Chapitre 22 - PDV Casti
- Si ça se trouve... on est les seuls survivants...
Quelque chose se brise en moi. Les larmes me montent aux yeux. Hanji-san, morte ? Le Major, mort ? Livai. Mort... ?
- Non, je ne crois pas ! Je suis sûre qu'il y a des survivants !
- On a pas le temps de se poser des questions, je crois, réplique Louise en montrant le colossal du doigt, qui balance des maisons à tout va.
Il est encore loin de chez moi, donc ça peut aller.
- Il répand le feu partout, quoi, lâche Aya. Je veux pas finir en saucisse, bordel !
- On fait quoi, Armin ?! S'énerve Jean.
- Et Hanji et les autres, on en fait quoi ?
- Rien, répond Mikasa. Dans l'immédiat, le chef, c'est Armin, point.
Nous le regardons, en attendant ses directives.
- On... on va se replier et rejoindre le Major, pour que Berthold se fatigue.
- Et Jirô, on en fait quoi ?
- On va s'en occuper nous mêmes, dis-je. Et si personne ne le veut, je le ferai seule. Je peux comprendre que vous ne vouliez pas, mais il faudra au moins l'arrêter.
- Armin, tu crois vraiment que c'est une bonne idée ? Demande Jean. Si Berthold nous voit et qu'il nous lance des caillasses, sur le major, et sur nous, il risque aussi de faire flamber nos montures, avec les autres ! Le temps n'est pas notre allié, là, on peut pas le laisser se fatiguer comme ça.
- Donc... reprend Armin, ça veut dire qu'on va devoir les neutraliser tous les deux, là, maintenant, à nous seuls ?
- Soyons positifs, on a Ashley et Mikasa avec nous ! Lance Mitarai.
Quelques pierres commencent à tomber près de nous. Aya recule en lâchant un juron.
- C'est pas en saucisse, mais en crêpe, qu'on va finir, si ça continue !
- Jean ! Remplace-moi ! Je suis perdu ! Je suis sûr que tu y vois plus clair que moi !
Armin fixe Jean, qui soupire avant de dire :
- Grimpez sur Eren, nous nous rendons à la rivière ! Il faut économiser notre gaz ! Ne te fais pas repérer, Eren, compris ?
***
Je reprends mon souffle, haletant. Un soldat s'approche de moi.
- Le ménage est fait de notre côté ! Il ne reste que les petits gabarits, là-bas !
Je peux voir les soldats attirer les titans vers eux avant de s'en débarrasser. Je relève la tête.
- Bon, on va devoir trouver le moyen d'éliminer le bestial. Cet enfoiré n'a pas l'air de vouloir bouger. C'est sûrement un trouillard. D'ailleurs, il me semble qu'il n'a pas de burnes.
- Reste-là, Livai, on s'occupe des derniers petits gabarits !
Les soldats qui étaient venus me voir repartent. Je me tourne vers le mur, derrière moi, où la fumée est encore visible.
Que sont devenus Hanji et les autres ? Il y a eu l'explosion et l'éclair, je crains le pire. Après, je pense qu'ils ont eu le temps de se mettre à l'abri, faudra juste que j'aille vérifier moi-même.
Son sourire me revient. T'as pas intérêt à mourir ici, Casti. Sinon je viens te chercher en enfer avec un coup de pied au cul.
Une caillasse passe au dessus de moi, s'écrasant sur la cloche de l'église où je me trouve. Je me protège avec mes lames, par réflexe. Mes hommes sont soufflés, broyés, ainsi que les petits titans. C'est ce connard qui joue au base-ball.
Je lâche un juron et pars à toute vitesse rejoindre les survivants - s'il y en a. Je me cache entre deux maisons, observant les corps des recrues volant au dessus de moi. Je rejoins les soldats qui s'occupent des chevaux.
Ils sont paniqués. Je leur dis de reculer jusqu'au mur, en esquivant les tirs. Erwin se décide enfin à descendre du mur.
- Comment ça se présente ? Demandai-je.
- Très mal, me répond Erwin. Une grande partie des bâtiments est détruit. Si le bestial continue comme ça, nous n'aurons plus d'abri.
- Et si on passe de l'autre côté du mur ?
- L'escouade d'Hanji et la tienne n'ont toujours pas vaincu le colossal et l'autre. Ils se dirigent, en ce moment même, vers nous.
- Que sont devenus Hanji et les autres ? Eren est indemne ?
- Je l'ignore, mais il y a sûrement des pertes. Et de notre côté, les équipes de Dirk, Marlène et Klass, qui s'occupaient des petits gabarits de titan ont été déchiquetés par les pierres. Ce qui résume les effectifs de ce côté du mur à vous, les nouveaux du bataillon, le caporal-chef et moi-même.
Des impacts de pierres se font entendre. Les soldats inexpérimentés commencent à crier. Je fixe Erwin, impassible.
- Fais-moi plaisir et dis-moi que t'as un plan pour nous sortir de ce merdier.
Il détourne le regard. Je lâche un juron. Je lui ai dit de faire attention, mais je suis sûre qu'elle veut la même chose pour moi.
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Je vais vous mettre le chapitre d'après dans pas longtemps !
#Historia
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