Il m'entraine sur la piste de danse. Je ne sais pas danser, pendant que mes sœurs avaient des cours de danse, moi, j'ai choisi de me battre. Mon père a essayé de m'apprendre la danse en me disant que ça améliore la flexibilité pour apprendre les arts martiaux. J'ai du apprendre deux trois pas, mais pas un pas de plus. Ça a aidé pour la flexibilité, mais j'ai juste retenu les étirements individuels et non les base de la valse. Il me prend la main et place l'autre au niveau de mes hanches. Il me chuchote :

-Ma main est bien placer.

Je lui fais un signe de oui. Je vois que sa peau assez pale commence à prendre de la couleur. Il fait quelques pas et moi dans ma maladresse lui marche sur les pieds et tombe quelques fois. Il me demande :

-Est-ce que tu es capable de peut-être me suivre?

Je lui lance un regard noir. Je fais mon possible, mais je ne suis juste pas bonne pour danser. Je regarde mes alentours. Je vois que Juliette et June sont occupé dans un coin avec leurs amis, Auguste et Septe sont dans les attractions pour enfants, Jan est au téléphone et April a disparu. Je ne dois pas penser à ce qu'ils peuvent dire. Je le regarde sérieusement en replaçant mes pieds. Je lui dit :

-Je vais essayer, mais on doit aussi parler de l'éléphant dans la pièce.

Je le vois regarder partout dans la pièce. Je ne veux pas le brusquer, je ne le connais pas vraiment. Il doit comprendre que la situation est compliqué. Il semble un peu gêner et il me répond :

-Je crois que c'est juste une mascotte pour les enfants.

Je me force vraiment de ne pas le frapper à ce moment. Je me demande s'il est aussi con qu'il en a l'air. Je vois la mascotte éléphant avec Septe et j'ai envie de lui crier dessus pour lui dire que la mascotte n'a rien à voir, mais attirer l'attention ne changera rien au problème. Je respire un coup et je lui explique :

-Tu es un super idiot. Je ne parle pas de la mascotte, je parle de notre situation. On n'est pas des amis et le fait que ton père m'aille appeler Gaby aussi c'est étrange. Je ne sais même pas qui est Gaby.  La situation est compliqué et on va devoir jouer à ce jeu pendant un moment, du moins jusqu'as que la situation soit sans dommage collatéral.

Il ne semble pas agacer par ses faits et il me répond en me faisant tourner quelque fois :

-On a juste à devenir ami et pour le truc de Gaby, je n'ai aucune idée de ce que c'est. En vrai, ça ne fait pas si longtemps que mon père a décidé de revenir vivre avec sa famille au lieu de toujours voyager, mais je sais que j'ai entendu ce nom une fois pendant une dispute, mais l'importance est assez moindre pour moi. Je suis prêt à apprendre à te connaitre et que tu me connaisse.

Je lui lâche la main, il ne voit pas comment la situation est pour moi. Je ne peux pas laisser quelqu'un s'approcher de moi, c'est montrer ma faiblesse. Je lui explique :

-Je ne veux pas avoir des liens avec des gens, mais je crois que je n'aurais pas le choix de te tolérer du moins faire croire en notre amitié.

 En un instant tout change. Je respire fort. Je regarde les gens et tout devient flou. Je vois un flash de lumière qui me rappelle une lame de couteau. Je ferme les yeux et je me protège le visage. Je vois l'ombre d'une femme qui as dans sa main une lame qui dégoute un liquide rouge. 

Je me donne un coup qui fait tomber mon bandeau. Ma vision revient à la normal, mais mon souffle reste rapide. Je ne suis plus la danse et je me sens si petite dans la situation. Il va chercher mon bandeau qui est sur le sol. Il me replace une mèche de cheveux qui m'était tomber sur le visage en remettant mon bandeau. Il met sa main un peu trop proche de mon visage. Je dois partir de cette situation. Je m'éloigne. Je lui affirme :

-Je dois aller aux toilettes.

Je vais dans la toilette pour remarquer me ma cicatrice n'a plus de maquillage dessus. Je suis horrible, j'ai tout gâcher.  Je prends mon tube de fond de teint et j'essaie de recacher ma cicatrice. Mon masque est presque tomber et je ne dois jamais laisser quelqu'un voir mon vrai visage. La salle de bain est fait comme celle d'une salle de réception, une salle avec plusieurs cabine individuel, oui étrange pour une maison. Je dois essayer de faire paraitre que rien ne c'est passer. Je ne veux pas que les inviter se pose des questions sur mon comportement. Je dois m'échapper, sauf je suis prise comme un rat dans cette situation. Je me retourne et je vois ma petite sœur dans la salle de bain, au sol la tête sur ses genoux.  J'entends des petits sanglots rapide sortir d'elle qui ressemble à de la panique. Je m'approche d'elle, elle semble trembler et je lui demande :

-Ça va April?

Elle semble paniquer, son visage est pale et elle se récessive. Elle lance un petit sourire, mais ses yeux sont rouge et elle me dit :

-Juste un truc, tu ne comprendras pas parce que personne ne s'intéresse à toi. Je vais aller me coucher, je dois toujours bien paraitre.

Je la vois partir avec cette robe à traine rose. Elle est magnifique. Je pense à ses mots, c'était dure, mais je me dis que c'est probablement la vérité. Je ne suis pas dans le même monde qu'elle et elle doit briller constamment. Je sors de la salle de bain et je vois Aiden qui m'attend. Je suis surprise de le voir. Il me chuchote :

-Il ne faut pas défaire l'acte. Il ne faut pas que je te perde de vue.

Je lui fais signe que oui. Je dois jouer le jeu, mais en même temps je voudrais partir voir April même si je ne comprends pas ce qu'elle vie.