CHAPITRE 🥳 avec gifs / photos (2)
partie 2 du chapitre « happy new year avec gifs et photos 🥰
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« - Regarde ton mec ! Me dit Mencía. »
Je le regarde et vois qu'il est en train de danser comme un fou sur la piste de danse.
Je souris alors en le voyant ainsi. Puis mon sourire s'efface lorsque je vois une fille s'approcher et danser avec lui.
Je me lève donc à mon tour et me dirige, non pas vers eux, mais vers les toilettes. Je n'aime pas du tout me sentir jalouse, surtout devant les autres.
Je passe donc au petit coin et alors que je me lave les mains, je sens deux mains se poser sur mes épaules. Je reconnais et sais de qui il s'agit alors je continue ce que je suis en train de faire. Après avoir essuyer mes mains je m'apprête à partir mais il me retient. J'évite son regard.
« - Rosa, regarde moi ! Il m'ordonne presque. »
Je baisse les yeux et soupire avant de les relever vers lui. Il rit nerveusement et passe ses mains sur son visage.
« - Tu es jalouse.
- Non.
- Et menteuse en plus de ça, je suis bouche-bée à l'entente de ses mots.
- Tu es sérieux là ?
- Hey hey ! Valerio débarque et se pose à l'embrasure de porte, vous embrouillez pas pour une meuf ! Ander soupire et prends mon visage entre ses mains.
- C'est toi que j'aime d'accord ? Les autres filles j'en ai rien à foutre ! Je fais la moue.
- J'aime pas quand elles s'approchent de toi.
- T'en fais pas, Rebeka et Mencía se sont occupées d'elle, me lance Valerio avec un clin œil, ce qui me fait pouffer. »
Ander m'embrasse rapidement sur les lèvres avant de me serrer contre lui. On quitte ensuite les toilettes avec Valerio.
« - Je préfère ça, il nous ébouriffe les cheveux avant de partir au bar.
- Je vais voir Cayetana, je préviens Ander, elle a pas l'air bien, je lui montre notre amie, tandis qu'il hoche la tête.
- Hey, je pose ma main sur l'épaule de mon amie, où est Felipe ? Je lui demande.
- Parti au toilette et ensuite il va nous chercher un verre au bar, elle prononce tout en fixant quelqu'un au loin, je regarde donc de qui il s'agit, Philippe.
- Je pensais que tu ne l'aimais plus ?
- Je ne l'aime plus. Je surveille juste.
- Tu surveilles quoi ? qui ?
- Philippe et Isadora. Elle.. s'est faite.. agresser.. sexuellement. Elle était inconsciente en plus de ça.
- Par qui ? Je la regarde, choquée, Philippe ?
- Trois mecs du lycée. Philippe était présent mais n'a rien fait. Il était complément déchiré et inconscient lui aussi. Il ne se souvenait de rien. Mais ils ont des preuves. Philippe a vraiment rien fait à Isadora. Il ne fera rien à personne.
- Comment tu peux en être sûre ?
- Il s'est excusé de nombreuses fois. Il a promis et il regrette tellement.
- Ça ne veut rien dire Cayetana.
- Non tu dis n'importe quoi, je t'assure que..
- Il peut recommencer Cayetana. On ne sait pas ce qu'il se passe dans sa tête. Surveille bien Isadora. Moi je me méfie de lui. Tu devrais en faire autant. »
Elle secoue la tête de gauche à droite et me regard de travers avant de partir. Je soupire et met ma tête en arrière. Je regarde mon verre et le termine.
Deux heures sont passés et je me dirige vers les toilettes. Je n'ai pas arrêté de boire et j'ai tellement envie d'y aller. Je souffle en voyant que ceux-ci sont remplis. Je me dirige donc vers les vestiaires, des garçons puisque je tombe sur celui-ci en premier. Seulement quelqu'un est déjà présent. Il est sur le point de se laver les mains.
« - Salut, il se gratte la nuque.
- Salut. Je viens juste.. pour les toilettes, je déglutis et me dirige vers ceux-ci. »
Après avoir terminé je me dirige vers le lavabo qui est heureusement libre. Philippe est en train de se sécher les mains.
Je remarque que plusieurs bouteilles de bières sont posés sur le lavabo. Quelle bande de malpropre dans ce lycée.
Je sens que Philippe me regarde depuis tout à l'heure et ça commence vraiment à me stresser et m'embrouiller.
« - Tu veux bien arrêter de me regarder comme ça ? Je lui demande.
- Désolé, il s'excuse et s'apprête à partir. »
Soudain tout me revient en tête. Ce qu'il a fait à cette française, ce qu'il a fait à Cayetana, ce qu'il va peut-être faire à Isadora et à d'autres filles. Les larmes me montent aux yeux. Il faut que ça s'arrête.
Dans un élan de colère je prends un bouteille de bières et m'approche de lui à toute vitesse. Je lève ma main en l'air et éclate la bouteille en verre sur son crâne. Il se tourne vers moi, sous le choc. Du sang coule le long de son visage. Les larmes me montent aux yeux lorsque cette situation me rappelle quelque chose. Le visage du garçon change et se transforme en celui de quelqu'un d'autre.
« - Je suis désolé, je prononce avant de chuchoter, Marina. »
Elle me regarde sans les yeux, avant de s'effondrer au sol, sa tête claquant sur celui-ci.
C'est pas possible. J'essuie mes larmes et reprends légèrement conscience de ce que je viens de faire. Il ne s'agit pas de Marina, mais bien de Philippe. Je m'approche alors de lui. Je m'accroupis à ces côtés et touche sa blessure avec mes mains.
« - Philippe.. je vérifie s'il respire, rien, oh mon dieu.. je suis désolé.. je me remet à pleurer, oh non.. qu'est ce que j'ai fais. »
Je regarde mes mains remplies de sang et me met à trembler.
Ma vision est trouble à cause de mes larmes. Et l'alcool présente dans mes veines ainsi que ma crise d'angoisse n'arrangent rien. Je m'effondre à mon tour au sol. Inconsciente.
Lorsque j'ouvre les yeux je me met pleurer et à hurler de peur. Quelqu'un s'approche de moi et pose ses mains sur mes joues. Mais je ne semble pas être consciente puisque cette personne me crie légèrement dessus.
« - Ander ? Je prononce.
- Rosa ! Enfin réveillée.
- Je l'ai tué, je le regarde dans les yeux. »
Il prends ma main dans la sienne.
« - Qui ça ? Il fronce les sourcils.
- Philippe, je réponds et il rit.
- Tu lui as mis une bonne gifle oui !
- Une gifle ? Je répète.
- Oui, tu étais tellement bourrée. Quand tu es partie au toilette, tu l'as croisé et tu l'as giflé. Deux fois. La première a claqué tellement fort que Omar et Patrick qui passaient par là l'ont entendus et ont intervenus. Enfin ils t'ont arrêtés et éloignés de Philippe après la deuxième claque, il sourit.
- Alors.. je l'ai pas tué ? Il rit à nouveau.
- Non. Il est bien en vie crois-moi. »
Je me met à pleurer et rit nerveusement tout en remettant mes cheveux en place.
Je remarque que je suis dans notre lit, en pyjama et qu'il fait jour dehors. Je renifle tandis qu'Ander soupire avant de s'approcher de moi. Il met ses mains autour de ma taille et me sert contre lui. Je le serre a mon tour contre moi. J'ai énormément besoin de ce câlin. Je sens qu'il me caresse les cheveux.
« - Ce n'était qu'un cauchemar, tout va bien, il me rassure.
- J'ai besoin de le voir en vie, il se desserre et s'éloigne de moi pour me regarder, avant de souffler.
- Bien. Si ça peut te rassurer. Allons-y. Prépare toi. Les autres arrivent vers midi pour manger, il m'annonce. »
J'hoche simplement la tête et me lève du lit pour me diriger vers la salle de bain. Je me lave et reste sous la douche pendant un bon bout de temps afin de me remettre en place. En sortant de la douche, j'inspire et expire. Tout va bien. Je m'habille simplement et sors de la salle de bain. Je vais ensuite jusqu'à notre porte d'entrée où Ander m'attends déjà.
« - On peut y aller ? Me demande Ander tandis que acquiesce. »
On monte dans la voiture et on se dirige vers la maison, ou plutôt vers le palace du prince Philippe. Arrivés devant je descends de la voiture. Ça va être difficile d'entrer là-dedans, alors je lui envoie un message. Il le voit mais ne me réponds pas. Je soupire. Il doit être en colère pour les gifles d'hier.
Ou alors je l'ai vraiment tué.
« - Salut, il se tient là devant moi mais je ne réagis pas. Hey ! Il s'approche de moi mais je recule et déglutis.
- Salut, je déglutis à nouveau, tu vas bien ? Il s'apprête à parler mais je le coupe, écoute, je suis désolé pour hier, je m'excuse.
- C'est rien, il se gratte la nuque, je l'ai mérité à vrai dire.
- Ouais.. euh.. bon.. ça devient gênant là.
- Oui, il rit nerveusement.
- Il faut que j'y aille, à plus tard, je m'apprête à partir mais il me retient par le bras.
- Moi aussi je suis désolé.
- Tu sais que tu ne pourras pas réparer le mal que tu as fais.
- Je sais. J'en suis conscient. Je regrette tellement. Mais je peux changer le futur et devenir quelqu'un.. de meilleur. Je ne réponds pas mais lève finalement la tête vers lui.
- Ne fais plus d'erreurs Philippe. Sinon si je l'apprends, tu auras affaire à moi, et je ne serai pas seule, il déglutit mais hoche finalement la tête, au revoir Philippe.
- Au revoir Rosa. »
Je lui fais un signe de tête et le laisse en plan. Je rejoins la voiture d'Ander et monte à l'intérieur. Il démarre et nous rentrons donc à la maison.
La bande nous attendait déjà. Chaque couple avait ramené quelque chose à manger. Il y avait Christian et sa copine Maria, Guzmán et Lila, Patrick et Omar, Mencía et Rebeka, Felipe et Cayetana. Cette dernière est venue vers moi, limite en pleurant, et en s'excusant pour hier en me disant qu'elle comprenait ma réaction. Elle m'a également annoncée qu'elle et Felipe se sont embrassés hier et qu'ils sont maintenant en couple. Je suis tellement contente pour eux.
Et puis il y avait aussi Samuel, Carla, Lucrecia, Nadia, et Valerio qui eux sont venus seuls. La bande de base, mais avec quelques personnes en plus. Nous avons mangés tous ensemble, discutés, racontés nos vies toute l'après-midi. Certaines amitiés se sont renforcés, d'autres se sont formés. Nous avons passés une bonne journée. Et j'en suis heureuse.
Le soir même j'étais sur notre lit en train de lire un bouquin jusqu'à ce qu'Ander prends le livre de mes mains et part le poser sur le bureau. Je le regarde et hausse les sourcils.
« - Je sais que tu as passé une bonne journée, il commence, mais.. que tu penses encore à ce cauchemar.
- Ah ?
- Quand tu es pas bien tu lis pour penser à autre chose, je souris.
- Tu me connais bien..
- Oh que oui.. mais maintenant c'est à moi de te faire penser à autre chose ! »
Il retire son t-shirt et le lance à terre.
Je souris en le voyant ainsi. Il monte sur le lit et s'approche de moi, avant de me regarde dans les yeux pour finalement déposer ses lèvres sur les miennes. Mes mains passent de son dos à sa nuque, puis je les passe dans ses bouclettes.
On finit donc par s'allonger tout en s'embrassant et en retirant nos vêtements un à un.
On commence notre soirée à se câliner et à prendre du plaisir, et on termine notre nuit dans les bras l'un de l'autre. C'est ainsi que nous commençons la nouvelle année.
Avant que d'autres problèmes nous tombent dessus.
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