#3 Johnny (NCT)
NDA:
T/P: ton prénom
Italique: tes pensées
~Enjoy~
Mes yeux fixaient désespérément le frigo vide. Je me retournais vers mes placards dans un dernier élan d'espoir. Malheureusement aucun signe de nourriture, il allait falloir faire les courses. Je poussais un long soupir, j'étais épuisée et les courses ne me tentait pas du tout. Je lançais un dernier regard au frigo en espérant que comme par magie un brin de nourriture y pointe son nez. En vain évidemment.
Je gonflais mes joues agacée, puis me laissais lourdement tomber sur le canapé. Cela faisait maintenant une semaine que j'avais emménagé. Je m'habituais peu à peu à la vie séoulienne qui était tout de même très différente de celle que j'avais en France.
J'étais venue à Séoul dans le cadre d'un an d'échange universitaire. Je me souviens qu'en sortant de l'aéroport j'avais décidé de rejoindre mon appartement sans prendre de taxi, ce n'était pas très loin et puis cela me faisait visiter la ville. J'avais donc empoignée ma valise et m'étais élancée dans les rues animées de Séoul. J'avais d'abord pris le métro qui à mon agréable surprise ne puait pas la pisse. Sortie de là je m'engageais dans des rues un peu au hasard. Sous mes yeux ébahies défilait la ville. C'était un sacré dépaysement, l'architecture était loin de celle qu'on connaissait en Europe. Des câbles survolaient les rues, des grands panneaux publicitaires ornaient les bâtiments, et très souvent ces derniers étaient écrit en hangeul. Il y avait bien plus d'immeuble et tout semblait plus grand que dans ma bonne vieille campagne française. Lorsque j'en eu marre de flâner je sortis mon téléphone puis démarrais google map afin de me guider. Une fois arrivée à ma résidence j'avais pu remarquer d'autres différences encore: le bouton 4 de l'ascenseur avait été remplacé par un F, et les portes d'entrées ne s'ouvraient pas avec des clefs mais grâce à un code.
Mon ventre se mit à gargouiller. Je jetais un regard à l'horloge. Vieux reflexe inutile sachant que le konbini store du coin de la rue était ouvert sept jours sur sept, vingt quatre heures sur vingt quatre. Résolue à bouger mes fesses j'attrapais mon fidèle téléphone et mon sac à main. Sur le chemin je commençais déjà à réfléchir à ce que j'allais acheter. J'avais bien envie de nouilles épicées et de glaces. Un assortiment bizarre j'en conviens mais rien de mieux qu'une bouchée de crème glacée après des nouilles qui te brule la langue.
Je passais les portes du supermarché des idées pleins la tête le pas dansant. Je commençais à m'avancer dans le magasin un peu au hasard. Je ne connaissais pas encore bien ce konbini. Sans plus paniquer que ça je m'engageais dans le premier rayon venu. De rayon en rayon et avec une concentration extrême j'inspectais chaque étalage, soudain mon regard s'arrêta net sur l'objet de mes convoitises. Un sourire satisfait fleurit sur mes lèvres. Un unique pot de nouilles épicées brillaient de mille feux droit devant moi. C'était le dernier et il était pour moi!
D'un pas de conquérante je m'approchais de l'étalage. Je tendis ma main prête à m'en emparer. Mes doigts s'en rapprochaient de plus en plus. Plus que quelques centimètres. Un rien me séparait de l'amour de ma vie. Quand tout d'un coup au moment même où j'allais l'attraper, une grosse paluche des plus répugnante s'en empara sous mes yeux indignés. Quoique je me dois d'être tout à fait honnête avec vous, elle était plutôt sexy cette main (pour une main j'entends). MAIS elle venait de me dérober sous le nez ce qui était le saint graal de ma vie. ET ÇA ça la rendait repoussante à un point vous ne l'imaginez même pas.
Je retins un cris de frustration avant de me mordre la lèvre. Vraiment?! Pensais je.
J'en connaît un qui allait m'entendre. Je serrais les poings. J'étais à la limite de me craquer le cou et chaque phalange juste pour le style. Histoire d'avoir l'air d'une vraie Warrior. Mais pas le temps de niaiser. Sans attendre plus longtemps je me tournais vers cet inconnu voleur de nouille. Noir? Attendez pourquoi il fait noir tout d'un coup, qui à éteint la lumière?! Il me fallut quelques secondes pour comprendre que non personne n'avait éteint de lumière, mais que dans ma précipitation j'avais foncé dans ce qui me semble être après réflexion le torse du voleur de nouille. Musclé. Quoi ?! Non c'est pas le moment de penser à ça T/P. Tes nouilles bon sang! Je me reculais d'un pas légèrement embarrassée. Mais c'est qu'il est immense cet énergumène! Remarquais je alors que je levais lentement le regard vers sa tête. Ou plutôt le plafond à ce stade on est plus à ça près. Quand mes yeux se posèrent enfin sur son visage j'étais à deux doigts de me choper un torticolis. Wow c'est pas possible d'être aussi grand, ou alors c'est moi qui suis effroyablement petite?
Cependant je ne me laisserai pas démonter, j'allais récupérer mes fameuses nouilles. Et ce même si mon adversaire avait l'air d'un tueur en série en fuite. En effet le géant voleur de nouille, était dissimulé sous une casquette, une capuche et un masque. Je plissais les yeux d'un air soupçonneux. Louche tout ça. Très louche. Ce qui ne m'empêcha pas pour autant de le fusiller du regard. Je pris une grande inspiration et m'exclamais du plus fort que je pu:
« Je les avais vu avant, ces nouilles sont à moi!
J'avais enfoncé mes deux poings sur les hanche pour plus d'effet. J'allais devoir l'intimider si je voulais ses fameuses nouilles. Le géant avec un air de tueur en série et voleur de nouille fronça des sourcils. Il n'avait pas l'air de comprendre ce que j'étais en train de dire.
- C'est mes nouilles espèce de voleur, je les avais vu avant, répétais je en décortiquant mes mots légèrement agacée. »
Je plantais mon regard inquisiteur dans le sien. Malheureusement il ne semblait toujours pas comprendre ce que je disais. C'est quoi son problème à la fin? C'est pourtant claire ce que je raconte non? Me demandais je. Puis une lumière se fit dans mon esprit. Et merde. Par automatisme certainement je m'étais exprimé en français. Évidemment qu'il ne pouvait pas comprendre bécasse!
Le fameux géant avec un air de tueur en série et voleur de nouille était toujours planté devant moi avec un air totalement perdu. Tu m'étonnes il venait de se faire agresser par une folle dans une langue qu'il ne comprend certainement pas. Je me sentie rougir de gêne. Ma colère était redescendu d'un coup. Cette fois c'en était trop. Je lançai un regard contrit au nouilles épicées tant pis ce sera pour une autre fois. Je marmonnais un petit désolé dans la bonne langue cette fois puis je fis demi tour embarrassée. La mort dans l'âme je quittais le magasin sous le regard étonné de l'inconnu.
Je trainais le pas sur le chemin du retour, les épaules voutées je me morfondais sur mon affreux sort. Mes nouilles snif. Je me faisais un tel plaisir à l'idée de les ouvrir, les glisser dans le micro-onde et d'enfin les déguster devant un bon drama. Mais non il avait fallut que ce gugus débarque à la dernière seconde et me les vole juste sous mon nez. Et pourquoi avait il fallut que je lui gueule dessus en français!? C'est quel genre de clownerie ça encore? De rage je shootais dans un petit cailloux qui traînait là (pauvre petit cailloux, mais il ne fallait pas être sur mon chemin).
« Aaaaarrgh pourquoi la vie est t'elle si cruelle! Me plaignis je »
Je regardais le caillou rouler sur le sol, poc. Il avait heurter un poteau à ma gauche. Derrière ce poteau se trouvait une ruelle que je n'avais jamais emprunter auparavant. Je la fixais quelques minutes pensive. Ok, relativise T/P, re-la-ti-vise. Tu viens de perdre tes nouilles préférées dans la bataille soit. Mais il fait beau alors pourquoi pas faire un petit tour de quartier? D'un pas décidé je m'engageais dans la petite ruelle. Je trouvais l'endroit plutôt sympa, c'était généralement calme et les gens que j'avais rencontré jusqu'à aujourd'hui étaient gentils et accueillants. Je levais la tête vers le ciel qui commençait à tourner orangé. Subjuguée, je m'assis sur une marche de l'escalier que j'étais entrain de descendre. La tête entre mes mains j'admirais le coucher de soleil qui se dépeignait dans le ciel. Les couleurs vives partaient à l'assaut des nuages, diffusant une chaude lumière.
La nuit enfin tombée, je me relevais, époussetais mes genoux puis je repartis en direction de mon appartement. Arrivée à mon immeuble j'eus soudain un mouvement de recul. Au loin j'avais aperçu une grande silhouette encapuchonnée de noire. Je plissais des yeux, mmmh étrange elle me dit quelque chose. Sur le coup de la surprise, ma bouche s'ouvrît dans un O presque parfait. C'est pas vrai! Je poussais un soupir tandis que mon sourcil gauche tressautait sous le coup de l'agacement. C'était bien le voleur de nouille que j'avais juste devant moi. Mais qu'est ce qu'il foutait là au pied de mon immeuble? Attendez deux secondes, pourquoi- nooooooooon. Pourquoi est ce qu'il rentre dans le bâtiment? Je me frottais les yeux pour m'assurer que ce que je voyais était bien réel. Mais ce n'est pas possible. Quand la vie va t'elle arrêter de me torturer?
Je repensais à ce qu'il s'était passé un peu plus tôt. Mes joues commencèrent a chauffer, j'avais honte. Il ne fallait surtout pas qu'il me voit, par pitié je veux tout sauf me retrouver face à lui. Tout sauf une confrontation. Peut importe ce qu'il fout là, faite que nos routes ne se recroisent plus jamais ou enterrez moi dans le jardin.
J'attendis dehors quelques seconde par précaution avant d'entrer dans l'immeuble. Le géant avec un air de tueur en série et voleur de nouille était quelques mètres devant moi entrain de monter les escaliers. Je partis à l'assaut des marches à mon tour veillant à ne pas me faire remarquer. Je le suivais à bonne distance, mettant un point d'honneur à laisser exactement 25 marches de différence entre lui et moi. Tel un ninja je me déplaçais dans le plus grand silence ne le lâchant pas du regard.
Le voleur de nouille poussa la porte de mon palier sous mes yeux ahuries. Un mauvais pressentiment me nouait le ventre. Soudain je me mis a prendre les marche deux à deux réduisant en un rien de temps la distance que je m'étais efforcée de mettre entre nous. Je poussais à mon tour la porte pour découvrir juste à temps le voleur de nouille entrer dans l'appartement juste en face du miens. Aaaaaargh! Je m'accroupis au sol la tête dans mes mains. Moi qui pensait que ça ne pouvais pas être pire, ce mec est mon voisin!
Quand j'eus finit de me lamenter sur mon sort, je me redressais et poussais la porte de mon appartement. Pfff quel journée... Je me laissais tomber sur mon canapé dans un soupir profond. Je fixais mon plafond tout en ressassant les derniers événement. Puis je finis par m'endormir.
***
Le lendemain je me réveillais la bave au menton. Je l'essuyais d'un coup de main quand je me mis à sentir une douleur dans le bas de mon dos. C'est à cet instant que je remarquais que je m'étais endormis sur le canapé. Mais quelle idiote que je ne m'étonne pas si j'ai des courbatures.
Je me dirigeais vers mon frigo pour me servir de quoi petit déjeuner étant donner qu'au final je n'avait rien manger la vieille au soir. C'est quand j'ouvris la porte de mon frigo que je me rappelais qu'il était vide. Je poussais un grognement de mécontentement, quand est ce que tout va rouler dans ma vie? Me demande ai-je désespérée. Je partis dans ma chambre enfiler de nouveaux habits plus propre, puis j'attrapais mon sac avec mon portefeuille. Direction le konbini. J'AI FAIM!
C'est seulement une fois arrivée sur le pas de ma porte que j'entendis le bruit d'une poignet qu'on enclanche. Je m'arrêtais net dans mon mouvement. Ne me dites pas que... Je me précipitais sur mon judas pour vérifier si c'était bien ce à quoi je pensais. Je découvris mon chère voisin qui sortait de chez lui. Il était toujours aussi emmitouflé que la veille, c'est à croire qu'il ai peur qu'on puisse voir son visage. J'attendis qu'il disparaisse derrière la porte des escalier pour sortir à mon tour. Ouf c'était moins une.
Je m'engouffrais dans les escalier de l'immeuble, sur le chemin mon ventre n'arrêtait pas d'émettre des gargouillement disgracieux. Gênée j'accélérais le pas. J'entrais dans le petit magasin et me ruait au rayon pâtisserie. J'attrapais des dorayaki (une sorte de brioche fourrée à la pate de haricot rouge), puis m'emparais de deux trois autres articles histoire de remplir mon frigo et mes placards. Je jetais des regards à droite et à gauche de temps en temps histoire de vérifier que le voleur de nouille n'était pas dans le coin. Et si il s'avérait qu'il y était de m'engouffrer le plus vite possible entre deux étagères. Je passais en caisse toujours au aguets. Rien à signaler.
J'étais face à ma porte entrain de chercher mes clés dans mon sac. Mais bordel où est ce qu'elles sont allées se fourrer!! J'entendis un bruit à ma gauche, pas plus perturbée que ça je relevais la tête pour checker si tout allait bien.
"Aaaaaaargh! LE VOLEUR DE NOUILLE! M'exclamais je un peu trop fort sur le coup de la surprise."
J'avais reculé d'un bond les mains légèrement relevé, j'avais même laisser tomber mon sachet de course. Et le tout évidemment sous les yeux surpris de l'autre gugus. C'est avec horreur que je me rendis compte que cette fois j'avais parlé en coréen. Mon visage se décomposât quand je réalisais l'énormité de ma connerie. Cacahuète! Mais pourquoi mon cerveau ne s'exprime jamais dans la bonne langue au bon moment!
"Hahaha, désolée, lançais je tandis que ma main fouillait toujours frénétiquement mon sac à la recherche de ces foutues clés. Ha trouvé! Je vais y aller hein bye! Passes une agréable journée! hahaha! Lançais je ultra gênée."
Et sur ces jolies mots je pratiquais la technique de la fuite. Je me faufilais dans mon appart fissa cependant à peine avais je fermé ma porte la sonnette se fit entendre. Je sursautais, puis me retournais lentement vers la porte avec de grands yeux ronds comme des soucoupes. Mais que-? J'ouvrais donc la porte avec appréhension. C'est sans grande surprise que je trouvais le voleur de nouille sur le pas de ma porte, je m'y attendais un peu, mais pour quel raison? Ça mystère et boule gomme!
« Tu as oublié ton sachet de course, m'annonça t'il dans un sourire tout en me le tendant.
- Ah euh oui merci, dit je en sentant mes joues chauffer, j'attrapais précipitamment le sac. »
Embarrassée par la situation et par peur de l'empirer. Visiblement j'étais douée pour ça. Je me balançais sur mes deux pieds perplexe, ne sachant que faire. C'était à peine si j'osais croiser son regard. Pourtant cette fois il avait abaissé son masque et j'entrevu enfin son visage. Mais c'est qu'il est beau en plus le bougre, mon dieu qui l'a envoyé ??
« Tout a l'heure, tu m'as bien appelé voleur de nouille? Fini t'il par demander brisant le silence qui s'était installé. Le jeune homme avait arqué un sourcil ce qui le rendait terriblement mignon.
- Ah eum oui ça, et bien oui oui effectivement, je lui répondis pas du tout mais alors du tout à l'aise. J'avais relevé la tête et nos regards s'étaient croisés. C'est comme si une lumière c'était allumée dans les prunelles de mon interlocuteur alors que le puzzle s'assemblait dans son esprit. Je me mordis la lèvre d'appréhension tandis que je rivais mon regard à mes pieds.
- La dernière fois tu t'es énervé a cause du dernier pot de nouille ?? Demande t'il incrédule mais l'on pouvait entendre une pointe d'amusement dans sa voix.
-...
- Ooh mon dieu j'y crois pas! Cette fois le jeune homme se mit a rire pour de bon. »
Je le regardais éberluée, est ce qu'il se fout de moi là? Alors là oui carrément ma belle T/P.
« Je m'appelle Johnny, au faite, fini t'il par dire une fois que sa crise de fou rire fut terminée.
- T/P, lui répondis je serrant la mains qu'il m'avait tendu.
- Enchanté chère voisine! Me lança t'il avec un grand sourire à en éblouir les papillons au lèvre. Attends moi ici deux secondes je reviens. »
Sur ces mots je regardais avec curiosité Johnny disparaître derrière sa porte. Je me demandais ce qu'il pouvait bien avoir en tête. En tout cas je décidais de lui faire confiance et d'attendre sur le pas de ma porte. Il revint quelques minutes après toujours ce grand sourire collé au visage. A croire c'est une habitude chez lui de sourire. Ce qui soyons honnête ne me dérange pas. En le voyant ainsi je réalisais que petit à petit sa bonne humeur commençait à m'atteindre. Je me sentais bien plus à l'aise.
« Qu'est ce que tu caches derrière ton dos? Lui demandais-je d'une voix intriguée quand je m'aperçus qu'il y tenait quelque chose dans ses mains.
- Hum quelque chose pour faire la paix, me répondit t'il puis il me tendit un pot de nouilles épicées. »
Je relevais la tête vers lui, des étoiles pleins les yeux. Oh mon dieu. Je peinai à retenir un sourire, puis finalement je le laissais s'exprimer. J'étais beaucoup trop heureuse. J'avais mes nouilles!! Elles étaient là dans mes mains!
« Merci! M'exclamais-je.
J'étais à deux doigts de lui sauter dans les bras mais je m'étais repris à la dernière seconde. Bordel T/P calme ta joie avant de faire une bêtise.
- Et puis je suis désolée, pour hier. J'ai été excessive. M'excusais-je finalement ne sachant pas quoi dire d'autre.
- Rien qu'un tout petit peu, effectivement. D'ailleurs tu m'as engueulée en quel langue? Histoire que je vérifie que tu ne sois pas un extraterrestre, plaisanta t'il.
- Qui te dis que je n'en suis pas un? Lançais en faisant jouer mes sourcils. Mais pour répondre à ta question c'était en Français.»
On avait rit de plus belle, la discussion à durée encore de longues minutes. Deux idiots sur le pas d'une porte. Bizarrement je m'étais surprise à plutôt apprécier ce moment. J'avais presque eu envie de l'inviter à manger les nouilles avec moi. Sauf que j'avais réalisé à temps qu'en Corée ça pouvait être très mal interprété (si vous voyez de quoi je parle...) et je m'étais ravisée. Il doit déjà me prendre pour une fille chelou pas la peine d'en remettre une couche.
***
Nous nous lançâmes un regard complice, nous savions tous les deux ce qui allait se passer.
« 3, 2, 1 GO! Je criais avant que l'on se mette à courir comme des dératés dans le magasin.»
Premier arrivé premier à avoir les nouilles. Et je jure qu'elles seront a moi cette fois. Depuis cette fameuse histoire, Johnny et moi avions pris l'habitude de faire les courses ensembles. Et tout était prétexte pour se chamailler.
« Le dernier arrivé est une poule mouillée! Hurlais-je dans le konbini.»
J'étais devant mais je sentais Johnny derrière mes talons. J'entamais un dérapage serrée au détour de l'étalage puis me jetais sur le paquet. Mais avant de pouvoir l'atteindre je sentis quelque chose ou plutôt quelqu'un m'attraper la taille.
« Hé c'est de la triche ça! m'écriais je alors que je me débattais comme une folle prisonnière de ses grands bras.
- On dirait bien que c'est toi la poule mouillée, rigola Johnny »
Je le regardais attraper les nouilles impuissante tandis qu'il me maintenait contre son torse d'une main.
« Un jour je t'aurai Johnny retiens bien ça! »
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Écrit par Reinawa
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