Épilogue
Huit mois plus tard...
« Tu l'as fait, Newt ! T'as réussi ! »
Je regardai ma sœur courir vers moi, un grand sourire aux lèvres.
Elle me prit dans ses bras et me serra de toutes ses forces contre elle.
« Ooh... c'est trop émouvant ! Mon petit frère devient enfin grand ! »
Je parvins a sourire malgré son étreinte étouffante.
« Ça veut dire que je n'aurais plus à souffrir de ta cuisine ? »
Elle me lâcha et me regarda d'un air faussement choqué.
« Je te demande pardon ? Je suis genre la meilleure cuisinière de ce millénaire !
- Mais oui, Son'. »
Elle s'éloigna en riant toute seule pour admirer encore une fois l'exposition.
Je vis alors Minho s'approcher de moi.
Il eut un sourire ironique.
« Qui l'eût cru. Newt, un artiste... mec, il y a à peine un an, tout ce que je pensais que tu savais faire, c'était faire la gueule. Tu es plein de surprises. »
Je lui répondis sur le même ton ironique.
« J'ai aussi fait du sport, dernièrement. Ce qui veut dire que je peux te casser la figure quand je veux.
- Nan... tu ne peux rien face à mes muscles.
- Ben tiens. »
Il me donna une bourrade dans le dos qui me fit chanceler. Je n'avais peut-être pas fait autant de sport que je le pensais, en fin de compte.
Je lui passais un bras autour des épaules et lui donnais une étreinte amicale.
« Merci d'être venu.
- Tu parles ! Je n'aurais raté ça pour rien au monde ! »
On se sourit, et je regardai autour de moi avec un soupir de satisfaction.
Un mois plus tôt, je m'étais inscrit au concours dont les gagnants entreraient dans l'école d'art que je visais.
Les résultats étaient arrivés une semaine auparavant. Non seulement j'avais été pris, mais les œuvres que j'avais présentées seraient exposées une journée dans une galerie !
J'avais eu du mal à y croire au début, mais maintenant que j'y étais, tous mes rêves semblaient se réaliser.
Tout autour de moi, les gens examinaient mes dessins et peintures en discutant vivement entre eux. Ils venaient souvent me complimenter.
Minho regardait les gens avec les sourcils levés.
« Une star. Je suis le meilleur ami d'une star. Si tu veux m'offrir une Ferrari à mon prochain anniversaire, je ne te retiens pas.
- Hum... j'y réfléchirai. »
Minho regarda autour de lui.
« Et... puis-je savoir où est le mannequin model élu de ton cœur ? »
Avant que je puisse répondre, la porte de la galerie s'ouvrit, ce qui fit retentir la cloche.
Les visiteurs n'y firent pas attention, mais quand je vis qui venait d'entrer, un grand sourire s'étala sur mon visage.
Minho me donna un coup d'épaule.
« Il fait que t'arrêtes de sourire comme ça. Tu vas te décrocher la mâchoire. »
Il s'avança vers Thomas, qui reprenait son souffle devant la porte. Il semblait avoir couru.
Thomas sourit en voyant Minho, ils firent un check (chose dont je ne comprenais toujours pas l'intérêt), et ils se dirigèrent vers moi, qui les attendait les bras croisés.
Thomas s'approcha de moi et m'embrassa sur la joue en me murmurant à l'oreille :
« Désolé pour mon retard. Le cours finissait tard. »
Je le regardais avec un sourire en coin.
« Pas de problème. Tu sais ce que tu te serais pris si t'étais pas venu. »
Il haussa les sourcils.
« Je n'aurais jamais loupé ça ! Moi sur la moitié des dessins, avec plein de gens qui me regardent ? Le rêve ! »
Je secouais la tête, l'air faussement excédé.
« Mais oui. »
Thomas faisait des études dans les sciences sociales. Ils s'était, en fin d'année dernière, découvert une passion pour ce domaine, et je l'avais aidé à trouvé une université proche de chez lui.
Depuis que le bac était passé et qu'il avait commencé ses études, il était plus épanoui que jamais, et son bonheur était contagieux.
Il passa un bras autour de ma taille et me tira vers l'exposition.
« Tu me fais visiter ?
- Tommy... c'est toi sur la majorité des dessins. Tu as posé. Tu les connais par coeur.
- Chut. C'est pas une raison. »
Avec un soupir résigné, je lui pris la main et on s'avança vers les différents dessins tour à tour en évoquant les différents souvenirs qui se rattachaient à eux.
On y voyait Thomas qui souriait à la terrasse d'un café.
Thomas assis au bord d'un bateau, endormi, la tête reposant sur son épaule (j'avais dessiné celui-là à son insu).
Thomas allongé dans l'herbe en regardant le ciel.
Tous ces dessins représentaient des moments que nous avions partagés ensemble durant les huit derniers mois, et ils n'évoquaient que de bons souvenirs.
Il serra ma main dans la sienne.
« Tu sais que si je ne te connaissais pas, je te prendrais pour un vrai psychopathe.
- Mmhh. »
Il secoua la tête en riant.
« En tout cas, tu as un énorme succès. Je suis super fier de toi.
- Oh, tu joues un grand rôle. C'est sûr que si j'avais dessiné Minho, le résultat aurait été différent. »
Minho passa soudain à côté de nous et me donna un léger coup de poing dans l'épaule.
« J'ai entendu, crétin. »
J'éclatai de rire, rapidement suivi par Thomas, sous les grognements de Minho.
Je n'avais jamais ri dans ma vie autant que je l'avais fait ces derniers mois. Ma vie avait définitivement changé pour le meilleur.
J'étais là, en train de rire avec mon meilleur ami et mon petit-ami, que je tenais par la main, Sonya était probablement en train de prendre des photos de nous en toute discrétion.
C'était les seules personnes avec lesquelles je voulais passer tout le reste de ma vie, les seules personnes que j'aimais de tout mon cœur.
Notre père, que nous voyions maintenant seulement une fois tous les quatre mois, à cause de ses voyages, n'était pas un problème, et se souciait assez peu de notre vie et de ce qu'on faisait du moment qu'on était en sécurité.
Nous n'avions plus de nouvelles de Teresa et des autres anciens troubles que nous avions eu avant le bac, et c'était très bien comme ça.
Je ne savais pas ce que l'avenir nous réservait, mais, tout en serrant la main de Thomas dans la mienne, je ne pus m'empêcher de sourire.
Thomas me regarda en haussant les sourcils.
« Tout va bien ? Tu as l'air... joyeux.
- Oui, je suis juste content d'être là.
- Tu m'étonnes... regarde où tu es.
- Non, je veux dire... avec toi. »
Thomas eut l'air un peu surpris mais hocha la tête en souriant.
« Moi aussi, Newt. »
Il s'approcha de moi, m'embrassa rapidement sur les lèvres et me fit un clin d'œil.
Un petit cri suraigu interrompit notre moment.
On se retourna d'un bloc, pour voir Sonya, un grand sourire aux lèvres, sautillant sur place, un appareil photo à la main.
« Les garçon, c'était vraiment trop trop mignon, ça. Vous voulez pas le refaire encore ? S'il vous plaît ! S'il vous plaîîît ! »
Je poussai un soupir de désespoir en secouant la tête, mais encore une fois, je ne pus m'empêcher de sourire, tandis que Thomas riait en regardant Sonya.
C'étaient tous ces détails qui constituaient ma vie, et je ne les changerais pour rien au monde.
~ Fin ~
(la vraie cette fois-ci)
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Voilà... je suis émue, c'est vraiment fini.
L'épilogue était un peu court, mais je pense que c'était nécessaire pour savoir ce que les personnages allaient devenir.
Je ferais une autre partie prochainement pour conclure définitivement cette fanfiction.
Ce sera une sorte de conclusion/remerciements. Si vous avez des questions auxquelles vous voulez que je réponde également, n'hésitez pas à me les poser là.
Voilà, merci encore !
Bisous.
- Alice
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