Le lendemain matin mon réveil sonne à sept heures. Oui nous sommes samedi et je me réveille tôt puisque les professeurs ont décidés de faire rattraper leurs cours qu'ils ont du annulés à cause des examens. C'est génial. Je réveille Lydia en lui demandant si elle est apte à aller en cours, elle me réponds que oui. On se prépare donc chacune notre tour et part en cours à pieds. Arrivée au lycée tout le monde est en petits groupes en train discuter ou de rigoler devant un téléphone.

« - Il se passe quoi encore ? Demandai-je à Lydia. »

Elle me donne son téléphone qui me montre une vidéo de Guzmán et Nadia en train de coucher ensemble dans les vestiaires. Bordel de merde les pauvres.

« - C'est une blague j'espère ? Tout le lycée l'a reçu ? M'exclamai-je.

- Je suppose que oui.

- Impossible de passer une journée tranquille dans ce lycée, je soupire tandis que l'on arrive à notre salle de cours. »

Bien évidemment ici aussi tout le monde se mare en voyant cette vidéo. Je peux voir Nadia, vide d'émotion. Je n'ose même pas imaginer ce qu'elle a ressenti quand elle a reçu la vidéo et vu que tout le monde l'avait regarder. Lydia s'installe à sa place à côté d'un élève tandis que je m'installe à ma place à côté d'Ander. Je lui embrasse la joue et sors mes affaires. Guzmán rentre à ce moment là dans la classe et semble très énervée puisqu'il claque violemment la porte de la salle voyant que tout le monde se moque.

« - Vous vous amusez bien ? Vous trouvez ça drôle ? Si vous aviez la moindre décence ou si vous ne vous emmerdiez pas, vous effaceriez tous cette vidéo.

- Laisse Guzmán, Nadia prends la parole. »

Guzmán se dirige alors vers Nadia pour discuter avec elle. Les élèves reprennent alors leur discussion jusqu'à ce que le professeur arrive.

« - Morning everybody ! Prononce le professeur.

- Samuel est absent, annonce Carla.

- Tu sais s'il est absent, malade ? Demande le professeur à Carla.

- Il n'est jamais en retard, si la pizza est froide, il n'est pas payé, s'incruste Guzmán dans la conversation, et il n'est pas malade. S'il l'était, il aurait appelé cent fois.

- Guzmán assis toi ! Ordonne le professeur. »

Le cours débute alors calmement, je me demande bien où est passé Samuel. Il n'est jamais absent d'habitude. La matinée passe rapidement et heureusement d'ailleurs, je peux rentrer tranquillement chez moi et me reposer puisque nous n'avons pas cours cette après midi.

« - Ta mère va rentrer tard ce soir, m'annonce mon père.

- Encore ?

- Oui elle travaille énormément en ce moment.

- Oui je vois ça, je m'assis sur le plan de travail tout en sirotant mon smoothie à la fraise.

- Ander vient toujours ce soir ?

- Ander ? Demandai-je en levant les sourcils, oh Ander ! C'est ce soir ! J'avais complètement oublié.

- Alors il vient toujours ?

- Oui bien sûr. »

Mon père hoche la tête de haut en bas avec un grand sourire, il est visiblement très content de revoir mon petit ami ce soir.

« - N'oublie pas, évite de parler de ses parents, en particulier de son père, je lui rappelle.

- D'accord d'accord j'oublie pas. »

Je met mon verre dans le lave vaisselle et monte à l'étage afin de me reposer dans ma chambre.

Ce n'est que trois heures plus tard que je me réveille de ma sieste. Je m'assis tranquillement et reste ainsi pendant plusieurs minutes en essayant de reprendre mes esprits. J'ai l'impression d'avoir dormir pendant vingt quatre heures. Je me lève finalement de mon lit et pars dans la salle de bain pour me préparer. Je commence par me brosser les dents, puis je retire ma tenue pour enfiler une simple robe fleurie. Je coiffe mes cheveux correctement, je met ensuite un peu de mascara et me voila potable pour le dîner avec mes parents et Ander.

Vers dix neuf heures j'entends la sonnette de la maison retentir. Je sors alors de ma chambre et descends au rez-de-chaussée pour ouvrir la porte à Ander. Lorsque j'arrive en bas, Ander est déjà entrer dans la maison grâce à mon père, ils sont d'ailleurs en train de discuter devant la porte d'entrée. Mon père me voit ensuite et part directement dans la cuisine en nous disant qu'il ne veut pas faire brûler le repas.

« - Salut toi, j'embrasse Ander et prends sa veste afin de l'accrocher sur le porte manteau.

- Ander ! Isabella et Adriana arrivent en courant et sautent sur mon petit ami. »

Ander s'abaissent afin d'être à leurs hauteurs et de pouvoir les prendre dans ses bras pour les saluer. Cette scène me fait automatiquement sourire, il est adorable. Ils sont adorables. Les jumelles finissent par repartir pour jouer. J'entraîne alors Ander jusqu'au salon pour que l'on puisse discuter tranquillement sur le canapé tout en surveillant mes sœurs.

« - Ta mère n'est pas là ? Me demande-t'il.

- Non elle travaille tard ce soir, comme beaucoup de soirs en ce moment d'ailleurs.. Il hoche simplement la tête de haut en bas tandis que je lui demande, pour changer de conversation, des nouvelles de Samuel ?

- Il parait que sa mère ne l'a pas vu de la journée et qu'il n'a pas dormi chez lui cette nuit.

- Tu penses.. qu'il a disparu ?

- Il semblerait que oui. Ma mère pense qu'on va tous être interroger lundi au lycée.

- Oh.. »

Mon père arrive avec des apéritifs qu'il dépose sur la table puis il s'installe ensuite à côté d'Ander. Ces deux là commencent à discuter entre eux tandis que je réfléchis à la disparition de Samuel. Je me demande si sa disparition a un rapport avec Guzmán. Il a toujours été en colère contre lui. Mais je ne pense pas que Guzmán ferait quelque chose à de mal à Samuel.

Peu importe, je tente de retirer toutes ses questions de mes pensées et me concentre sur ma soirée avec Ander et mes parents. Enfin plutôt mon père.. on discute tous les trois pendant un moment tout en attendant que ma mère rentre. Celle-ci n'arrive toujours pas à la maison alors nous décidons de nous mettre à table. Je suis assise à côté d'Ander tandis que mon père se trouve en face de nous, plus précisément face à d'Ander. Les jumelles sont en bout de table côte à côte. Nous dînons le délicieux repas que papa a préparé toujours en discutant. Le repas se fait donc dans la joie et la bonne humeur. Après avoir débarrasser, nous restons à table afin de digérer le repas pour ensuite attaquer le dessert.

La porte d'entrée s'ouvre soudainement sur ma mère. Elle retire son manteau et vient vers Ander pour lui faire la bise.

« - Je vais te préparer une assiette, mon père se lève soudainement de sa chaise mais ma mère le stoppe.

- Non ça va j'ai déjà manger. Je monte j'ai du travail, elle annonce rapidement et part comme elle l'a dit à l'étage.

- Papa, je commence, dis moi ce qu'elle a ?

- Comment ça ?

- Elle est bizarre en ce moment. Ne me dit pas que tu ne l'as pas remarquer. Elle travaille tout le temps, on la voit pratiquement jamais, elle ne nous parle plus comme avant. Qu'est ce qu'il se passe ?

- Ta mère et moi devons parler. Excuse-moi Ander pour cette fin de soirée, il s'adresse à mon petit ami.

- Pas de soucis, lui réponds Ander, gêné. »

Mon père part à son tour à l'étage afin d'avoir une discussion avec ma mère. Ça tombe super mal. Il faut qu'ils discutent maintenant alors qu'ils auraient pu attendre qu'Ander soit partis.

« - Je vais y aller, ce sera mieux je pense. »

Ander se lève à son tour, je le suis alors jusqu'à la porte d'entrée tout en gardant un œil sur mes sœurs. Je lui donne sa veste qu'il enfile directement. Voyant mon regard triste il pose ses deux mains sur mes joues et m'embrasse.

« - Appelle moi si besoin d'accord ?

- D'accord.. il m'embrasse à nouveau, dis-moi quand tu es rentré. »

J'ouvre la porte d'entrée et le laisse partir, je referme la porte lorsque je ne vois plus la silhouette d'Ander. Je ferme à clé et me dirige vers mes sœurs. Je les prends dans mes bras et les monte dans leur chambre. Isabella est déjà endormi, il ne reste plus que Adrianna. Je lui lis une histoire pour l'endormir, ce qui fonctionne en quelques minutes. Je pose donc le livre dans la bibliothèque et sors de la chambre des jumelles. Je vais dans ma chambre, me démaquille, brosse les dents puis je me met en pyjama. Je vais ensuite m'allonger dans mon lit et tente de m'endormir malgré la dispute incessante de mes parents.

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