La grande voiture noire se gare près du bâtiment connu de la JYP Entertainment et les premiers membres commence à sortir.

Je grimace donc immédiatement dès que les autres paparazzis rugissent dans mes oreilles afin d'obtenir l'attention des idols et par la suite, être mieux payé grâce à la qualité de leurs photo.

Moi, je ne suis pas comme ça. Disons que même si la personne photographiée est de profil, ma photo reste réussite, car la beauté d'une photo repose sur celui qui tiens l'appareil, pas le model. Et c'est malheureusement ce que les pubs ne montre pas.

Après quelques minutes de photographie, un homme de plus d'un mètre quatre vingts cinq -soit plus grand que Kim Namjoon- me bouscule assez sauvagement ce qui oblige ensuite un des idols à porter son attention sur nous, à la plus grande joie de l'homme géant. L'idol que je reconnais être Lee Félix, lance un regard assez sévère à l'homme et s'assure que tout va bien de mon côté. Ce qui est d'ailleurs le cas, malgré que j'ai faillis faire tomber la carte mémoire que j'étais en train de mettre dans mon appareil.

Il est reyonnant, vraiment. L'uniforme qu'il porte, sa coiffure, son sac à dos noir... tout cela le rend assez princier (sous un petit air arrogant dont il joue). Il ne manque plus que le cheval et la princesse.

Pour je ne sais quelle raison, Félix ne regarde que mon appareil, négligeant totalement les nombreuses personnes qui tente de me l'accaparer. Il sourit, remet son sac en place, fait un signe de la main... Et mes clichés s'embelissent à chaque pose.

Le moment fut venu pour eux d'entrer. Je par donc en courant à la limite de la zone qui nous sépare, nous photographe, du bâtiment et attends que les membres passent. Autrement dit, je suis extrêmement bien placé.

Stray Kids passe alors, membre par membre, et franchit la limite. J'ose risquer de tendre ma carte professionnelle à Félix, qui me l'a prend sans hésitation, risquant dans le cas contraire de se faire remarqué par ses gardes du corps.

C'est ainsi que tout à commencé.

______

C'est le grand jour, le magazine français dont je suis la rédactrice en chef m'a permis aujourd'hui d'avoir ma première interview avec un artiste célèbre. Lee Félix.

Contre toute attente, il a réellement consulté ma carte avec sérieux et à appelé le soir même où je lui ai donné.

Je me suis habillé convenablement pour l'occasion : un tailleur rose pale taille haute et un débardeur blanc rentré à l'intérieur, le tout comblé d'un collier de perle claire assez imposant et de mes escarpins blanc favoris. J'opte ensuite pour la veste du tailleur.

Ça fait trop ?

...

Putain ça fait trop.

Je retire donc le collier de perle et remet celui en argent offert par ma grand mère il y a quelque année déjà, où mon prénom y est inscrit. Celui que je porte tout les jours. Ensuite, j'enlève la grosse couche de rouge à lèvre que je portais et en remet une plus légère dans un ton plus claire.

C'est mieux...

Je crois ?

Je me regarde une dernière fois dans le miroir pour voir se que je peux amélioré quand mon téléphone se met à sonner. C'est Félix. Cela veut dire que je dois descendre. Putain...

J'enlève ma veste pour ne pas en faire trop (et puis on est quand même en août), prends mon sac avec les affaires nécessaires pour l'interview dedans et sors.

Une fois dehors, une voiture noire aux vitres teintés apparaît devant moi. La vitre côté passager s'ouvre et Félix, qui lui est derrière le volant ses lunettes de soleil sur le bout du nez, me lance un signe pour que j'entre.

Vraiment arrogant celui là. Un prince arrogant.

J'inspire un grand coup et entre.

_Bonjour... Dis-je timidement.

Il me sourit et réponds à son tour.

_On peut parler anglais si cela vous permet d'être plus à l'aise pour répondre aux questions.

_Oui, merci.

J'attends patiemment qu'il se gare pour pouvoir entamer ma liste de question.

Je lui ai dis que l'interview se passerait dans un endroit où il se sentirait à l'aise, c'est pour ça que c'est lui qui nous conduit aujourd'hui.

Après quelque minute de silence, il enclenche la radio sur un album que je ne connais que trop bien, "Clé 2: Yellow Wood".

Un arrogant narcissique ?

Après quelque minute de conduite, juste à peine avant que
"Mixtape #3" ne se lance, Félix arrête la voiture au milieu de nul part. Une forêt je crois.

Il m'intime doucement de sortir et je le retrouve à l'extérieur sans plus attendre.

_On doit encore marcher un petit peu.

Je ne réponds rien et essaie de lui décrocher un sourire, chose qu'il ignore et entame sa marche.

Il a le dos tourné ce qui veut dire qu'il ne me voit pas ravalé mon sourire et serrer les dents. Je soupire et lui emboîte enfin le pas lorsqu'il me demande "ce que je fous".

Après une dizaine de minute de marche, il se retourne vers moi.

_Voilà, c'est là.

Je note le changement de décor.

_C'est le point de rendez vous des tueurs en série ? Je lui demande.

_Le mercredi seulement. On ne risque rien.

Je reste surprise de son sarcasme et du petit rire qu'il m'a décroché. Il avance d'une dizaine de pas et écarte une branche d'arbre qui cachait tout le Monde derrière elle. Stupéfaite serait un euphémisme par rapport à ce que je ressens.

De là où nous sommes, nous avons une vu complète sur le couchée de soleil qui tombe sur Séoul. Et au dessus de la ville, un banc blanc, gravé par les jeunes gens qui doivent venir ici à leur tour. Nous nous y asseyons.

_Okay, I'm ready.

Je réunis alors toute mes connaissance anglophone et ouvre mon cahier pour prendre des notes.

Crayons à la main, je commence.

_Alors, comment vivez-vous votre vie d'idol ?

Il semble avoir un regard assez triste mais rempli de détermination.

_C'est compliqué, nous avons tous énormément de contrainte, mais c'est les "risques du métier" donc je ne peux que donner le meilleur de moi pour satisfaire nos fans.

Je prends note.

_Que trouvez vous le plus dur parmi ces contraintes ?

Il réfléchit un instant, semblant peser les pour et les contre.

_Je dirais... les contraintes que nous n'aurions pas eu si notre métier était "normal".

_C'est à dire ? Pouvez-vous me donner des exemples ?

Une étincelle semble avoir parcouru son regard rivé sur la ville à l'horizon.

_Les copines.

Je bloque mon stylo, sachant très bien que je ne peux pas écrire ça, ce qui le fait rire, avant de reprendre.

_Les sorties sans être caché par mille tissues. Les réseaux, les paparazzi, les temps libres... Plein de chose.

Je finis d'écrire les exemple énoncé.

_L'Australie vous manque-telle ?

_Oh oui ! Ma famille, le Vegemite, le surf... Mais malgré tout je me plais ici, et je n'oublierai jamais mes origines.

_Bon passons à l'une des dernières question, dis-je après avoir hoché la tête.

Il opine.

_J'ai vu que très récemment vous aviez fais un concert à Paris, le magazine étant français, connaissez-vous des mots français ?

Il part dans un éclat de rire, sachant partinement que son accent n'est pas parfait.

_Bonjour, je suis Félix. Merci beaucoup, je vous aime.

Je souris en comprenant qu'il s'agit de mot prévu à l'issu du concert.

_Après il y a aussi : Baguette, fromage, amour, rendez-vous...

Par reflex, je lève le regard dans sa direction, surprise de l'intensité qu'il a porté à ce dernier mot. Un sourire des plus arrogants étire ses lèvres que je regarde pour X raison avant de finir de poser mes dernières questions.

______

_Non, la rouge, me dit ma meilleure amie tandis que je me tiens fasse à mon miroir avec deux robes dans chaque main.

Cela va faire quelques jours que j'envisage des tenues mais qui n'aboutissent jamais à rien. Depuis mardi soir précisément.

Félix m'a proposé d'aller dans un restaurant Australien avec lui se week-end et c'est pour ça qu'aujourd'hui, samedi, je me prépare à le rejoindre pour la soirée.

J'ai un rendez-vous avec un prince arrogant.

_C'est bon comme ça ?

Je me tourne donc vers Semin qui porte un jugement objectif dont j'ai besoin. Elle juge alors ma robe rouge cintré sur ma taille dite "parfaite" par ma mère et épouse le reste de mon corps dans son tissu soyeux. Un décolleté présent mais pas vulgaire, une paire d'escarpins noir à la semelle rouge, quelques bijoux pour complété l'ensemble de ma tenue et un maquillage qui met en valeur mes yeux hazels.

Ok je suis prête.

_Je crois que ton prince charmant est arrivé princesse sexy, me dit Semin depuis le bord de la fenêtre.

J'ouvre la porte et le rejoint dans sa voiture.

Wow.

Le sourire que m'offre Félix me rend toute chose. Je ne sais pas si c'est le regard intense qu'il y ajoute ou ses fossettes craquantes, mais une chose est sûr, il est le parfait exemple qui ne confirme pas la règle : c'est soit noir soit blanc. Lui il est gris. On se sait jamais à quoi s'attendre avec lui, semble à la fois dur comme la pierre et doux comme la soie.

Et je crois que c'est ce que j'aime bien chez lui.

_Tu vas bien ? Me demande-t-il en laissant sa main tomber derrière mon siège pour l'aider à faire marche arrière.

_Oui et toi ? Lui dis-je en ayant l'impression d'étouffer dans sa voiture.

_Bien, merci.

Sur le trajet qui nous mène au restaurant, nous échangeons de simple banalité sur la vie de tout les jours, en riant à cœur joie pour les plus drôles anecdotes.

Une fois arrivé, il s'empresse de mettre son masque et sa casquette avec de descendre. Au moment où je suis prête à sortir, la portière s'ouvre sur un Félix galant.

_ Monsieur, est un gentleman, dis-je en insistant sur le premier mot.

_Seulement pour vous ma chère, me dit-il alors en insistant sur le dernier mot cette fois ci.

Je rigole alors à l'accent français qu'il a essayé de faire.
D'un pas rapide, nous nous introduisons dans le restaurant. D'une voix basse, il donne son nom à la dame de l'accueil qui semble le reconnaître.

_Attendez un instant je vous pris.

Après ses dires, nous nous mettons de côté pour ne pas déranger les clients. Au passage, je remarque que toute les femmes présente dans la pièce ont les yeux rivés sur l'homme qui m'accompagne ce soir. Je tente un regard dans sa direction et l'observe un peu mieux.

C'est vrai qu'il est... Pas mal. Enfin, ce soir, avec sa chemise blanche rentrée dans un jeans noir, sa veste à la main, il est carrément canon. Je fronce les sourcils quand il passe une main dans ses cheveux redressé sur sa tête.

_Quoi ?

Je sursaute un peu lorsque je me rends compte qu'il s'adresse à moi.

_C'est juste que tu es vraiment beau ce soir.

...

_Désolé c'est sortie tout seul...

_Que ce soir ? Dit-il tout sourire.

Je lève les yeux au ciel et l'ignore, sachant très bien que je ne dois pas parler plus.

Je sens alors une présence se rapprocher de moi, et quand je m'apprête à remballer Félix, c'est une toute autre voix qui se fait entendre.

_Excusez moi ?

Je me tourne aussitôt vers l'homme qui vient de s'adresser à moi. Il est plutôt grand, environ la même taille que Félix. Ses mèches brunes lui tombe sur le frond dans de légers frisoties et sa tenue se résume à un ensemble très chic est soignée. Ses fossettes creusent ses joues, et ses yeux claires donnent un regard doux en plus de ces long cils. Wow.

_Oui? Dis-je encore émerveillé.

_Désolé, c'est un peu gênant de vous demander ça mais... Est-ce que je pourrais avoir votre numéro ? Je vous trouve vraiment-

_Désolé, elle est déjà prise.

Nous nous tournons tous les deux vers Félix. Il a parlé de sa voix grave, sûrement pour se donner un air plus virile. Ah... Les hommes.

Attendez, il a dit quoi ?

_Pardon ? L'inconnu et moi nous disons en même temps.

Félix me lance alors un regard dur avant de venir vers moi pour enrouler son bras autour de ma taille.

_On est là pour nos 3 ans. Donc je ne pense pas que ça serait très galant de lui demander son numéro. N'est-ce pas ?

_Bien sur, désolé.

L'inconnu part en s'inclinant, un sourire gêné sur les lèvres.

_Yah-

_Votre table est prête.

Félix suit alors la dame sans prendre en compte mon énervement. Il tire ma chaise mais je m'assoies seule, le faisant comprendre que je n'ai pas besoin de son aide. Une fois installé et les menues en main, je pose enfin ma question.

_Pourquoi as-tu fais ça ? Il était mignon en plus...

_Mirae, tu crois vraiment que je t'invites au restaurant pour flirter avec des étrangers ?

Je reste muette, comprenant enfin son intention.

_Ce soir, c'est avec moi que tu vas flirter, lance-t-il en même temps qu'un clin d'œil.

Je me cache derrière le grand menu pour dissimuler mes rouges cramoisies et réfléchis à ma futur commande.

OK donc, dans ce genre de situations, il a des règles à ne pas oublier.

1) Ne pas manger de salade, un sourire sans feuille entre les dents est idéal.

2) Ne pas manger de plat contenant beaucoup de sauce, au  risque de se tâcher (ce qui peut être gênant).

3) Éviter le poisson, l'odeur n'est pas ouf.

4) Ne pas manger de l'ail, un baiser puant n'est pas conseiller-

Un baiser ?

Pourquoi je parles de baiser ?

Un prince arrogant n'est capable que de flirte, pas d'amour ou de sentiment qui y ressemble.

Cette soirée n'a sûrement pour but que de me mettre dans son lit. Et même en sachant ça, je suis là ce soir.

_Avez-vous choisis ce qu'il vous fairait plaisir ?

_Un cabillaud à la sauce roquefort, et en accompagnement euh... De la salade fera l'affaire.

Yess...

_C'est noté. Et vous mademoiselle ?

_Je ne sais pas vraiment...

Je suis coincé putain. Tout les plats contienne un ingrédient interdit, qu'est-ce que je dois faire-

_Elle prendra la même chose, rajoutez une portion de frite et un Bourgogne rouge, 2005 s'il vous plaît.

_Il me faudra votre carte d'identité pour les boissons alcoolisé.

Il la regarde et haussé un sourcil, jouant de ses charmes.

_À quoi bon ? Je ne commanderai pas d'alcool si je n'étais pas majeur.

_Oui c'est vrai, désolé.

La serveuse s'incline et part lancer notre commande.

_"Je ne prendrais pas d'alcool si je n'étais pas majeur" dis-je en l'imitant.

_Oh ça va hein, je le serai dans à peine quelque mois.

Je rigole à son mensonge précédent et crise les mains sur la table pour y poser la tête.

_Alors Félix, qu'as-tu à raconter.

_Que veux tu savoir ?

Je réfléchis une seconde et le regarde dans les yeux.

_Hum... Des choses que personne ne sait.

Il se penche alors pour mettre dans la même position que moi.

_On est encore dans une interview ?

_Bien sur que non ! C'est seulement nous deux maintenant.

Felix regarde les gens autour et se retourne vers moi.

_Je m'appelle Lee Félix.

_... Mais encore ?

Un sourire apparaît sur ses lèvres.

_Je peux discerner les gens que je vois.

_Oh vraiment ?

Il hoche la tête.

_Alors cette femme là-bas, avec ces deux hommes ?

_Un est son frère, l'autre son futur mari. Ils demandent l'accord du frère sûrement par absence du paternel.

En me concentrant mieux je vois que la femme et le plus jeunes des deux hommes sont plus proches et se tiennent la main sous la table. L'autre leur porte un regard sérieux comme qu'il allait décider de l'avenir de quelqu'un.

_Possible. Et l'homme en face ?

Félix se tourne vers le vieil homme assit seul.

_Voyage d'affaire, il est ici pour fêter l'anniversaire de sa femme qui l'a quitté il y a environ un ans.

Le vieil homme semble extrêmement triste et ne ressemble pas à un coréen, peut être un thaïlandais.

_Tu semble observateur Félix, et cette fille là ?

Je me pointe du doigt.

_Une jeune française accro à la Kpop. Elle a quitté son pays natal pour partir en vacance dans le pays de ses rêves. Elle hésite à repartir. Elle n'en a pas envie. Elle a peur de l'issu de cette soirée, elle pense que je ne m'intéresse à elle que pour assouvir des besoins quelconques mais ne sait pas grand chose sur le monde qui l'entour... Et sur l'effet qu'elle me fait réellement.

Le serveur arrive avec nos plats et la boisson, ne nous permettant pas de finir cette discution. Honnêtement, je n'en ai pas envie. J'essaie de faire redescendre la chaleur qui ait monté dans mes joues et leur redonner une couleur normale.

______

Depuis ce jour, Félix et moi nous nous voyons dès que nous le pouvons. Il se permet de lâcher les membre de son groupe lorsqu'il n'y a pas de répète ou d'événement auxquelle il doit participer.

Mon téléphone vibre, me signalant arrivée d'un vocal de Félix.

"Okay, Raerae, je suis sur le point de partir. Chris voulait que je reste mais je lui ai offert de la Vegemite que m'a envoyé ma mère donc ça devrait aller... Non en faite j'ai quand même peur de Minho alors je suis en train d'escalader le grillage du jardin."

J'ouvre son deuxième vocal qui vient à peine d'arriver.

"Attends je vais sauter là- AÏE ! Non je rigole j'ai rien."

"Non enfaîte j'ai vraiment mal, je t'appelles quand je suis près de la forêt."

"사랑해."

"C'est pour rire hein."

"Bon j'y vais."

Je pose mon téléphone en me moquant clairement de la vie périlleuse que mène Félix pour me retrouver sur le banc au dessus de la ville.

En levant de temps en temps les yeux sur la ville, je reprends la lecture de mon roman. Après une grosse demi heure, des mains se posent sur mes épaules et les masses gentiment.

_Hey, dis-je à l'australien.

_Hey.

Il saute à côté de moi et nous entamons une discussion qui n'a ni queue ni tête à propos de la littérature, discussion qui dérive sur la nourriture de pays nataux, et sur les raisons qui font que la pizzas hawaïenne est délicieuse.

En fin d'après-midi, quand le lune commence à se lever et que le soleil s'est couché, une légère pluie commence à apparaître.

À ce même moment, un message d'un numéro inconnu s'affiche sur mon écran.

Inconnu :

BONJOUR ! Tu ne me connais pas mais je m'appelle Minho, Lee Know dans Stray Kids. Le gamin a côté de toi m'a laissé seul pendant que l'on rangeait la maison donc je me permets de le mettre dans la merde en t'avouant qu'il a un faible pour toi. Sur ce, bonne soirée 😊.

Ps: Ne faites pas trop de bêtise, être en charge de 8 gosses c'est déjà énorme mine de rien.

Je reste un peu bouche bée face à ce message et tend mon téléphone à la personne qui m'accompagne.

La pluie commence à se faire un peu plus présente et commence à trembler nos cheveux.

Félix se fige. Il ne sait pas comment se sortir de cette "merde".

_Je vais le tuer...

_Tu peux m'expliquer ?

Il prend un grande inspiration avant de vider l'air de ses poumons en se passant les mains sur le visage.

_Je ne sais pas quoi dire. Je comptais te le dire, mais... Pas comme ça. J'imaginais un soirée ensemble, un repas... tout mais pas ça.

Il se renfrogne et ramasse ses affaires pour partir.

_Attends...

Je le rattrape de justesse et presse mes lèvres contre les siennes dès qu'il se retourne.
Un baiser simple, timide, mes lèvres sur les siennes. C'est lui qui l'approfondie à mon plus grand bonheur.

Et c'est ainsi que nous nous retrouvons dans les bras de l'autre, à nous embrasser sous la lourde pluie, au dessus de Séoul.

Je suis la princesse.