Chapitre 13 - PDV Casti

Aujourd'hui, on couronne Historia en tant que reine.

- Elle est belle, soufflai-je.

- Pas plus que toi, répond Livai.

- Par contre plus beau que toi, je ne sais pas si ça existe.

Nous rejoignons nos camarades de la 105e et 104e, qui sont autour de Historia. Elle s'approche, et d'un coup, elle s'avance vers Livai et le frappe.

- Haha ! Ose me frapper, maintenant ! Crie-t-elle.

Elle est reine, elle se croit tout permis. Livai se met à sourire.

- Je vous dois à tous un grand merci.

- Oh mon dieu le caporal a souri ! S'exclame Louise.

- T'as pas fini, toi ? Rouspète Jirô.

- Oh, laisse-la donc, rigole Ryô.

- Je peux mourir en paix, lâche Aya.

Exactement ce que j'allais dire.

- Je propose qu'on frappe tous le caporal, propose Take.

- Tu vas finir en cubes, Take ! Répliquai-je en ricanant.

- Ce que je ne souhaite pas, lâche Ashley.

- Y a pas un banquet ? Demande Mitarai, qui semble affamé.

- Et des boissons pour fêter ça ? Renchérit Mina.

- Vous voulez pas des chambres, aussi, tant qu'on y est ? Ironise Jean.

- Bah c'est pas notre faute si y a des couples chez nous, ricane Louise.

Louise et Ashley me fixent du regard. Je rougis et regarde le mur. Tiens, y a une tâche.

- Allez, c'est bien parce que c'est vous, déclare Historia.

- Ouaiiiis ! S'exclame Sasha.

- Yaou !

- On va boiiire ! S'extasie Louise.

- Pas toi. La dernière fois que t'as bu, on s'en souvient.

- Un peu trop, ouais, souffle Yû.

- Et on va manger !

- Parce que "La bouffe c'est la vie", c'est ça ? Me demande Armin.

- Ouais ! Répondis-je.

- Sans moi, déclare Jirô. J'ai un truc à faire ce soir.

- Ah ? Demande Ryô.

- Oui, désolé. J'y vais, je dois me préparer et partir vers vingt-et-une heure.

- Allez, venez, je m'occupe de vous préparer quelque chose.

Le groupe suit Historia. Je glisse à Livai :

- Je reviens, Ryô m'inquiète.

- ça marche, je t'attends.

Je souris et cours vers Ryô, qui est parti du même côté que Jirô. J'arrive enfin à son niveau.

- Ryô !

- Casti ?

- Tu n'avais pas l'air bien !

- Je me pose des questions sur Jirô, il est de plus en plus distant avec moi...

- Mais... vous êtes ensemble, non ?

- On est moins complices qu'avant. Depuis qu'on a appris pour Reiner et Berthold.

- Vous ne venez pas du même village ?

- Je n'avais jamais vu Reiner et Berthold. Quant à Jirô, il est arrivé dans mon village vers ses huit ans.

- Raconte-moi-en plus.

- Je ne sais pas si... en fait, m'a fait promettre de ne rien dire.

- Je sais ce qu'on va faire ! A vingt-et-une heures, on va le suivre !

- Quoi ?!

- Tu veux savoir, non ? Alors espionnons-le ! Et s'il n'est pas content, je prends mes responsabilités et tout sur le dos !

- D-D'accord... va rejoindre le caporal, toi.

- T'es au courant ?!

- Louise.

- Je vais me la faire, elle.

- Je l'ai un peu forcée, donc ne lui en veux pas trop. Bon, j'y vais, moi !

- A ce soir !

Nous nous quittons. Je cours jusqu'au couloir ou nous étions. Puis je me stoppe, il y a une porte entrouverte. Je m'approche et pousse la porte doucement, en entrant. On me tire, posant une main sur ma bouche. La porte se ferme à clé. Je tourne la tête et cesse de me débattre.

- Livai... ?

- Désolé, pour t'avoir attrapé.

- Ce n'est pas grave, tant que c'est toi.

Je souris et passe mes bras autour de son cou pour l'embrasser. Je n'ai qu'une dizaine de centimètres de moins que lui, c'est suffisant. Tant qu'il est à ma taille et que je peux l'embrasser, je me moque du reste. Il glisse ses mains sur ma taille, qui remontent sous mon haut. Nous nous fixons quelques instants.

- Hanji est partie boire avec les autres. Elle ne peut pas nous interrompre, cette fois.

Je le repousse, pour qu'il me lâche. En effet, c'est bien une chambre, avec un lit. Je souris et lui fais signe d'éteindre la lumière. Je recule jusqu'au lit. Il ne lui faut pas longtemps pour venir se coller à moi, puis m'allonger sur le drap. Enfin. Plus personne pour nous déranger. Nous pouvons nous abandonner complètement l'un à l'autre. Plus personne ne compte en cet instant. Ni Ashley, ni Louise, ni Noah, ni Take, ni Hanji, personne, à part Livai et moi.

Nous sommes seuls en cet instant. N'importe qui peut toquer, on ignorera. Il peut se passer n'importe quoi, on ne bougera pas de cette chambre. Nous ne faisons plus qu'un à présent.

***

J'ouvre les yeux lentement et m'assois. Je m'étire et allume la lampe à fuel sur la table de nuit. Je souris en voyant Livai dormir, de mon côté. Je me lève et me rhabille. Je pose un baiser sur son front et regarde l'heure.

- Vingt-heures trente, déjà ?

Je marche jusqu'au bureau et écris un mot à Livai pour lui dire que je reviendrai. J'éteins ma lampe et marche à tâtons vers la porte. Une fois sortie, j'exulte intérieurement. On l'a fait ! Je ne suis plus vierge ! Je me demande comment va réagir Ashley. Non... est-ce que Livai était puceau ? Vu comme c'était bon, je ne crois pas. Ou alors il a un don, c'est pas possible.

- Casti ?

Je tourne la tête vers Takemaru. Il semble énervé.

- T'étais où, toi ?!

- Avec le caporal. Tu me cherchais ?

- Louise et Ashley sont complètement bourrées, aide-moi.

- Bah profite d'Ashley.

- Tu sais que le viol est puni ?

- Si elle est consentante c'est plus un viol ! Je suis sûre qu'elle a voulu t'embrasser.

- Tu faisais quoi avec le caporal ?

- Tu esquives ?

- Oui, elle a essayé ! Et toi ?

- Je pense que tu t'en doutes, non ? Va avec elle et ramène-la. Ryô est à la fête ?

- Ouais.

- Alors je t'accompagne, je vais ramener Louise avec Ryô.

- Tu sors avec le caporal ?

- T'es jaloux ?

- La pédophilie tu connais ?

- Roh ça va ! C'est pas un vieux moche !

- Vous avez quand même vingt piges d'écart.

- M'en fous. Je l'aime et c'est tout.

Nous arrivons devant deux grandes portes. Takemaru les pousse. Il me montre Ryô, qui s'apprête à partir. Il part récupérer Ashley.

- Ryô !

- Oh, tu es là !

- Avant qu'on y aille, aide-moi à ramener Louise, s'il te plaît.

- Bien entendu !

Louise est affalée sur une chaise. Elle me voit :

- Ohhh Cazti ! Viendez boire avec moi !

- Oui, oui, mais d'abord viens, on va ailleurs.

Nous la prenons chacun d'un côté. Elle se met à chanter :

- Sasaaaaageyooo Sasaaaaaageyooo ! Shinzooooooooo wa sasaaaaaageyo !

- C'est encore pire que ce que je pensais, soufflai-je.

- Tu veux que je chante de l'allemand ? Demande-t-elle, les yeux mi-clos.

- Faut pas suivre les cours de Hanji-san. Même si Armin les suit.

- Mhhhh...

Une fois qu'elle est dans sa chambre, nous nous équipons, avec Ryô, au cas où.

- Vingt-heures cinquante, allons-y !

- Oui ! Acquissai-je.

Nous nous rendons aux écuries. Jirô est déjà là. Il a un sac avec lui. Il monte sur son cheval et part. Nous attendons qu'il soit un peu plus loin avant d'enfourcher un cheval pour le suivre. Nous gardons une bonne distance, suffisamment loin pour qu'il ne nous voie pas, mais assez près pour qu'on ne le perde pas.

- Il se dirige vers les restes de la tour où il y avait les autres, dis-je.

- La forteresse d'Utgard... que va-t-il y faire ?

Il y arrive. Nous restons un peu loin.

- J'ai des jumelles.

- Fais voir, dis-je.

Je regarde dedans. Il sort de son sac un couteau. Il compte se suicider ? Il pose son couteau dans la paume de sa main, et là...

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BOUM CLIFFHANGER

#Historia

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