Chapitre 44: Sacha

Je suis vivante.

  Ce fut la seule chose qui me vint à l'esprit, depuis que mes paupières avaient laissé entrer la douce lumière de ma chambre. Aucun souvenir après ma chute et ce contact sur le sol. Aucun autre autres souvenirs que ce couloir qui s'effondrait petit à petit dans un bruit sourd. Aucun souvenir de plus que celui de sa voix qui prononçait mon nom et qui laissait à présent que j'était revenue à la réalité un goût amer dans la bouche.

  J'avais beau avoir rêvé, sa voix m'était parue tellement réelle. J'y avait cru jusqu'au moment où je me suis réveillée et que j'ai couru dans sa chambre.

  Je ne pu que constater le vide et le silence qui régnait dans cette pièce si joyeuse avant. Pourtant, ton rire semblait continuer d'y régner, et ta voix continuait de me hanter tout le long de ma journée.

Mais si tu étais belle et bien morte, comment se pouvait-il que je sois encore en vie, ici, au près de ma tante à espérer le retour de mes parents à chaque seconde qui s'écoule.

  J'étais perdue. Le retour dans le monde des rêves me tourmenté et m'effrayait encore plus qu'au part avant. Si l'habitacle était entrain de s'effondrait lorsque j'ai perdue mon énergie, comment avais-je réussi à m'enfuir de celui-ci. Pourquoi n'étais-je pas morte sous les décombres?

  La journée ne sembla pas m'apporter d'avantage de réponse.

  Entre le petit-déjeuné, le rendez-vous avec l'infirmière et ses médicaments infâmes, l'école est ses couloirs sales, rien ne m'apportait ma réponse sur pourquoi j'étais encore de ce monde. Une chose était sûr, quelqu'un m'avais extirpait des décombres, mais qui?

  Et le visage de ma sœur me revint encore une fois en mémoire. Une fois de plus. Une fois encore.

  Je devenais folle.

  Chaque pensée me ramenait à elle. Les visage dans la rue semblaient avoir son visage, tout comme mes reflets lorsque je ses yeux dans les miroirs. Son souvenir me poursuivait comme une âme qui tenterait de rester accroché à son corps vide de vie. Chaque fois que je pensais la voire, mon cœur semblait se mettre à battre pour la première fois. Un sentiment de bonheur m'envahissait et- je m'en enivrait naïvement.  Mais l'euphorie retombait bien vite lorsque je décelais de nouveau le mensonge provoquer par mon cerveau. C'était un inconnu de plus que j'avais confondu dans ce qui me semblait être ma folie. 

  Alors j'en pleurais. Les larmes vagabondaient sur mes joues et ne leur laissaient aucun répit pour pouvoir respirer dans cette noyade. Mais les larmes se transformaient bien vite et rire. Un rire fort,sinistre et moqueur. Un rire qui paraissait étrangement sincère à travers ses éclats qui transperçaient son cœur.

  J'aurais tellement aimé être au près de mes parents dans ses moments. J'aurais aimé qu'ils voient enfin les désastre que me causait sa perte. Mais eux non plus n'était plus là. On me les avait arraché également, et on tentait de me les remplacer par cette infirmière qui ne m'évoquait que Lucifer.

Mon seule moment de répit de la journée fut lorsque j'ai croisé Nashi, ou plutôt Rubis. Quand elle me parlait, étrangement, elle me faisait sentir normale. Elle parvenait même à me faire décrocher, par moment, un léger sourire.

  Mais ces purs moment de bonheur était court, et bien vite la réalité me rattrapa lorsque je les vu.

  J'étais sur le chemin du retour, entrain de marcher en trainant les pieds. Et eux ils étaient là. Sur un terrain de basket extérieur. Il tiraient  tout les deux des paniers, s'amusant tout les deux, avec une réel complicité. Lorsque je les vis de nouveaux, je me rendai compte combien Rubis avait raison.

  Ce garçon et cette fille qui m'avait sauvés. Ce garçon et cette fille qui se tenait devant moi. C'était les même personnes que Lolita et Diamond.

  C'est pourquoi je devais leur parler.

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