5. Juste un moment embarassent
Je ne me mélange pas trop à la foule, je regarde de loin mes frères et sœurs interagir avec les gens. Jan, notre grande sœur à fait le tour de tout juste pour être sûr que tout es en place et fait quelques discussions d'affaire. June et Juliette parlent avec leur groupe d'amis. April fait un live Tik Tok de l'évènement. Je me retourne pour voir mon petit frère à côté de moi. Je me penche vers le petit roux au yeux bleus pour lui demander :
-Qu'est-ce qu'il y a Auguste?
Mon petit frère n'a que dix ans, il n'a pas encore toute les notions de comment ça marche pour cacher son pouvoir et comment se tenir. Je vois un peu de rouge sur ses mains, c'est un mauvais signe parce qu'il peut faire sortir ses flammes. Il me demande :
-Est-ce que tu crois que Septe se souvient de maman?
Mon regard se tourne vers la petite fille aux cheveux brun foncé et aux yeux bleus. Elle est assez petit comparer aux autres enfants, mais aucune des filles est grande dans la fraterie. Elle vient d'avoir huit ans, elle avait deux ou trois ans quand maman est partie. Je me rappelle cette soirée. Le crie que ma mère a fait reste en moi. Je bouge mes cheveux comme pour montrer la cicatrice cacher sous mon maquillage et je réponds :
-Nous n'avons pas de mère Auguste. Va mettre tes mains sous l'eau, ça va aider.
Je prends un verre de mou de pomme et le bois d'un coup avant de partir. Je ne veux pas parler de cette femme. Mon petit frère veut rajouter un truc, mais je ne veux pas parler de ça. Je marche tranquille dans un couloir de cette énorme maison. J'aime être seule à regarder les peintures. J'aime bien voir de la couleur dans les murs neutres de cette maison. Je m'arrête devant un portrait de ma mère, elle a des longs cheveux bruns du même foncé que moi et les yeux tournant vers le vert. Elle est un portrait de Juliette plus vieille. Des fois, je m'arrête et je me demande si je devrais détruire cette peinture. Je voudrais planter un couteau dans la peinture et la déchirer d'une par à l'autre. Elle me détestait, ils me détestent tous parce qu'elle est partie par ma faute. Je devrais retourner au côté de Septe, mais je ne veux pas quitter le confort de ma solitude. Est-ce que c'est vraiment important ma présence? Je pourrais juste aller dormir. Je ne veux pas que ma présence les gênes.
-Je n'ai jamais compris pourquoi les gens aiment tant regarder des peintures comme ça.
Je me retourne pour voir le jeune homme de tout à l'heure. Il me regarde avec ce petit sourire. Je ne veux pas commencer cette conversation. Je cherche à retourner à la fête sans interagir avec lui, mais il me demande :
-Pourquoi tu me repousse petite changelin?
Je me retourne pour le regarder droit dans les yeux. Il est un peu plus grand, vraiment plus grand en fait que moi, mais je ne me sens pas intimider. Il ne semble pas agressif, il a une prestance plus calme, mais je reste toujours sur mes gardes, un ennemi peut se présenter de n'importe quel façon. Je me demande à quoi il pense, pourquoi me nommer un changelin? Il semble pris dans son monde imaginaire et je n'ai pas le temps de jouer avec lui. Je lui demande :
-Est-ce que tu as quelque chose à apporter dans ma vie? Je ne suis pas là pour me faire des amis et être proche de moi est une malédiction, je te fais un cadeau en t'éloignant de moi. Juste laisse-moi tranquille.
Pendant que je me retourne, il vient se mettre devant moi et il tend la main.
-Je ne peux même pas te proposer une danse petite changelin.
Je suis restée paralyser un moment. Je n'ai jamais eu quelqu'un d'aussi coriace comme opposant. Je ne peux pas utiliser la force pour me sortir de là. Je n'étais même pas supposée quitter la salle de bal, si je me fais découvrir je suis morte. J'entends des pas se diriger vers nous. Je suis morte. Je ne veux pas me faire poser des questions sur pourquoi j'ai quitté la fête. Je me retourne pour voir mon père en discussion avec un homme avec les cheveux noir et gris et une légerte barbe. Il a des traits qui me font penser au jeune garçon qui est à côté de moi. Mon père qui a ses cheveux tourner au blanc autre fois blond se tourne vers moi et m'observe de ses yeux bleus. Il se force à garder son calme devant moi. La situation parait mal, il va s'imaginer des trucs. Je le fixe droit dans les yeux pour lui prouver que je n'ai rien à lui cacher. Il reste un moment à m'observer, mais c'est son accompagnateur qui brise le silence :
-Gaby...
Il essaie de me toucher le bras. Je me recule un peu. Il semble sur le point de pleurer, mais je ne comprends pas ce qui se passe. Je n'aime pas qu'on me touche. Je voudrais donner un coup, mais je ne sais pas trop quoi faire devant mon père. Le jeune homme prend les devants et il parle à mon interlocuteur :
-Papa, ça va?
L'homme balbutine quelques mots incompréhensibles en me fixant:
-J'ai fait... non je ne devais pas faire ça... ne va pas dans l'eau... je suis un idiot.
L'homme s'approche de moi, mais je sens qu'Aiden se met entre nous deux. Je vois les traits du visage d'Aiden devenir plus ferme laissant paraitre une mince colère. Son père ne semble pas l'écouter. Je le vois un peu trembler. Je dois le protéger. Je réponds :
-Je m'appelle May, May Gabriella St-Cyr, je ne connais pas de Gaby.
Mon père s'approche moi et dans une voix sèche qui donne l'impression qu'il criait sans crier il me dit :
-Je ne vous avez pas dit de rester à la fête?
Je ne devrais pas lui répondre et partir, mais à ce moment, je ne veux pas montrer ma faiblesse. Je ne suis pas comme ses autres enfants à lui obéir quand un truc est louche. Je le regarde droit dans les yeux avec mon air narquois je lui réponds :
-Tu m'as aussi demander d'arrêter de me battre et je ne t'ai pas écouté, j'aime pas qu'on me donne des ordres.
Mon père se met le visage dans une main et semble décourager. Je vois le père de Aiden rire et il confirme :
-Vous avez eu une fille qui ressemble exactement à Gaby. Je me demande comment Marie a réagit à ça.
Je vois le malaise dans le visage de mon père et la confusion dans celle de Aiden. Je ne veux pas ajouter un truc, quand on parle de ma mère ce n'est pas mon sujet de conversation préférer. Je vois que le père d'Aiden essayer de rattraper la conversation. Il me tend la main et il me demande :
-Est-ce que je pourrais avoir une danse avec toi, jeune May?
La situation est tendu. Je dois faire ce qui est mieux pour rattraper la situation. J'arrive pour prendre sa main, mais Aiden prend la mienne et il me prend de force. Il fait un petit sourire en affirmant :
-J'étais là en premier.
Je suis perdue et en même temps je suis soulagée. Mon père me regarde comme s'il était déçu de mes actions. Je ne sais pas pourquoi, je ne veux pas lâcher la main d'Aiden, je ne veux pas danser avec son père. Son père rit et il se tourne vers mon père pour dire un verdict :
-Si nos enfants s'entendent aussi bien, je crois qu'il n'y aura aucun problème pour notre affaire, mais si quelque chose arrive à Aiden je ne vois pas comment je pourrais vous faire confiance.
J'échange un regard avec Aiden pour le diriger vers la salle de bal et lui faire comprendre comment on prit dans cette histoire. Je ne crois pas qu'il me comprenne, mais son expression a changé comme s'il gardait sa colère renforcer en lui. Je me retourne vers nos pères pour revoir cette expression de cet homme qui me fait si peur. Il me fait peur comme si quelqu'un me murmure de ne pas le laisser près de moi.
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