Oh non... C'est pas vrai... Encore... Pourquoi c'est toujours pareil ? Je ne le supporte plus. Je le hais, je le déteste !! Ce n'est qu'un monstre sans coeur. Il n'a aucune pitié. Il est... Vicieux. Il attend à chaque fois le moment où je suis tranquille, seraine, pour hurler. Le réveil. Cette horrible machine qui sonne au moment le plus tranquille de votre sommeil. Comme par hasard, il se répète avec ses "bibibibiiiiip" qui vous percent les tympans toutes les 5 minutes au cas où, vôtre corps trop mou pour se lever décide de rester au lit. Le pire; c'est après, quand on arrive pas à le trouver parce qu'on est encore dans les vappes. Et il continu de plus belle. Alors, avec une force venue du fin fond du corps, on arrive à ouvrir un oeil, puis deux et trois. Nan je blague ! Ensuite, ayant entre aperçu la bête, arrive le rôle du bras qui va s'étirer lentement mais sûrement, comme un vaillant battant qu'il est vers cette chose. Il arrive à l'endormir jusqu'au lendemain. Après, une force inconnue vous parcours et vous arrivez à vous lever tout doucement de vôtre petit paradis douillet. C'est là que va commencer une journée comme les autres. Trainant des pieds, vous vous rendez en vous prenant une porte ou un mur au passage, dans la salle de bain. Si vous êtes du genre courageux dès le matin, vous prendrez une douche glacée. Mais si vous êtes plutôt comme moi, que vous êtes... Toujours dans vos mondes de rêves, et que la lumière de la salle de bains vous aveugle à en vous y rendant, vous prendrez une douche bouillante pendant une quinzaine de minutes, histoire d'émerger à votre rythme d'une bonne nuit. Une fois requinqués, vous vous préparerez en constatant devant la glasse de jolies cernes sous les yeux ou alors un joli bouton sur le nez,le front ou le menton. Qu'elle splendide journée qui commence n'est-ce pas ?! Vous vérifiez alors votre sac, en vous disant évidemment que vos n'avez rien oublié la veille. Mais c'est là que vous remarquez que ce cahier ou que cette pochette manque à l'appel et qu'il faut absolument la retrouver ! Dix minutes se sont écoulées et enfin vous retrouvez votre précieux matériel. Mais catastrophe ; il vous reste tout juste deux petites, toutes petites minutes pour déjeuner !! Alors vous vous bougez jusque dans la cuisine, avalez en vitesse un verre de lait et un toast pas toasté et vous filez au collège. Il est huit heure. Vous commencez à la demie. Mais le temps de descendre, quinze minutes sont passées entre les pollueurs et leurs gros bolides, les scooters qui vous grille le passage et les mamies qui n'avancent pas dans leurs clios abimées. Certaines personnes appelleraient ça des clichés ou des préjugés mais à force d'en voir cinq jours sur sept, je peux vous dire qu'on y croit. Enfin, vous apercevez votre meilleur(e) ami(e) qui vous attend patiemment sur les escaliers devant le collège toujours fermé. Et là, seulement là, vous vous dites qu'une journée normale peut commencer.