Apparition

Cela faisait environ un quart d'heure que Clélia interrogeait Eliot. Roh la honte...
Assise sur un canapé douillet, un livre sur les genoux que je prétendais lire, je perçus quelques mots venant de la cuisine :
-Et tu sais, Ambre est très... Et aussi... Je la connaît !
-Non ! C'est vrai ?!

Louise débarqua dans le salon. Elle me regarda d'un air amusé.
Je réussis à lui articuler un "aide-moi !" silencieux qu'elle comprit tout de suite.
Elle entra dans la cuisine et dit aux autres :

-Hey ! Ça vous dirait une petite balade sous les cerisiers ? J'aimerais bien visiter le coin.
-Moi ça me va ! , dit Clélia
-Allez ! , dit Eliot, et toi Ambre ? , me demanda-t-il' en pénétrant dans le salon, un grand sourire au lèvres qui me fit fondre royalement.
-Avec plaisir ! ,lui répondis-je d'un air qui, heureusement pour moi, était resté très naturel.
-Je vois que tu as commencé le livre que je t'ai conseillé !

Effectivement, je tenais en mains un livre que mon ami m'avait recommandé.
Cela parlait d'un groupe de personnes qui était différent des autres. Il avait l'unique pouvoir de partager des sentiments en un regard.

-Ah, euh... Oui ! C'est passionnant !
-On y va ? , nous coupa gentiment Louise

Il devait-être dans les environs de 15h00. Il faisait un splendide soleil d'été. Nous commençâmes à marcher tout en écoutant Louise nous parler de ses connaissances sur les cerisiers en fleurs.

-Il paraît que les cerisiers en fleurs ne durent habituellement qu'entre 8 et 10 jours au printemps. Mais ici, ce qui est extraordinaire, c'est que les cerisiers sont en fleurs toute l'année ! C'est Tess qui me l'a dit.
-C'est vrai que c'est fabuleux... ,dit Clélia admirative.
-Je suis tout à fait d'acc_

Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase. Une lumière d'un jaune-or venait de nous éblouir.
Lorsque mes yeux eurent retrouvés leurs sens, je retint de justesse un cri de surprise. Devant moi se trouvait un jeune garçon allongé au sol.

Je me précipitais pour l'aider. Il respirait. Je mis sa tête sur mes genoux le temps qu'il reprenne un peu d'air. Il tremblait de tous ses muscles.

-Eliot ! Viens vite ! Aide-moi.
-À première vue il n'a rien.
-Je vais le porter jusqu'au chalet.
-Je peux le faire tu sais ! dit Eliot
-Quoi ?! Parce-que je suis une fille je ne peux pas avoir de force ? ,lui dis-je ironiquement.
-Nan ce n'est pas du tout ce que _
-Rentrons.

J'étais en colère. Pourquoi ces préjugés ?! Je pris le fragile gosse sur mon dos et je rentrais, déterminée, au chalet.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top