J'ai mal dormi, je voyais en boucle ma mère avec le couteau. Dans le reflet de la lame je vois mon visage avec cette impression de joie près de la folie. Je fais souvent ce rêve quand je suis stressée. Je peux me changer comme je veux, je vais rester la même petite fille au fond. Je ne peux pas enlever ce qui se passe dans ma tête, je suis entre plein de secret et je ne sais même pas la vérité. Je me lève tranquillement. Je me regarde dans le miroir, je n'aime pas ça, ma cicatrice est plus rouge que d'habitude. J'arrive pour mettre de maquillage et ça me brule. Je ne veux pas aller à l'école défigurer. C'est un moyen d'attirer une attention négative ça. J'essaie de me concentrer pour faire disparaitre la cicatrice avec mon pouvoir, mais je sens mon air s'enlever de mes poumons comme si je recevais un coup dans le ventre. Quand un de vos parents descendants de changelin décide de vous attaquer, il y a des possibilités que ce soit avec une lame enchantée que personne ne peut soigner. Je passe ma main sur ma cicatrice et je murmure :

-Je te déteste maman

Je me lance un dernier regard pour voir mon reflet telle une aura négative sur ma mâtiner et je décide de partir de ma chambre. Je vais dans la cuisine pour voir mes plus jeunes sœurs et mon petit frère déjà manger avec mon père qui regarde le journal. Je commence à manger du pain qui se trouve devant moi. Septe me demande :

-Il est arrivé quoi à ton visage May?

J'ai le réflexe de mettre ma main sur mon œil. Je n'aime pas ma cicatrice et l'avoir à la vue me fait sentir faible, comme si je ne sais pas me défendre. Mon père regarde Septe et il lui explique :

-Ce n'est pas un truc à demander au gens Septe, ta sœur à eux un accident il y a quelques années et sa cicatrice ne change rien qu'elle est très jolie.

Il va derrière moi pour me donner un baiser sur le dessus de ma tête et jouer une peu dans mes cheveux. Je souris un peu en entendant ça et je regarde la fratrie. April ne répond pas et ne réagit pas ce qui est étrange, même mon père fixe April qui ne réagit pas et joue avec son gruau sans son téléphone à proximité. Mon père demande à April :

-Tout va bien Apy?

Elle sursaute d'un coup en renversant un verre de jus d'orange. Ses mouvements sont saturés et ne suivant pas son rythme habituel. Elle se lève avec un peu trop d'énergie en mettant une comédie manquer de fille joyeuse :

-Ça va, j'ai juste mal dormi, je vais chercher de quoi nettoyer.

Elle part de la pièce dans un pas maladroit sans savoir qu'il y avait de quoi nettoyer dans la pièce. Je me lève et je vais chercher une guinille pour nettoyer. Septe qui avait de la nourriture tout le tour de sa bouche affirme :

-April n'est jamais aussi énergique et maladroite, on dirait plus Juliette.

Auguste qui n'est jamais très bavard fait un signe de oui. Je commence à essuyer la table quand Jan entre juste pour prendre un muffin et partir. Elle semble si froide et loin de nous déjà prise dans son esprit. Mon père interrompt son départ juste pour lui dire :

-Jan fait attention à toi sur la route et je suis fière de toi.

Elle ne s'arrête même pas avant de partir laissant mon père de glace. Je vois que mon père semble triste de l'indifférence de Jan, mais son attention retourne sur nous. Il commence à me fixer, je sais qu'il veut m'interroger, mais June descend avant qu'il me pose une question. June se met à table et il commence à manger sans dire un mot. L'ambiance devient lourde, on voit dans son visage que ça ne va pas. Il a les yeux cerner par une nuit de question et il a les yeux qui passe de son repas à moi. Je ne sais pas comment on va réparer ça grand frère. Quelques secondes plus tard, c'est Juliette qui arrive. Elle ne semble pas avoir beaucoup dormi, ses yeux verts sont entourés de cette ombre qui dévoile son manque de sommeil. June essaie de dire un truc, mais en un regard de Juliette et il ne dit rien. Septe demande :

-Est-ce qu'un monstre est venu te déranger cette nuit?

Juliette rit un peu, mais ne répond que part :

-Non, c'est plus complexe, n'essaie pas de voir les monstres, garde tes bracelets tout le temps de l'école.

Septe fixe ses deux poignets avec chacun un bracelet avec une pierre bleu. Nous donnons ça aux enfants pour leur faire apprendre à contrôler leur pouvoir, quand ils peuvent dépasser le niveau trois, les pierres vertes on les laisse vivre sans. Septe est au niveau un et pour August, il a des pierres jaunes c'est le niveau deux. D'habitude on a le contrôle à douze ans, sauf pour quelques exceptions. Juliette prend quelques trucs à manger à part vite en disant d'une aire enfantine :

-Je suis désolé je dois partir, réunion du bureau des élèves.

June se lève et répond :

-Je vais t'accompagner, tu ne devrais pas partir seule si tôt.

Je vois les yeux de Juliette pâlir à presque devenir jaune. Elle fait que personne ne veut bouger de leur siège. Elle met claire que leur différent n'est pas régler. Elle refuse d'un ton sec :

-Je vais me débrouiller, papa nous a fait prendre des cours d'autodéfense pour une raison

June retourne à son siège. Je n'ai jamais vue une dispute entre les jumeaux, mais personne ne veut commenter même mon père sait garder son silence. Il fait juste se tourner à June après le départ de notre sœur pour lui dire :

-Si tu veux parler je suis là tu sais.

Il se lève d'un coup en laissant son assiette à moitié pleine. Il crache :

-J'ai rien à te dire.

Il va vers les escaliers. Sept qui venait de finir son assiette commente dans son innocence :

-Tout le monde est bizarre ce matin.

Elle se lève pour aller vers sa chambre se changer, c'est bientôt leur heur de partir. Auguste fait la même chose, mais dans un silence complet. Je me retrouve seule avec mon père et il me demande :

-Tu vas bien May?

Je lui fais un signe de oui en prenant une bouchée de mon déjeuner. Il continue :

-Et Aiden, il va bien?

Je me rappelle un truc, je n'ai jamais lu le message d'Aiden hier. Je me sens paniquer. Je me lève d'un coup pour courir vers ma chambre pour voir que la batterie de mon téléphone est morte. Je crie un merde qui attire l'attention d'April qui rit un peu et me répond :

-Il ne faut pas trop être accro à son téléphone.