettoyais le miroir avec un chiffon et un peu d'eau je me surpris à lorgner mes chaussons de danse qui dépassais de mon sac. Je les emportais partout comme des portes bonheurs. Je soufflais et repris ma tâche. Je remarquais alors un téléphone qui traînait par terre, quelqu'un avait dû l'oublier la. Je le pris et le déposais à côté de mes affaires en attendant. J'irai le rapporter à l'accueil en repartant ce soir.

Une fois le miroir tout propre et brillant je m'emparais de la serpillière. Je renfonçais une nouvelle fois mes écouteurs dans mes oreilles et m'élançais sur le parquet. Je chantonnais et me dandinais au rythme de ma chanson préférée en même temps que je lavais le sol. J'étais plongée dans mon monde, je sentais le poids de mes soucis s'envoler le temps d'un instant. La mélancolie et la nostalgie qui s'étaient emparées de moi un peu plus tôt avaient disparues. L'ombre d'un sourire se dessinait au coin de mes lèvres. Emportée dans ma joie je me mis à tournoyer sur moi même.

Soudain j'entendis un rire, et la porte de la salle s'ouvrir. La bulle dans laquelle je m'étais réfugiée éclata. Décontenancée je perdis mon équilibre et me retrouvais sur le sol. Dans ma chute j'entendis un affreux crac. Et merde. Alors que je relevais la tête, je me cognais à celle de quelqu'un d'autre. J'étais tellement ailleurs que je n'avais pas entendu que quelqu'un s'était approché.

«Aïe et double merde, je suis désolée, lâchai-je, ma main posée sur mon front, j'allais avoir une sacrée bosse. J'espère que je ne t'ai pas fait ma- je m'interrompis. »

What wait, que? Pourquoi? Comment? Je clignais des yeux une fois puis deux puis trois mais rien à faire la personne devant moi n'avait toujours pas: ni disparu ni changé d'identité. Et triple merde. Peut t'on m'expliquer pourquoi Jackson est accroupi à coté de moi? Je balayais la pièce du regard, je remarquais alors que non seulement il y avait Jackson a quelque centimètre de moi mais qu'en plus Mark et Bambam étaient dans la pièce. Devant mon incompréhension Mark m'expliqua la raison de leur présence. Ils étaient venus pour chercher le téléphone que Jackson avait oublié dans la salle et ne s'attendait pas à ce que je sois déjà là.

« Tu n'en aurai pas vu un par hasard? me demanda t'il finalement.

- Euh si, je l'ai ramassé tout à l'heure, lui répondis je. »

J'amorçais un mouvement pour me lever chercher le téléphone déposé à côté de mes affaires quand je ressentis une douleur lancinante à ma cheville, je retombais lourdement sur mes fesses grimaçant de douleur. Mais qu'est ce que j'ai fait dernièrement pour mériter un tel karma?!

« Eh! Ça va ? me demanda Bambam qui s'était avancé vers moi en me voyant tomber.

-J'ai du me faire mal à la cheville en tombant tout à l'heure. Je l'ai posé à côté de mes affaires, j'indiquais l'emplacement du doigt. »

Pendant que je me relevais aidée de Jackson et Bambam, Mark alla chercher le fameux téléphone. Je retentais de poser ma cheville sur le sol, ce fut une des pires idées qui ne m'ai jamais traversée l'esprit. A peine je m'appuyais sur cette dernière qu'une vive douleur me fit grogner.

Mark tendis le téléphone à son ami qui le rangea dans sa poche avant de dire:

« Je pense que tu devrais aller voir un médecin pour ta cheville, on t'y emmène.

- Merci mais je ne veux pas vous déranger un taxi suffira, je lui répondis embarrassée par la situation.

- On ne t'a jamais dit qu'il était malpoli de refuser un tour en voiture aussi gentiment proposé? Me lança Jackson sur le ton de la blague.

- Quoi?! Non je n'ai jamais entendu ça de ma vie, mais alors JAMAIS, d'où ça sort encore!! M'exclamais je »

Les garçons éclatèrent de rire, Bambam parti prendre mes affaires. Je commençais à avancer à cloche pied quand soudainement je me senti quitter le sol, je poussais un cri de surprise. Jackson me portait tel un sac à patate, j'avais la tête à l'envers face à son dos.

«  Yah lâche moi! Je peux marcher! Lâchais je dans un rire

- Nope ça ira plus vite comme ça et puis te voir galérer à cloche pied me fait de la peine!

- Quoi? Comment ça je te fais de la peine?! Repose moi je t'ai dit! Protestais-je

- Et moi je t'ai dit non! »

Même si je ne pouvais pas le voir je devinais assez aisément le sourire espiègle naître sur son visage. J'abandonnais alors la bataille me laissant faire.

Et c'est ainsi que ballottée par les pas de Jackson je me retrouvais en face de la voiture de Mark. Il me déposa délicatement sur la banquette arrière et nous voilà en direction de l'hôpital le plus proche.

Une fois arrivé, les garçons m'aidèrent à sortir de la voiture et m'accompagnèrent jusqu'au guichet. Là bas, la femme de l'accueil me dit de patienter quelques minutes, je m'assis donc sur une chaise.

«  Vous pouvez y aller, vous n'êtes pas obligés d'attendre ici avec moi, vous devez avoir d'autre chose à faire. Merci de m'avoir amené jusque ici! Leur dis je dans un sourire. »

Ils acquiescèrent tous les trois, mais alors qu'ils étaient sur le point de partir Bambam se retourna.

«  Passe ton téléphone. Me dit-il, il tendit sa main. Je sortis mon téléphone de ma poche et lui donna, il pianota quelque chose dessus avant de me le rendre. Tient nous au courant! »

Et sur ce ils s'en allèrent pour de bon. Je regardais l'écran de mon téléphone, Bambam y avait enregistré son numéro. D'un coup j'éclatais de rire ce bougre s'était nommé « mon héro ».

«  Mademoiselle, c'est votre tour, veuillez me suivre. M'annonça un infirmier. »

Je le suivi jusque dans la salle de consultation. J'expliquais au médecin ce qui m'avait conduit ici. Ce dernier m'ausculta avant de me dire que je m'étais fait une entorse.

«  Bien, je vous préconise un peu de repos et allez demander des béquilles à l'accueil avant de partir. »

Il me salua et m'a raccompagna jusqu'à la sortie, sur le pas de la porte je serrais la main du médecin qu'il me tendait. Je récupérais ensuite mes béquilles à l'accueil et sortit de l'hôpital.

Il faisait sacrément froid dehors. Je m'avançais et hélais un taxis, le chauffeur s'arrêta devant moi. Je montais dedans et lui donnais mon adresse. Une fois que je fus correctement installé je sortis mon téléphone et pianotais un message:

« Mon héro (sérieusement ?!)
Je suis sortit de l'hôpital avec un magnifique cadeau: des béquilles. Je n'aurai plus besoin de quelqu'un pour me porter tel un sac de patate. Sinon je me suis fait qu'une simple entorse rien de grave, encore merci! »

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Écrit par Reinawa

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