-Voici Nathan. ,dis-je à mes compagnons.

-Salut Nathan ! , dit Clélia
-Ravie de te rencontrer ! , dit Louise
-Sois le bienvenu ! , dit Eliot

Le pauvre garçon qui était assez renfermé sur lui-même bafouilla un merci plutôt gêné.

Aujourd'hui, il faisait gris. Il allait sûrement pleuvoir.
Eliot me pris à part et me dit :

-Il faut que je te parle. T'as un moment ?

-Je jette un coup d'œil en direction de Clélia qui me sourit et de Louise qui comprit mon regard. Elle enchaîna :

-Tiens ! Eliot, Ambre, allez chercher du bois pour faire du feu. On va geler sur place. Ici, c'est l'équivalant de l'hiver alors que dans le vrai monde, c'est l'été. Ne revenez pas avant d'en avoir une bonne cargaison !

Clélia continua sur son improvisation :

-Nathan, tu sais faire des crêpes ?
-Non...
-Viens, je vais te montrer.

Ils partirent tous les trois dans la cuisine.
Nous sortîmes pour aller chercher du bois. Je rassemblait une bonne caissette de bois. Eliot en avait fait de même.

-On fait une pause ? ,demandai-je épuisée
-Avec grand plaisir.

Je m'assis, gelée au pied d'un cerisier en fleurs. Eliot me rejoint.

-T'as froid ?
-Un peu
-Tu veux ma veste ?
-Non c'est pas la peine.
-T'es sûre ?
-Bon d'accord !

Il posa délicatement sa veste d'un joli bleu marine sur mes épaules.

-Merci.

J'avais envie de lui poser une question... Une question que je m'étais promis de lui poser. Je pris une grande inspiration et je me lance :

-Eliot ?
-Oui ?
-Je peux te poser une question ?
-Bien sûr !
-Tu n'est pas obligé de me répondre !
-Vas-y !
-Tu as souffert toi ?

Il comprit de suite.

-La première fois non. La deuxième oui.
-Je suis désolée.
-Tu n'y est pour rien.
-Tu crois que c'est à cause de cette douloureuse... Maladie, que tu as ta capacité médicale ?
-C'est fort probable.
-Je vois...
-Et toi ?
-Quoi moi ?
-T'as eu mal ?
-Je dois t'avouer que je n'en ai pas le souvenir. Par contre les jours suivants... Les effets secondaires ont été atroces... Jusqu'à ce que tu m'aide, dis-je en baissant les yeux.
-Ambre ?
-Oui ?
-Je peux te poser un question moi aussi ?
-Vas-y !

À ce moment là, non pas de la pluie, mais de la neige se mit à tomber. Ma vue se troubla. Mon ouïe aussi. Je me croyais dans un livre romantique. Ses mots retentissent encore dans ma tête...