Aujourd'hui est l'anniversaire de ma plus jeune sœur Septe. Elle a aujourd'hui huit ans et elle voulait un bal de princesse pour sa fête. Elle voulait aussi avoir plein de chat, mais mon père lui a dit non parce que Jan et April sont allergique. Je suis contente qu'il a dit non parce que des chats c'est dure à contrôler. Je commence à essayer de me coiffer, je tire sur ma tête avec une grande force, mais la brosse reste coincée dans mes cheveux. Je crois que la situation est sans possibilité de résolution, je vais devoir me couper les cheveux, quand j'entends quelqu'un cogner à ma porte. Je ne fais pas un bruit quand j'entends :

-May, c'est moi, Juliette, je suis avec June, je veux juste voire comment tu vas. Si tu ne répond pas, je défonce la porte.

J'attends un peu et un bruit sur la porte comme si quelqu'un a foncé dedans. J'ouvre la porte pour voir la version masculine de Juliette retenir la porte pour laisser entrer ma grande sœur qui vient de se relever du sol. Juliette, elle s'approche de moi et  elle démêle ma brosse à cheveux de mes cheveux en me demandant :

-Est-ce que tu veux coopérer?

Je vois June qui fait apparaitre des lianes de son corps. Je ne veux pas me battre contre quelqu'un qui a clairement un avantage sur moi. Je m'assoie et je dis rien. Juliette se retourne vers June et elle s'exclame :

-On n'aura pas besoin de ton pouvoir flower boy.

Je soupire en me regardant dans le miroir face à ma chaise sur ma maquilleuse. Ma chambre est très simple même si mon lit est king et que j'ai une penderie à moi, je n'ai jamais rien mit de trop extraordinaire, ma chambre a un lit, une maquilleuse qui me serre aussi de bureau de travaille et un punchingbag pour me défouler. Je n'ai pas mis de couleur extraordinaire laissant les murs d'un vert pale sans jamais rien demander de plus. Je fixe ma sœur, elle est déjà magnifique, des yeux verts qui rappelle une journée de printemps avec les cheveux d'un brun sombre avec des légères frisotes qui fait ressortir les traits fins de son visage. Je l'envie parce que mon visage a des traits plus brusque, mes yeux son noisette et rien d'attirant et je n'ai jamais pu rien faire avec mes cheveux raides. Je fixe aussi cette marque sur mon visage, une marque qui va de par-dessus mon sourcil gauche jusqu'à ma joue gauche. Je donne le ok à ma sœur :

-Je n'ai juste pas trop la tête à me battre, il faut faire un bon anniversaire à Septe, elle n'a pas à subir mes moments de rebelle. Je vais jouer à la princesse parce que je lui ai enlevé un truc.

Juliette commence à me brosser les cheveux. Je voudrais dire que je suis proche de Juliette ou n'importe quel de ma fratrie, mais c'est faux. Je me suis toujours senti loin d'eux. Je regarde June, il sourit un peu, June et Juliette sont probablement les deux plus tranquille de la fratrie. Juliette reste à brosser mes cheveux dans un silence agréable, même si on la voie s'enthousiasmer sur le sujet de l'amour, elle reste une personne qui aime rêver derrière un livre, pour June, il est plus le gars qui resterais dans le bois plus qu'aller à l'école. Ses interactions sont majoritairement avec Juliette. Souvent les gens les compare à des ombres que personne remarque, mais quand tu les connais tu ne peux pas lâcher ton regard de la paire. Elle fini de me coiffer avec bandeau de perle. Elle me demande :

-Est-ce que je cache ta cicatrice?

Je regarde dans mon miroir et je vois que la cicatrice sur mon œil gauche. Je repense à comment c'est arrivé. Il devait y avoir une victime et j'ai été cette victime. Je la cache tout le temps, mais je ne comprends pas pourquoi le maquillage a disparu, j'ai peut-être oublié d'en remettre après l'incident. Je repense à quand le garçon a mis sa main sur mon visage. Il l'a peut-être fait réapparaitre. Je dois me tromper. Je lui fais un signe de oui. Je me regarde dans le miroir après un moment de torture. Je vois cette image qui ne me ressemble pas. J'ai l'air d'une poupée prête à être exposer. Je souris et je dis que c'est parfait. Juliette et June sortent de ma chambre et je repense à ma mère. Ma mère est absente de nos vies depuis presque cinq ans et c'est de ma faute. Je me lève et je ne sais pas trop comment je vais faire à la fête, même si c'est la fête de Septe, c'est une grande réunion d'affaire pour montrer sa famille à tous les investisseurs potentiels et je ne dois pas faire de faux pas. Je rouvre la porte et je commence à me diriger vers la salle de bal. Je me sens comme mettre un masque pour affronter les personnes masquer et jouer enfin cette mascarade qui s'appelle la vie des riches.